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... aux crédits garantis et aux statuts protecteurs, leur donnant la liberté de travailler pour répondre aux défis de l'humanité. Ce n'est pas le chemin que prend cette loi, tant s'en faut, c'est pourquoi le groupe GDR s'oppose à cette LPPR et portera avec force la voix des personnels de la recherche, mais aussi des étudiantes et étudiants, qui proposent un autre projet pour notre recherche et notre université.
...he de base, et d'investir dans les sciences fondamentales qui nous permettent d'augmenter notre savoir et nos connaissances sur le monde. C'est un bien public, c'est aussi le terreau qui va permettre l'émergence de découvertes essentielles et de technologies de rupture. Cette recherche fondamentale est aujourd'hui essentiellement menée par l'ensemble des établissements de recherche publics et des universités. C'est le devoir de l'État de la maintenir, ce qu'il fera grâce à l'augmentation des crédits de base et au préciput mis en place dans le cadre des appels à projets. Ce sont aussi des moyens humains qui doivent être redonnés à la recherche, avec l'objectif de recruter plus et surtout mieux. Au-delà de la création de 5 200 emplois scientifiques sous plafond d'État sur dix ans, ce sont près de 15 ...
...met à l'innovation de se développer et aux patients de bénéficier de traitements. Cet enjeu apparaît d'autant plus stratégique avec la pandémie de covid-19. Enfin, ce texte repose sur une dichotomie entre recherche et enseignement supérieur, sujet sur lequel je vous ai déjà alertée en commission, madame la ministre. Vous négligez le rôle essentiel de l'enseignement supérieur en général et de nos universités en particulier en matière de recherche, rôle qui s'est fortement accentué ces dernières décennies, et c'est heureux. Le problème, c'est que votre texte semble totalement l'ignorer. Encore une occasion manquée de mettre enfin nos universités au coeur de notre système de recherche, y compris dans la loi. Pour toutes ces raisons, vous comprendrez que notre groupe est d'un scepticisme extrême à l'é...
...taux de succès à l'ANR ; sécuriser le temps de recherche en introduisant de la souplesse dans les dispositifs. Ainsi, en dix ans, 1 400 chaires de professeur junior pourront être créées, dans des domaines nouvellement explorés notamment. Dans le même temps, ce sont autant de maîtres de conférences qui seront recrutés par la voie classique, contre 700 aujourd'hui. Ces postes sont attendus par nos universités et laboratoires pour répondre au problème d'insécurité et de précarité des carrières. L'instauration des tenure tracks nous semble de nature à amener les post-doctorants sur le marché du travail dans de meilleures conditions et à leur permettre de trouver plus aisément des postes en lien avec leur spécialité. Le groupe MODEM se réjouit de l'adoption de l'amendement faisant passer de 25 % à 20 %...
...e actuelle. Illusion aussi car la trajectoire proposée ne permet même pas d'atteindre l'objectif de 1 % du PIB consacré à la recherche publique. Illusion encore car l'étalement sur dix ans ne fait que reporter à plus tard l'effort et rend l'objectif incertain. Illusion, enfin, car aucun cadre budgétaire précis n'est fixé, en dehors du milliard supplémentaire pour l'ANR : pas de moyens pour les universités et leurs étudiants, peu pour les laboratoires, augmentations de rémunération en trompe-l'oeil, non pérennes, sans réévaluation du point d'indice, pourtant si attendue. Ce projet de loi, qui ne consacre que deux articles à la programmation, n'est finalement qu'un prétexte pour venir réformer les statuts qui fondent notre recherche française. Quand, au long des vingt-trois autres articles, vous p...
... ici que notre groupe veille et continuera à veiller sur les moyens alloués à la recherche sur les cancers pédiatriques. Il importe également d'insister sur le développement de la culture scientifique et d'un esprit critique dès le plus jeune âge – à l'école, bien sûr, mais aussi grâce aux programmes de l'audiovisuel public. Enfin, madame la ministre, on ne peut parler de recherche sans parler d'université. Nous regrettons que le sujet de la précarité ne soit pas plus présent dans ce texte. J'ai bien retenu vos engagements, pris en commission, concernant les heures complémentaires ou encore les vacataires : nous resterons vigilants sur ces points. Nos universités accueillent cette année de nombreux étudiants supplémentaires, dans des conditions parfois, voire souvent, rendues problématiques par la ...
...lité socio-économique, trop obsédée par le classement de Shanghai et un peu trop conçue par appels à projets nécessitant de présenter les résultats que l'on compte trouver. Il y a dans ce projet de loi quelque chose qui ne va pas, comme s'il s'attachait aux détails et, hormis les aspects budgétaires, oubliait l'essentiel : celles et ceux qui portent 80 % de la recherche française, c'est-à-dire l'université et ses enseignants-chercheurs.
L'expression qui figure dans ce premier alinéa est « étroitement associé ». Or s'il y a bien une chose qui peut être contestée, c'est cette association étroite des acteurs ! Il suffit d'échanger avec les présidents d'universités et les directeurs des grandes écoles ; ils en témoignent et considèrent que ce projet de loi, qui concerne avant tout la recherche, n'a pas été discuté avec l'enseignement supérieur.