Interventions sur "université"

1051 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...r la crise. À cela s'ajoute l'angoisse des examens en présentiel. Sous peine de rattrapage, on exige de tous les étudiants de se présenter physiquement aux examens, mais beaucoup ne le peuvent pas. Les étudiants vous demandent instamment de rendre obligatoires les sessions de substitution. Beaucoup ont peur de rater leur année. Peut-on au moins envisager une homogénéisation du fonctionnement des universités ? Enfin, les étudiants disent qu'il y a deux poids, deux mesures : dans les collèges et les lycées, tout est ouvert, dans les universités, tout est fermé – et encore, dans le privé, l'enseignement supérieur fonctionne ; ce sont toujours les mêmes qui trinquent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

... du nombre des psychologues dans les Crous, mais un psychologue pour 15 000 étudiants restera insuffisant. Nous approuvons le « chèque psy » s'il peut aider les jeunes à surmonter cette période troublée et éviter de nouveaux drames, mais il est impératif de créer un service de santé universitaire digne de la France et de sa jeunesse. La crise sanitaire exacerbe les difficultés structurelles de l'université et de la condition étudiante et met en lumière les inégalités au sein de notre enseignement supérieur. Pendant que les étudiants en prépa et en BTS suivent leurs cours en classe, ceux des universités sont contraints, depuis des mois, aux cours en distanciel, souvent dans la solitude de leur petit logement. Cette inégalité qui pénalise lourdement les néo-bacheliers est connue ; elle va influencer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

...e. Des étudiants qui suivent un enseignement en distanciel se plaignent de recevoir des mails pendant la nuit. Cette pratique crée de l'incertitude et du stress pour des étudiants attachés à ne pas rater un cours ou un examen. Ils passent déjà la journée devant leur écran. Comment limiter ces abus et leur ouvrir le droit à la déconnexion, comme aux travailleurs ? Par ailleurs, comment aider nos universités à mieux s'équiper pour l'hybridation, c'est-à-dire pour l'enseignement à la fois en présentiel et en distanciel ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Pour lutter contre la fracture numérique et permettre à chacun de suivre les cours à distance, l'université de Nantes a créé un pass numérique destiné aux étudiants en difficulté financière et permettant un versement de 200 euros maximum pour l'achat de matériel informatique et/ou de 100 euros pour les frais de connexion internet. Pourrait-il être envisagé à l'échelle nationale ? De son côté, afin de limiter les échecs en première année, l'université du Mans a créé de nombreux dispositifs d'accompagne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

Madame la ministre, merci de votre engagement pour nos étudiants, nos universités et notre enseignement supérieur : face à une crise inédite, difficile et douloureuse, vous poursuivez et amplifiez votre soutien aux étudiants. Je reprendrai à mon compte les questions posées au sujet du programme Erasmus. Par ailleurs, qu'en est-il de la prolongation du programme de recherche commun Hubert Curien Alliance et de l'éventuelle collaboration bilatérale France-Royaume-Uni en matièr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Madame la ministre, je vous remercie pour vos premiers éclairages sur la situation que traversent nos universités et nos étudiants. Les équipes pédagogiques aussi s'inquiètent pour leurs étudiants, stressés, angoissés et fatigués, et pour elles-mêmes. Ainsi, concernant les IUT, la présidente de celui de Valenciennes m'a récemment fait part du constat déjà évoqué par notre président dans son propos introductif. En revanche, le point positif que l'on m'indique le plus souvent est la poursuite de l'aide à l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

Outre la question de la réouverture des restaurants universitaires, je souhaite appeler votre attention sur le risque de chevauchement entre les cours en présentiel et ceux en distanciel, notamment pour des étudiants qui n'habitent pas à proximité de l'université.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

... en santé ou à Sciences Po. Cela donne du sens à leur vie actuelle et rajeunit notre vivier de bénévoles, atteint par le virus. Cependant, les étudiants ont besoin d'être cooptés dans ce monde de l'entraide, car on ne fait pas naturellement confiance aux jeunes. Ils ont besoin de sentir que l'on a besoin d'eux. Comment leur faciliter l'accès aux associations, leur mettre le pied à l'étrier ? Les universités pourraient-elles valoriser des engagements associatifs ou civiques pendant la crise en leur affectant des points supplémentaires pour valider l'année ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Gomez-Bassac :

...t les perspectives de coopération bilatérale entre nos deux pays ? Par ailleurs, la crise sanitaire démontre chaque jour l'importance d'une réponse européenne coordonnée, que ce soit pour la vaccination ou pour la relance économique. Dans quelle mesure le Brexit fournit-il l'occasion de renforcer ou d'accélérer les programmes de coopération à l'échelle européenne ? De ce point de vue, le projet d'universités européennes en matière de recherche et de formation me semble être une réponse d'avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

...s un contexte difficile, le décrochage universitaire demeure une réalité. Quels dispositifs nouveaux prévoyez-vous pour aider les étudiants à se réorienter et pour prévenir le décrochage ? Qui reçoit les étudiants, les informe, les oriente vers les acteurs qui pourront construire avec eux un nouveau parcours en s'appuyant notamment sur le plan « 1 jeune, 1 solution » ? Comment valorisez-vous les universités qui proposent des actions à l'intention des étudiants fragiles afin de réduire le décrochage ? De quels leviers disposez‑vous, d ans le respect de l'autonomie des universités, pour assurer à chaque jeune un accès à tous les dispositifs volontaristes que vous avez instaurés afin de les aider à passer ce moment difficile ? N'y aurait-il pas une piste plus locale – je pense aux campus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Roussel :

L'année 2020 était une année de réforme des études de santé. J'ai été sollicité, en tant que député des Alpes-Maritimes, par un collectif représentant les étudiants PASS et LAS (parcours accès santé spécifique et licence option accès santé) de l'université Nice-Côte d'Azur. Cette réforme ambitieuse suscite en effet des inquiétudes de la part des jeunes étudiants en médecine. Cette année exceptionnelle est celle de la cohabitation entre l'ancien et le nouveau système. Alors que la réforme a pour objectif d'augmenter le nombre de médecins formés en France, dans l'attente des arbitrages en cours au sein de votre ministère pour la détermination du n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...e de l'éducation, qui dispose que « Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. » Je propose d'étendre cette disposition aux établissements publics d'enseignement supérieur. Autrement dit, il s'agit de traiter la question – qui sera certainement débattue – du voile à l'université. La liberté religieuse n'est pas absolue ; elle doit s'exercer dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d'enseignement et de recherche, et qui ne troublent pas l'ordre public. Vous le savez, depuis quelques années, on assiste à un accroissement des revendications religieuses et communautaristes dans l'enseignement supérieur. Les alertes se multiplient. Beaucoup d'entre vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

L'amendement CS94 vise à insérer, au premier alinéa de l'article L. 141-5-1 du code de l'éducation, après le mot « lycées » les mots « et les universités ». Il s'agit d'appliquer à l'université l'interdiction du port de tenues ou de signes religieux ostentatoires – sujet totalement passé sous silence par le projet de loi. À l'image des fédérations sportives et des associations, les universités sont devenues progressivement la proie du prosélytisme religieux et du communautarisme. Le rapport sur la laïcité de 2003 ne préconisait pas l'interdictio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Nous arrivons à un moment important du débat. Je souhaite, comme mes collègues, interdire le port de signes religieux ostensibles à l'université – pour être clair, je veux parler du voile islamique – ou islamiste. Vous refusez de citer les maux. Pour notre part, nous estimons que nous avons le devoir et la responsabilité de les affirmer. Ce débat honorerait notre assemblée et marquerait une avancée considérable, dans la lignée des grands textes qui ont fondé et fait évoluer la laïcité. Je voudrais rappeler le courage du président Jacques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky, rapporteure :

...tralité et de laïcité ne s'appliquent pas aux usagers du service public. Vous avez également fait référence à la loi de 2004, qui interdit le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse dans les écoles, les collèges et les lycées publics. Cela constitue une exception dans notre droit. Faut-il étendre l'interdiction qu'elle prévoit à l'université ou aux établissements d'enseignement supérieur ? Les étudiants ne sont pas des enfants en construction. En outre, l'université est un lieu d'échange d'idées et doit être ouverte sur le monde. Lors des auditions que nous avons menées, le président de l'Association des maires de France (AMF) a rappelé les conditions d'élaboration de la loi de 2004 et notamment la commission Stasi. Je reprendrai l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera, rapporteure thématique :

L'article L. 141-6 du code de l'éducation précise que : « Le service public de l'enseignement supérieur est laïque et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique […]. » En outre, le principe de neutralité des agents publics reste intangible à l'université comme dans le reste de la fonction publique. Un étudiant ne peut en outre arguer d'une prescription religieuse pour récuser un examinateur ou être dispensé du suivi d'un cours. L'enseignement supérieur français se caractérise par ailleurs par un équilibre entre d'une part la liberté de conscience et d'opinion des étudiants et d'autre part le respect de l'ordre public et de l'absence de tout pros...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

Comme les rapporteurs, je distinguerai l'enseignement secondaire de l'université, qui concerne des adultes et qui vise l'apprentissage d'une spécialité et d'un métier. Si le voile est un signe religieux, il n'est pas nécessairement synonyme de prosélytisme d'un islam radical et politique. Cachez ce voile que je ne saurais voir… Devons-nous cloîtrer toutes ces femmes qui font le choix, assumé ou influencé, de le porter ? C'est à l'université que j'ai vu pour la première fois...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...ait libérer les prêtres de ce courant conservateur de l'église catholique. Aristide Briand s'y était opposé. C'est un débat de fond. En disant que le port du voile n'était pas souhaitable en France, le ministre de l'éducation M. Blanquer n'a fait que remettre une pièce dans une machine infernale. Certains s'opposent ici non pas aux signes religieux mais à ceux d'une religion. Lorsque j'étais à l'université, nombre des membres de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) portaient la kippa sans que cela pose de problème. Et il en était de même pour le voile. Interdire ce signe religieux au motif que davantage d'étudiantes le portent traduirait une incompréhension de la laïcité, un athéisme d'État. Nous devons cependant empêcher que le savoir y soit remis en cause.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Il est bon de parler de ce sujet de manière apaisée. Auditionné au Sénat le 13 décembre 2019 M. Youssef Chieb, professeur associé à l'université Paris-XIII, directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), indiquait : « En tant qu'universitaire à Paris XIII où j'enseigne tous les vendredis, je ne sais pas si je suis dans une université ou dans une mosquée. Les jeunes filles portent de manière ostentatoire non seulement le voile islamique mais carrément le hidjab et le niqab et personne ne peut changer ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...et d'amalgame, comme lorsque nos collègues du groupe Les Républicains ont proposé une mission d'information portant sur les dérives intellectuelles et idéologiques dans les milieux universitaires. Il est vrai que, sur cette question comme sur celle du voile, M. le ministre de l'éducation nationale n'avait pas manqué d'apporter sa touche personnelle. Le président de la Conférence des présidents d'université (CPU) nous a fait savoir par courrier qu'il ne souhaitait pas nous voir remettre en cause la loi existante : « Y voir une menace relève d'une défiance à l'encontre des universitaires qui seraient jugés inaptes à former des esprits libres et à ouvrir de nouveaux champs de connaissance. C'est aussi mépriser les étudiants en les tenant pour incapables d'exercer leur esprit critique et de prendre dis...