Interventions sur "violence"

583 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...est susceptible d'être un vecteur d'équité, de stabilité et d'échange au cours de la détention. L'objectif est d'inclure l'ensemble des cercles sociaux touchés par la privation de liberté des personnes concernées. De notre point de vue, cela contribuerait à améliorer le climat dans les prisons. On sait, en effet, que les personnes détenues et les personnels figurent parmi les premières cibles des violences et des tensions qui caractérisent trop souvent l'univers carcéral. Grâce à ce type d'institutions, nous améliorerions les conditions de détention et de travail de l'ensemble de la communauté carcérale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

Évidemment, le sujet est sensible. Il convient avant tout de rappeler que c'est la société corse elle-même qui a été à l'origine de la paix. Par ailleurs, le territoire a subi des violences de portée et de dimension politiques – ce point ne peut être nié, et relève de l'histoire – , comme ce fut le cas du Pays basque, par exemple. Au-delà, nous parlons de droit. Je vous ai entendue, madame la ministre, parler de mesures de sécurité et de DPS, mais c'est pourtant bien une dimension politique, j'ose le dire ce soir devant la représentation nationale, qui est à l'oeuvre dans les cas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, présidente :

Mes chers collègues, chacun sait ce qui s'est passé ces dernières semaines, en France hexagonale et dans les outre-mer, à l'occasion des manifestations dites « des gilets jaunes », en particulier à Paris les samedis 24 novembre et 1er décembre derniers. Il faut, bien sûr, condamner les violences que rien ne peut justifier, et je pense que tous les députés présents ce soir s'associeront à moi pour rendre un hommage appuyé aux policiers, aux gendarmes et aux pompiers pour le professionnalisme dont ils ont fait preuve dans des conditions extrêmement difficiles. Dans ce contexte, il est normal, sinon indispensable, que la représentation nationale soit informée sans délai sur les modalités ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Guévenoux :

Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, au nom du groupe La République en Marche, je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation de la présidente de la commission des Lois et d'être aujourd'hui présents pour cette audition qui, faisant suite aux terribles scènes de violence vécues samedi à Paris et dans les territoires, s'inscrit dans le cadre de la mission de contrôle du Gouvernement par la représentation nationale. Je veux commencer par saluer le travail et le dévouement admirable de nos forces de l'ordre et de sécurité, mais aussi rappeler l'exigence de responsabilité qui est la nôtre : nous souhaitons nous tenir loin des polémiques politiciennes et voulons simp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, les samedis 24 novembre et 1er décembre derniers, les policiers et les gendarmes, mobilisés pour assurer le maintien de l'ordre, ont dû faire face à une violence inédite depuis des décennies. Le groupe Les Républicains condamne avec force ces violences et rend hommage au professionnalisme et au courage des hommes et des femmes qui y ont été confrontés dans le cadre de leur mission. Néanmoins, monsieur le ministre, nous voulons aussi dire solennellement ce soir que cette situation traduit un échec de la stratégie du maintien de l'ordre que vous avez mise e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Monsieur le ministre, au nom du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, je condamne également avec la plus grande vigueur les violences auxquelles nous avons assisté récemment, notamment au cours du dernier week-end, et je salue le courage des membres des forces de l'ordre qui, avant même que ne surviennent ces événements, étaient déjà soumis à un niveau élevé de stress et de fatigue en raison des nombreuses heures supplémentaires et des difficiles conditions de travail qui leur sont imposées. Quel que soit le sens de la mission...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

...utions. Mais pour moi, l'Arc de Triomphe est une institution : c'est un périmètre sacré qui contient la dépouille du Soldat inconnu et représente l'ensemble des soldats qui sont morts pour que vive la France. Pour moi, ce périmètre ne devait pas être violé, il devait rester sacré comme l'Élysée ou l'Assemblée nationale. Ma question est simple. Dans vos propos liminaires, vous avez déclaré que la violence allait crescendo, et c'est bien ce qui s'est passé entre le 17 novembre et le 1er décembre. Alors pourquoi ne pas avoir fait appel au groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGN) basé à Satory ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

La crise sociale et politique a franchi un degré supplémentaire ce samedi 1er décembre. Nous condamnons bien sûr cette violence inouïe et ces actes graves, et nous exprimons notre reconnaissance envers les forces de l'ordre et les sapeurs-pompiers dont on mesure l'état de fatigue et de stress. Mais nous sommes inquiets : la stratégie de maintien de l'ordre n'a pas abouti. Nous avons ressenti une grande fragilité et une forme d'impuissance, que les actes viennent démontrer. Je poserai trois questions. Premièrement, des pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

...is manifestement, elles n'ont pas pu être partout ; le travail de renseignement en amont, on l'a dit tout à l'heure, s'est avéré insuffisant, en particulier sur les réseaux sociaux. Les consignes d'intervention étaient-elles les bonnes ? Ne faudrait-il pas revoir certaines doctrines et repenser le dispositif, comme on l'avait fait à la suite des attentats terroristes ? Face au déchaînement d'une violence aussi extrême, il faut en finir avec l'impuissance !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge :

Bien évidemment, je m'associe à mes collègues pour rendre hommage aux forces de l'ordre et au travail qu'elles mènent depuis plusieurs semaines maintenant. Nous mesurons tous la gravité de la situation. La violence est inédite, tout comme la forme de ces manifestations, sans structures ni leaders. Je voudrais revenir sur un point un peu particulier : l'équipement de certains manifestants, qui portent des lunettes et des masques, preuve qu'ils se préparaient à cette violence, et qu'ils étaient déterminés à en découdre. Quels dispositifs supplémentaires allez-vous mettre en place dans la perspective des pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Je commencerai par rappeler que samedi il y a eu des violences, que nous condamnons toutes et tous. Il y a eu aussi, selon les chiffres du ministère, plus de 130 000 personnes qui ont pu exercer de façon largement pacifique leur droit à manifester, y compris grâce aux forces de l'ordre – et c'est tout à leur honneur. Monsieur le ministre, pour comprendre ce que l'on a vu aux Champs-Élysées et qui n'est donc pas représentatif de l'ensemble des manifestation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

 « On est de son enfance comme on est d'un pays » : c'est avec la conviction exprimée par ces mots de Saint-Exupéry que nous souhaitons, avec vous, mettre fin aux violences éducatives ordinaires. C'est, selon nous, poser les jalons de la société que nous aspirons à construire pour nous et nos enfants. L'abolition de ces violences contribue, à notre sens, à ériger une société plus humaniste, une société émancipatrice. L'abolition de toute forme de violence envers les enfants lutte en effet contre l'idée de domination et de loi du plus fort. La non-violence, nous som...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

 « La violence n'est pas un mode d'éducation. Elle n'explique rien et ne résout rien. » Je reprends vos mots, madame la rapporteure, et je suis tout à fait d'accord avec vous sur ce principe. Je comprends votre combat et j'y souscris. Certaines violences laissent sur certains enfants des traces psychologiques indélébiles, qu'on ne peut accepter. En tout état de cause, que l'on soit pour, contre ou réservé, cett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

De 1979 à 2018, cinquante-quatre pays ont interdit les violences éducatives ordinaires ; parmi eux, l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, le Danemark, le Brésil, la Bolivie, l'Argentine ou encore le Pérou. Comme ces cinquante-quatre pays, la France se doit d'être fidèle à ses principes humanistes et républicains, et d'affirmer par un texte de loi clair sa vision de l'éducation et de la place qu'elle fait à l'enfant. C'est chose faite avec la proposi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

La proposition de loi qu'il nous est donné d'examiner aujourd'hui part indéniablement d'une bonne intention : la volonté de lutter contre les violences faites aux enfants. Cette volonté, naturellement, nous la partageons, et notre droit nous donne déjà des outils de lutte contre ces violences : l'article 222-13 du code pénal interdit toute forme de violence physique envers les enfants et fait du jeune âge de la victime une circonstance aggravante. Dès lors, comment se traduit juridiquement cette volonté de lutte renforcée dans la présente prop...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...on du pays et s'en saisisse à bras-le-corps. Lorsque vous le ferez, vous trouverez en Les Républicains une opposition force de proposition, décidée à relever le pays. D'ici là, nous ne pourrons pas voter ce texte, qui n'est que symbole et communication. Conscients de ses limites d'application, vous n'allez même pas jusqu'à lier l'interdiction à une sanction : quel aveu ! Vous ne définissez pas la violence contre laquelle vous prétendez lutter. On imagine très mal, dans les faits, comment cette loi pourrait être appliquée. Mais je préfère conclure sur une note positive et constater qu'au-delà du texte, nous pouvons partager une attention et une exigence. La majorité, par la voix de son allié, le MODEM, parle aujourd'hui de droit de l'enfant : nous nous en félicitons naturellement. C'est pour nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

un sujet qui témoigne de la conception que nous avons de notre société, de son présent et de son avenir. De quoi parlons-nous ? Nous parlons de violences faites à des enfants. Parce qu'elles sont commises sur des enfants, elles sont depuis toujours minimisées et jugées sans conséquences négatives – mais comme toute violence, cela n'est pas le cas. Comment peut-on concevoir qu'une violence puisse avoir une vertu éducative ? C'est tout le contraire. Ce texte est utile. Il est utile parce qu'il nous faut concevoir autrement l'éducation des enfants ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Une collègue députée disait tout à l'heure à cette tribune qu'il y avait beaucoup de mauvaise foi à faire croire que cette proposition de loi confondrait les violences répétées envers les enfants avec une fessée occasionnelle. Mais s'il en est ainsi, alors nous pouvons arrêter la discussion : je pense que tout le monde sera d'accord. Personne n'aurait l'idée ici de cautionner ou de justifier des violences régulières envers les enfants. J'ai même entendu en commission parler d'actes de barbarie ! Le problème est là : votre proposition de loi veut légiférer sur ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlice Thourot :

La proposition de loi soumise à notre examen vise à modifier l'article 371-1 du code civil relatif à l'autorité parentale et aux modalités de son exercice, en précisant que parmi les devoirs qui la composent figure celui de s'abstenir des violences physiques ou psychologiques à l'égard de l'enfant. Pour mémoire, voilà ce que l'article 371-1 du code civil expose dans sa rédaction actuelle : « L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlice Thourot :

Comme vous l'avez compris, chers collègues, il ne s'agit évidemment pas, aujourd'hui, de s'immiscer dans la vie des familles, mais bien de choisir et d'affirmer ce choix de société, une société qui acte et considère le fait que l'éducation, ce n'est pas la violence. J'espère qu'il y aura aujourd'hui un consensus au sein de l'hémicycle pour l'affirmer.