Interventions sur "virus"

1096 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...re, que le Gouvernement adresse au Parlement un rapport chiffré sur l'efficacité de l'application Tous Anti-Covid chaque mois à compter de la promulgation de la présente loi. Pour éviter de répéter le fiasco de l'application StopCovid, il convient de contrôler davantage les dispositifs numériques qui seront adoptés, dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, pour lutter contre la propagation du virus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

Mme la ministre et M. le rapporteur l'ont bien expliqué : notre pays était déjà dans un régime transitoire et, si celui-ci permet, comme son nom l'indique, de passer d'un état à l'autre, il n'en demeure pas moins qu'un virus, une épidémie ne disparaissent hélas pas du jour au lendemain – ce que nous vivons actuellement nous le prouve. C'est bien pourquoi notre pays repasse en état d'urgence sanitaire. On a beaucoup évoqué depuis le début de ce débat notre fonction de représentation des Françaises et des Français. Parmi eux, il y a aussi ceux qui sont aujourd'hui dans les hôpitaux. C'est une situation de crise grave, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

...igné, l'article 2 ne fait qu'instaurer un état d'exception de façon quasi permanente, et ce jusqu'au 1er avril. Dès lors, vous devriez, dans un souci de cohérence – c'était d'ailleurs l'objet d'un des amendements défendus par Jean-Christophe Lagarde – être plus clairs avec nos concitoyens et leur dire que la situation sanitaire ne s'améliorera pas avant le 16 février, que la circulation active du virus se prolongera sans doute jusqu'au mois d'avril et que c'est donc l'état d'urgence sanitaire qui doit être instauré jusqu'à cette échéance. C'est de cette nécessité que nous devrions à nouveau débattre en janvier, lorsque la connaissance de la situation épidémique sera meilleure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...s'agit pas simplement de se positionner en tant qu'expert. De nombreuses controverses existent en effet parmi les juristes, par exemple concernant le statut juridique quelque peu bancal du régime dont nous débattons – certains juristes parlent de « zone grise » – et que vous souhaitez faire revenir par la fenêtre à travers l'article 2. De nombreux débats agitent également les scientifiques sur le virus et son évolution. L'enjeu n'est donc pas, ici, d'opposer les expertises, mais de prendre nos responsabilités en tant que parlementaires, pour juger de l'opportunité de telle ou telle mesure. Plus nous pourrons le faire ensemble et de manière concertée, plus le pays sera capable de réagir à une situation dont chacun s'accorde à dire qu'elle est changeante. Or ce que vous proposez, c'est de nous p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

… notamment ceux qui travaillaient sur les souches concernées, se sont scandalisés qu'on ait coupé les budgets de recherche sur les virus de ce type.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...esures nécessaires dans le temps imparti de cette période transitoire ? En outre, le présent article autorise le Gouvernement, dans les conditions prévues à l'article 38 de la Constitution, à prendre par ordonnances toutes ces mesures, qui relèvent du domaine de la loi. Une fois de plus, nous sommes en droit de nous demander à quoi sert le Parlement. Tout à l'heure, j'ai évoqué les Lumières. Le virus de la covid-19 nous empêchera à Strasbourg de faire vivre et de partager le marché de Noël, ce qui n'est jamais arrivé depuis le Moyen-Âge, depuis l'an 580 !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...sques, lorsque vous vous êtes retrouvés à court, plutôt que de dire qu'il fallait s'en passer ! C'est un choix : vous avez le choix de gouverner seuls, ou avec les gens. Or ce que je pressens, aujourd'hui, c'est que de la même façon que la crise des gilets jaunes a commencé avec le prix du carburant et s'est terminée par une mise en cause de la Ve République, la crise actuelle a commencé avec un virus et se terminera par la même mise en cause.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

J'en demande donc le retrait ; à défaut, avis défavorable. Le virus trouble beaucoup la vie des Français mais je n'ai lu nulle part qu'il affectait le service public de l'eau au point qu'il nous faille légiférer en urgence sur la question. Cette question est suffisamment importante pour être traitée avec le sérieux qu'elle mérite. Un groupe de travail y réfléchit au sein de l'Assemblée ; laissons-lui le temps de rendre ses conclusions. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk :

Je ne peux pas vous laisser dire ça. Nous sommes en train de discuter de l'importance de débattre ici et vous citez 60 Millions de consommateurs ! Je vous rappelle qu'il y a une commission d'enquête sur tout ce qui concerne le coronavirus – je suis bien placé pour vous en parler puisque c'est moi qui la préside. On aimerait d'ailleurs vous y voir plus souvent, vous qui n'y venez jamais. Il serait plus intéressant de participer à nos débats plutôt que de vous fonder sur 60 Millions de consommateurs. Malgré ce que votre collègue prétendait tout à l'heure sur la question des masques, cette commission n'a encore rendu aucune conclusi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia :

Ils ne sont pas morts d'un d'un « petit virus », comme j'ai pu l'entendre, mais d'un virus terrible, qui se propage encore trop vite dans notre pays, et qui tue. Oui, il nous faut agir et donner au Gouvernement les moyens de prendre toutes les mesures nécessaires et proportionnées. C'est ce que nous avons fait aujourd'hui, en responsabilité. Pour autant, nous ne renonçons pas à notre pouvoir de contrôle, qui, nous l'avons montré ces dernier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

...vernement comme la représentation nationale, sans aucune désinvolture, contrairement à ce que l'on a pu entendre. Ce régime d'exception est encadré ; nous aboutissons à un texte équilibré et protecteur de nos concitoyens. Je voudrais remercier M. le rapporteur pour son travail, qu'il a su mener extrêmement rapidement. Je remercie aussi tous ceux qui ont participé à ces débats. La propagation du virus est inquiétante, et elle appelle une réponse forte et rapide. C'est pourquoi le groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés votera ce projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...et l'état d'urgence sanitaire. Ce qui nous inquiète, en revanche, ce sont les fortes limitations que ce texte impose à certaines libertés fondamentales, ainsi que la suppression de consultations et de contreparties, pourtant des règles tout à fait ordinaires de notre vie en société. Nous ne sommes pas persuadés que la suppression de ces contreparties soit de nature à faciliter la lutte contre le virus, surtout si celle-ci doit durer des mois. Ce qui nous gêne, c'est que, s'il y a urgence à agir, il n'y a pas d'urgence absolue à agir seul.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Monsieur le Premier ministre, vous avez dû, lorsque vous étiez en fonction, gérer la crise la plus grave qu'a connue notre pays, et le reste du monde avec lui, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Vous avez dû, avec votre gouvernement, prendre des décisions difficiles, parfois dans l'urgence, en fonction de données sur l'épidémie et sur le virus incertaines et évolutives. Nous sommes animés par la volonté d'y voir plus clair sur ces événements et sur leur gestion. Je vous remercie de partager avec nous le bilan rétrospectif que vous pouvez en dresser avec quelques mois de recul. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Borowczyk, président :

Vous avez souvent rappelé le caractère évolutif de la connaissance du virus, donc des informations dont vous disposiez pour prendre des décisions. J'aimerais vous interroger sur deux points. D'après le rapport d'étape du professeur Pittet, il est probable que plusieurs capteurs de détection de l'épidémie ont mal fonctionné. J'aimerais connaître votre opinion à ce sujet, et le niveau d'information dont vous disposiez. M. Grégory Emery lors de son audition a fait état de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Démoulin :

...de la crise : la santé avant tout. C'est une première dans l'histoire de l'humanité. Mais nous avons aussi quelques raisons d'être pessimistes, car cette crise sanitaire a renforcé la méfiance, le rejet d'une partie des citoyens vis‑à‑vis de toute forme d'institution. Dans une société de l'immédiateté, nous devons accepter que la communauté scientifique progresse lentement dans sa connaissance du virus. Ce climat anxiogène est alimenté par les chaînes d'information et les réseaux sociaux. Pendant cette crise, on a pu remarquer un volume de fake news toujours plus important et des pseudo‑spécialistes qui ont prospéré. Difficile de s'y retrouver quand la parole d'un expert semble compter autant que celle d'un commentateur. Résultat : les discours populistes et complotistes ont gagné du terrain d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont :

...ours surpris d'entendre des personnes sans connaissances médicales donner des avis, souvent contradictoires. Mais cette cacophonie politique et médicale n'est pas de nature à rassurer la population, qui ne comprend plus et ne croit plus. Pour y voir plus clair, il faut replacer les décisions dans leur contexte. Aussi, pouvez-vous nous dire quelles étaient vos informations et votre connaissance du virus lors des principales étapes de vos prises de décision, en particulier sur le port du masque, le confinement et le déconfinement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Vous invitez tout le monde à comprendre qu'il est acteur. Je le pense profondément : chacun doit comprendre ce qu'il doit faire et donner du sens à ce qu'il fait, mais il est indispensable de transmettre un message clair et cohérent. Tel n'a pas été le cas. Le 27 février, vous déclariez : « Le stade 1, c'est celui dans lequel nous sommes encore. Le virus n'est pas en circulation générale dans la population, comme c'est le cas pendant une épidémie de grippe, par exemple. » Au même moment, le directeur général de l'OMS expliquait que « la fenêtre de tir se rétrécit, ce virus est l'ennemi public numéro 1 et il n'est pas traité comme tel. » N'aviez-vous pas conscience du danger à la fin du mois de février ? Pourquoi ce manque d'anticipation, alors q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'alinéa 1er de l'article 1er de la loi du 9 juillet 2020 dispose que le Premier ministre peut « réglementer ou, dans certaines parties du territoire dans lesquelles est constatée une circulation active du virus, interdire la circulation des personnes et des véhicules, ainsi que l'accès aux moyens de transport collectif et les conditions de leur usage et, pour les seuls transports aériens et maritimes, interdire ou restreindre les déplacements de personnes et la circulation des moyens de transport, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé ...