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Le virus du Covid-19 peut être mortel, nous le savons, et nos pensées se tournent vers les familles endeuillées. Mais l'isolement, la solitude, la tristesse, et la privation de contacts avec les proches sont aussi des poisons mortels. Hier, le chiffre de 7 752 personnes décédées dans les EHPAD de notre pays a été révélé ; dans mon département, les Hauts-de-Seine, ce ne sont pas moins de 600 décès que nou...
...litaires qui ont répondu présent pour soulager les hôpitaux civils, transférer les malades, rechercher des solutions innovantes ou venir en aide aux outre-mer par l'envoi de deux porte-hélicoptères. Le service des santés des armées a su s'adapter, notamment à Mulhouse où il a réalisé un magnifique exploit. Enfin, je salue nos collègues élus engagés dans la réserve sanitaire et ceux touchés par le virus. L'opération Résilience, qui assure la coordination des moyens militaires, porte bien son nom : cette capacité à résister aux chocs et aux attaques, à les surmonter et à continuer d'aller de l'avant. Cette opération s'ajoute aux missions traditionnelles des armées, dans le cadre des opérations extérieures ou pour la permanence de la posture nucléaire. J'ai aussi une pensée pour ces militaires él...
À l'initiative de l'agence de l'innovation de défense (AID), la DGA a publié le 19 mars un appel à projets visant à lutter contre la pandémie dans les domaines de la protection des personnes, de la prise en charge médicale, de la détection de virus dans l'environnement ou encore de la facilitation du déploiement d'hôpitaux de campagne. Au-delà de la lutte contre le Covid-19, les projets retenus pourront également servir à faire face aux conséquences de l'utilisation de l'arme bactériologique dans un conflit. Cette opération coûtera 10 millions d'euros, ce qui peut sembler beaucoup par rapport aux 3 millions d'euros mobilisés par l'agence na...
J'adresse mes pensées émues aux familles et aux camarades des deux soldats du 5e RHC qui ont récemment trouvé la mort. Comme vous, Madame la ministre, j'estime qu'un militaire doit être en bonne santé pour accomplir sa mission, et que l'engagement de nos forces contre le coronavirus est essentiel. Alors que cette épidémie menace le monde entier, un autre fléau perdure, celui du terrorisme, que nos forces combattent en de nombreuses régions du monde, notamment au Sahel et au Levant dans le cadre des opérations Barkhane et Chammal. Les États africains déjà fragilisés voient eux aussi ce virus affaiblir davantage leur structure politique et sociale. Au Sahel, l'opération Barkha...
Grands dortoirs, sanitaires partagés, rampes communes : le Charles de Gaulle a été un lieu propice à la propagation du virus parmi ses 1 700 membres d'équipage. Mais ce cas est bien différent de celui du grand rassemblement évangélique en Alsace, en février dernier : les marins sont tous identifiés et il est possible de les tester afin de limiter les risques de contamination à leur retour. Envisagez-vous de mener une étude épidémiologique plus approfondie afin d'évaluer la contagiosité à bas bruit ? Est-il possible d'a...
Dans de nombreux pays, les armées ont été mises à contribution dans la lutte contre le virus. La survenance d'une crise sanitaire est-elle susceptible de figurer au rang des scénarios envisagés par les états-majors coopérant au sein de l'Initiative européenne d'intervention, créée en 2018 ? Une telle crise renforce-t-elle les arguments en faveur de l'instauration d'un Conseil de sécurité européen ? Des discussions sont-elles en cours à cet effet ?
La Chine a-t-elle réussi à neutraliser ou à diminuer nos capacités opérationnelles grâce à un virus ?
...i devront être mis à contribution ont été passés en revue. Un choix devra être fait entre deux stratégies de déconfinement fort différentes, voire opposées : l'une repose sur un vaccin et un déconfinement très prudent, progressif, avec le moins de contagion possible ; l'autre repose sur l'indisponibilité d'un vaccin et vise une immunité de groupe naturelle qui sera obtenue en laissant circuler le virus aussi librement que possible parmi les personnes à bas risque. L'élément décisif est la perspective d'un vaccin, qui peut s'inscrire dans un temps long, avec des laboratoires qui ont intérêt à exagérer leur capacité à mettre au point un vaccin rapidement pour répondre aux attentes mondiales. Les ingrédients sont réunis pour que le choix ne se fasse pas dans un environnement serein.
...é qu'il faut travailler à améliorer la centralisation des données bibliographiques et médicales. Les remontées d'information par les hôpitaux, notamment en France, sont extrêmement lentes si bien qu'il est difficile de disposer rapidement d'un tableau statistique des cas cliniques. Plus préoccupant est le fait qu'il existe de plus en plus d'arguments suggérant que l'immunité induite par le coronavirus est faible. Si ces indications sont confirmées, cela aura des conséquences importantes en termes de protection populationnelle ou d'espoir de disposer d'un vaccin efficace, ainsi qu'en matière de signalisation des personnes infectées et de risque de rechute à la fois individuelle et collective. Il faut donc être très vigilant quant aux messages politiques à faire passer ; par exemple, il est diff...
...ymptôme et a-t-on une idée précise de la stratégie de test à grande échelle qui serait la plus efficace ? En sait-on plus sur la possibilité d'une recontamination qui pourrait être associée à une faible immunisation? Qu'en est-il de l'entreprise canadienne qui avait décelé l'apparition de l'épidémie avant même sa révélation par les autorités chinoises ? S'agissant de l'étude de la propagation du virus, un projet construit autour de l'institut IPSOS vise à évaluer précisément l'étendue des contaminations en région parisienne. Sa méthode consiste à contacter un échantillon représentatif aléatoire de 8 000 personnes par téléphone et courrier, afin de les questionner et les inviter à passer un test sérologique. C'est un processus qui demande du temps, d'autant que les tests sérologiques n'ont touj...
...: bénigne, grave ou biphasique – où une amélioration des symptômes est suivie d'une aggravation subite et violente causée par un emballement du système d'immunitaire. Les facteurs de risque commencent à être mieux identifiés : maladies cardiovasculaires, obésité, diabète…, etc. d'où l'importance de continuer le suivi clinique de cohortes. Une deuxième partie concerne les modes de transmission du virus, avec une documentation plus précise d'une transmission par aérosols. Cela met en évidence l'importance particulière d'une surveillance des ensembles confinés comme les EHPAD, les prisons, etc. Elle peut se heurter à des contraintes administratives, qu'il faut renverser pour faire face à cette situation d'urgence. La troisième partie s'intéresse à la protection offerte par le système immunitaire...
...ai moi-même nommé membre de ce conseil, pour l'Assemblée nationale, M. le professeur Jean-Laurent Casanova. Le Conseil scientifique a rendu sept avis publics, dans lesquels il a d'abord recommandé des mesures de restriction de la vie sociale, puis, devant l'évolution de l'épidémie, un confinement généralisé strict et national, et plus récemment une évolution de la stratégie de dépistage du coronavirus SARS-Cov-2, en établissant en particulier une prise en charge complète des suspicions d'infection dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Madame la directrice générale, vous êtes à la tête de Santé publique France, issue de la fusion en 2016, notamment, de l'Institut de veille sanitaire (InVS), de l'Institut national d'éducation et de prévention pour la sa...
...sont pas ? N'est-ce pas trop tard lorsqu'un cas est déjà confirmé dans l'établissement ? J'aimerais également entendre M. le président du Conseil scientifique sur la réouverture annoncée des écoles. Nous la souhaitons tous, mais elle pose néanmoins question. Si les écoles ont été fermées les premières, c'est, nous a-t-on dit, parce que les enfants étaient de potentiels vecteurs de propagation du virus. Disposons-nous aujourd'hui de nouvelles données ou études pour démontrer l'inverse et justifier une réouverture progressive à compter du 11 mai ? Comment l'envisager ? Par classes d'âge ? Quid des écoles maternelles, où la gestion des gestes barrières est malaisée ? Recommandez-vous le port obligatoire du masque pour les enseignants, voire un certain nombre d'élèves ? Préconisez-vous une réouver...
...la phase 1 de ces essais est en cours, et le recrutement de volontaires pour la phase 2 a commencé le 9 avril. À ce stade, est-il possible d'analyser certains résultats de cette expérience ? De quelle manière la France collabore-t-elle avec la Chine ? Les recherches scientifiques sont-elles menées de manière conjointe ? D'autres équipes chinoises développent des projets de vaccins utilisant des virus de grippe atténués ou des acides nucléiques. Ces produits sont en cours d'évaluation ou testés sur des animaux. Disposons-nous d'informations supplémentaires à ce sujet ? Enfin, concernant non pas les vaccins mais les tests, les territoires ultramarins ne pourraient-ils pas faire office de territoires pilotes ou d'expérimentation en matière de dépistage massif, compte tenu de leur caractère insu...
...e reprendre massivement le travail. Si les tests sont réservés aux personnes présentant des symptômes, et compte tenu du nombre de masques disponibles, est-il raisonnable de renvoyer la plupart des Français au travail eu égard aux risques de contamination ? Enfin, on a dit que les personnes fragiles seraient appelées à rester confinées, dans la mesure où elles sont plus sensibles que d'autres au virus. Cette restriction concerne non seulement les personnes âgées de plus de 65 ans, mais également les personnes atteintes de maladies de longue durée, qui ne retourneront donc pas travailler. Ne doivent-elles pas craindre la réaction de leur employeur ?
...vis soient rendus publics en temps utile, c'est-à-dire en temps réel, pour mieux éclairer les choix de l'opinion citoyenne et répondre véritablement aux besoins de la démocratie sanitaire ? Encore à l'automne, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) nous avait alertés sur la menace potentielle de nouvelles pandémies virales, liées en particulier à l'émergence ou à la résurgence de virus respiratoires, ainsi que sur la nécessité de renforcer la recherche. Pour quelle raison ces alertes, déjà lancées par le CNRS en 2014 dans son rapport de conjoncture – il y était écrit que les projections de la mortalité pour les décennies à venir apparaissaient terrifiantes en matière de pandémies – n'ont-elles pas été mieux prises en compte, tant pour les stocks de matériels que pour la veille ...
...rait, selon vous, que la multiplication des tests sérologiques ne serve à rien : en l'état des connaissances scientifiques, on n'est pas sûr que ces tests pourraient complètement révéler l'immunité des individus, par la présence d'anticorps, ni même la protection contre la récidive. Sur ce point crucial pour l'avenir, nous sommes en pleine incertitude. À défaut de savoir comment se débarrasser du virus, nous n'aurions donc pas d'autre choix que de nous préparer à vivre avec durablement. Vous ai-je mal compris ?
...me vague épidémique. Les pays fortement touchés au départ et ayant réalisé un dépistage massif, comme la Corée du Sud, ont réussi à réduire de manière très rapide l'épidémie sans mesure de confinement drastique. Malheureusement, en France, nous n'avons ni pu ni voulu faire ce choix en début de crise. Nous avons même limité le nombre de tests dans les EHPAD, au coeur de la crise, alors même que le virus y circulait. Le dépistage massif étant incontournable dans le cadre du déconfinement, j'espère qu'on ne fera pas comme pour les masques : qu'étant dans l'incapacité de tester massivement, on ne nous dira pas que c'est inutile… Les Français ne l'accepteraient pas une seconde fois. Le ministre des solidarités et de la santé semble indiquer que seuls les cas symptomatiques seront dépistés. Quid al...
...els, des masques et des tests qui ont fait défaut au début de la crise, ce qui permettrait, en quelque sorte, de revenir mieux armé ? Comment s'articulent le confinement, le port du masque, la massification des tests, le traçage et l'immunité collective ? Un néophyte comme moi croit comprendre qu'à défaut de traitement ou de vaccin, c'est l'immunité collective qui peut enrayer la propagation du virus. Il faudrait une immunité de l'ordre de 60 % de la population, ce dont nous sommes loin, et trop de confinement empêcherait de bâtir cette immunité collective. D'où ma question : y a-t-il une stratégie de construction de l'immunité collective consistant à déconfiner les plus jeunes – les enfants étant à faible risque de complications – et leurs parents en bonne santé, dans le but d'accroître la c...
...in à couverture incomplète ? Des traitements sont testés dans l'ensemble de l'Union européenne. Dans quel délai pourrait-on disposer, si jamais cela arrive, de traitements pour soigner les gens en ville plutôt qu'à l'hôpital, ou en tout cas pour éviter les formes graves, et accélérer le déconfinement ? Pour effectuer au mieux les gestes barrières, il faut comprendre. Sait-on combien de temps le virus reste actif, au point d'être transmis, sur une surface non vivante ? Sait-on combien de temps avant l'apparition des symptômes une personne est contagieuse, et combien de temps elle le reste après avoir été guérie ? On entend de tout, et sans doute beaucoup de choses fausses. Vous semblez penser qu'un patient guéri peut à nouveau contracter le virus : redevient-il alors contagieux ? Les individus...