Publié le 18 juillet 2018 par : M. Vallaud, M. Aviragnet, Mme Bareigts, Mme Biémouret, Mme Manin, Mme Vainqueur-Christophe, Mme Victory, Mme Battistel, M. Bouillon, M. Jean-Louis Bricout, M. Carvounas, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Letchimy, Mme Pau-Langevin, Mme Pires Beaune, M. Potier, M. Pueyo, M. Pupponi, Mme Rabault, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier.
I. – Supprimer l'alinéa 2.
II. – En conséquence, supprimer les alinéas 42, 52 et 66.
En monétisant le CPF, contre l'avis unanime des syndicats,vous dites vouloir libérer les salariés et offrir plus de droits. C'est surtout l'avènement du Do it yourself ! Dans les faits pourtant dans ce nouveau système le coût moyen d'une formation sera de 14 euros de l'heure alors qu'il est aujourd'hui de 32 euros.
La monétisation du CPF n'est pas une idée neuve. Elle est un un facteur d'isolement des salariés face à l'offre de formation et non pas comme le disent ses promoteurs un moyen de « choisir leur formation en toute liberté ». Cette liberté ne sera qu'illusoire car votre système va surtout permettre de développer une concurrence acharnée entre les organismes avec des campagnes publicitaires agressives.
En moyenne, 500 euros équivalent donc à 13 heures, à comparer aux 24 heures d'aujourd'hui. Dans ces conditions, annoncer que les droits des salariés seront plus importants est un mensonge.
C'est pourquoi nous proposons de supprimer cette monétisation.
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