Publié le 27 novembre 2018 par : Mme Sage, Mme Auconie, M. Becht, M. Benoit, M. Bournazel, M. Guy Bricout, M. Christophe, Mme de La Raudière, M. Demilly, Mme Descamps, Mme Frédérique Dumas, M. Dunoyer, Mme Firmin Le Bodo, M. Gomès, M. Meyer Habib, M. Herth, M. Lagarde, M. Ledoux, Mme Lemoine, M. Leroy, Mme Magnier, M. Morel-À-L'Huissier, M. Naegelen, Mme Sanquer, M. Vercamer, M. Villiers, M. Warsmann, M. Zumkeller.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Alors que les cancers cancers chez l'enfant augmentent de 1 à 2% par an depuis 20 ans selon diverses études internationales, il est indispensable aujourd'hui de soutenir la recherche épidémiologique afin de tenter de mieux comprendre l'origine de ces cancers.
Des pistes d'explications existent, notamment grâce à des études scientifiques trop peu nombreuses. Ainsi par exemple, selon les études, on note une augmentation du risque de leucémie de 54 (Turner, 2010) à 60% (Van Maele-Fabry, 2010) pour les enfants dont la mère a été exposée à des pesticides (particulièrement des insecticides et des herbicides) pendant la grossesse. De même, il existe un lien de corrélation entre la survenance d'un cancer chez un enfant et le tabagisme passif ou encore avec la proximité du lieu d'habitation à de grands axes routiers.
Cet amendement vise donc à augmenter substantiellement la base des échantillons sur lesquels des examens biologiques pourront intervenir, tels qu'analyses de cheveux et du sang, afin d'évaluer le taux de toxiques et de polluants de tous ordres et détecter ainsi des facteurs de risques. Potentiellement, ce sont 12500 enfants et adolescents qui pourraient participer à cette étude et permettre donc de consolider les théories environnementales évoquées.
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