Publié le 25 janvier 2019 par : M. Dive, M. Cinieri, M. Viala, M. Le Fur, M. Cordier, M. Leclerc, M. Brun, M. Bony, M. Pierre-Henri Dumont, M. Sermier, M. Rémi Delatte, Mme Brenier, M. Masson, M. Quentin, M. Gosselin, M. Reiss, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, M. Door, Mme Meunier, M. Bazin, M. Abad, M. Descoeur, Mme Corneloup, M. Rolland, M. de Ganay, Mme Poletti.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Les zones rurales connaissent une désertification des services publics de plus en plus importante. Très souvent, les écoles sont, avec les mairies, les derniers relais de service public.
Pour garantir une scolarité de qualité et éviter la multiplication des classes à plusieurs niveaux, de nombreuses communes rurales font le choix du regroupement scolaire. Cette décision politique de bon sens s'accompagne, la plupart du temps, d'investissements lourds d'agrandissement ou de modernisation, malgré des contraintes budgétaires toujours plus fortes.
Aussi, il est proposé, pour une durée minimum de trois ans, le maintien des classes dans les groupes scolaires unifiés, pour les communes de moins de deux-mille-cinq-cents habitants. Cette mesure permettra à la fois de faciliter l'éducation et maintenir la vitalité dans nos petites communes, premières victimes de la disparition de nos services publics.
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