Publié le 9 mars 2019 par : M. Door, M. Lurton, M. Bazin, M. Kamardine, M. Menuel, Mme Valérie Boyer, Mme Duby-Muller, Mme Bassire, M. Sermier, M. Cattin, Mme Levy, M. Reiss, M. Brun, M. Le Fur, M. Masson, Mme Corneloup, M. de Ganay, M. Pierre-Henri Dumont, M. Bony, M. Grelier, Mme Louwagie, M. Rolland, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Deflesselles, M. Viala.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Les programmes d'éducation thérapeutique apprennent aux personnes atteintes de maladie chronique à modifier leurs habitudes de vie et se soigner en toute autonomie.
Leur efficacité, que ce soit en termes de baisse de ré-hospitalisation, de diminution des complications de la maladie ou encore d'amélioration de l'adhésion des patients à leur traitement, a été démontrée depuis des années par de nombreuses études médicales, au niveau national et international. Les programmes d'éducation thérapeutique engendrent de facto une diminution conséquente des couts directs et indirects pour l'Assurance Maladie.
Ces avancées se constatent pour de nombreuses pathologies comme le diabète, la BPCO, l'hypertension ou encore les maladies cardio-vasculaires et s'inscrivent pleinement dans la prévention, dont le développement est prôné dans la stratégie de transformation du système de santé.
Il s'agit ainsi de permettre aux établissements de santé, bénéficiant d'une équipe pluridisciplinaire formée, de disposer des moyens nécessaires pour mettre en place cette prévention secondaire, primordiale pour aider les patients à éviter la survenance d'épisodes aigus de la maladie, facteur de coûts de prise en charge élevés.
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