Publié le 17 mars 2019 par : M. Morenas, Mme Gayte, Mme Riotton, M. Zulesi, Mme Marsaud, M. Damaisin, Mme Tuffnell, Mme O, Mme Le Feur, Mme Josso, M. Cesarini, M. Girardin, M. Testé, Mme Le Peih, Mme Lenne, M. Haury, M. Cellier, M. Claireaux, Mme Errante, Mme Françoise Dumas, M. Buchou, Mme Sarles, Mme Bureau-Bonnard, Mme Kuric, M. Damien Adam.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le présent amendement a pour objet d'effacer, à termes, la précarité menstruelle dans notre pays.
C'est un sujet assez peu évoqué et qui touche, cependant, des milliers de jeunes filles et leurs familles. Celles-ci sont, en effet, dans l'impossibilité de se fournir en protections hygiéniques faute de moyens financiers.
Certaines jeunes filles manquent même parfois l'école car elles n'ont pas accès aux protections hygiéniques qui leur permettraient de s'y rendre pendant leurs périodes de menstruation.
Pouvoir se protéger est aussi, et d'abord, un évident enjeu de santé publique. C'est un enjeu de promotion et d'éducation à la santé comme à l'hygiène.
Des solutions isolées ont déjà été mises en place mais restent insuffisantes par manque de politique globale volontariste.
C'est pourquoi, il me paraît indispensable que le législateur apporte enfin des solutions afin de pallier la précarité menstruelle.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.