Organisation et transformation du système de santé — Texte n° 1767

Amendement N° 2059 (Irrecevable)

Publié le 17 mars 2019 par : M. Nilor, Mme Bello, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, M. Lecoq, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc, Mme Maud Petit, M. Serva, M. Mathiasin.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

Depuis 2011, la Haute Autorité de Santé (HAS) reconnait pour les patients atteints de pathologies chroniques le bénéfice de la prescription d'activités physiques adaptées comme thérapeutique non médicamenteuse.

La Martinique et la Guadeloupe sont particulièrement impactées par un vieillissement sans précédent de la population.

A titre d'illustration, en Martinique, l'indice de vieillissement (rapport de la population des 65 ans et plus, sur la population des moins de 20 ans) s'élève donc à 87,8 % en 2017 contre 47,3 % en 2005.

Ce même indice s'établit à 80,1 % pour la France entière. Alors que l'écart entre les deux géographies était inférieur à 1 % en 2016, celui-ci dépasse 7 % en 2017, témoignant ainsi d'une accélération du vieillissement de la population martiniquaise.

Ainsi en Martinique d'ici 15 ans, une personne sur trois sera âgée de 60 ans et plus.

Singulièrement chez les personnes âgées, l'activité physique régulière, à condition qu'elle soit adaptée, permet de retarder de 7 à 10 ans la perte d'autonomie.

Dans les territoires insulaires fortement impactés par les problèmes liés à l'obésité, au diabète, à l'hypertension, aux cancers, il convient de mener des actions de santé ciblées et spécifiques.

Si la prescription du sport sur ordonnance a été récemment consacrée, l'expérimentation de la prise en charge par la Caisse Générale de Sécurité Sociale du coût lié à la pratique d'une activité physique et sportive, prescrite par un médecin dans la prévention ou le traitement de ces maladies, permettrait de remédier à cette situation.

En effet, cette expérimentation se justifie d'autant plus dans nos territoires qui ont été exposés à des facteurs ayant indéniablement favorisé le développement de ces pathologies au sein de la population.

Le coût de la prise en charge du vieillissement est au final plus onereux que celui d'une politique préventive ambitieuse, innovante et expérimentale de lutte contre la dépendance.

Il est aujourd'hui prouvé scientifiquement que les bienfaits de l'activité physiques sont multiples :- elle prévient, en le diminuant de moitié, le risque de développer un diabète de type 2 chez les personnes à risque- elle réduit de 45 % le risque de récidive dans le cancer du sein- elle améliore les symptômes de la fatigue dus à la chimiothérapie dans le cancer...La responsabilité de l'État étant reconnue dans ces scandales sanitaires, une prise en charge financière par l'État du coût lié à la pratique d'une activité physique et sportive comme « médicament » ne serait que juste réparation.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.