Publié le 31 août 2019 par : M. Potier, M. Bouillon, Mme Battistel, M. Garot, Mme Biémouret, M. Aviragnet, Mme Bareigts, M. Jean-Louis Bricout, M. Carvounas, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, M. Faure, M. David Habib, M. Hutin, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Letchimy, Mme Manin, Mme Pau-Langevin, Mme Pires Beaune, M. Pueyo, Mme Rabault, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, Mme Victory, les membres du groupe Socialistes apparentés.
Après l’alinéa 12, insérer l’alinéa suivant :
« Elle suppose la création d’une taxe d’empreinte carbone aérienne applicable aux vols pour lesquels une alternative ferroviaire comparable existe et l’affectation du produit de cette taxe à l’AFITF. »
Cet amendement prévoit, lorsqu’une alternative ferroviaire comparable existe à l’avion, qu’une écotaxe aérienne s’ajoute au prix du billet acquitté par le passager aérien. Cette taxe pourrait correspondre à 20 % du prix moyen du billet de train sur le même trajet. Celle-ci ne s’appliquerait que lorsque la durée du trajet en train n’est pas excessivement plus longue que celle du trajet en avion. Elle s’appliquerait ainsi à un Paris-Marseille par exemple mais pas à un Paris-Biarritz. Le produit de cette taxe serait reversé à l’AFITF.
Lorsque cette idée avait été présentée, sous forme d’amendement, par les députés Socialistes & apparentés lors de la 1ère lecture du projet de loi d’orientation des mobilités, le Gouvernement s’y était opposé.
Depuis l’examen en 1ère lecture de ce texte, le Gouvernement a annoncé la création d’une écotaxe sur les billets d’avion pour les vols au départ de la France. Si nous ne pouvons qu’être d’accord avec l’esprit de cette proposition, nous dénonçons la méthode de gribouille du Gouvernement, et son décalage permanent entre les paroles et les actes en matière d’écologie.
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