Publié le 4 octobre 2019 par : M. Cellier, M. Batut, M. Cazenove, Mme De Temmerman, M. Gaillard, M. Haury, M. Houlié, M. Matras, Mme O'Petit, Mme Rossi, Mme Sarles, M. Sommer, Mme Tiegna.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le projet de loi de finances pour 2020 modifie l’architecture du crédit d’impôt transition énergétique (CITE). Dès 2020, les ménages modestes et très modestes recevront une prime. La même mesure sera applicable aux ménages aux revenus dits intermédiaires en 2021, le crédit d’impôt demeurant pour une année supplémentaire.
Le projet de loi, tel que rédigé, est incohérent avec la mise en place d’un montant forfaitaire de prime et de crédit d’impôt spécifique à chaque équipement, matériel, appareil ou prestation éligible, qui incitera les ménages à se tourner vers les équipements et gestes les plus performants. En effet, si l’on prend une personne seule qui voudrait, par exemple, faire installer une chaudière à alimentation automatique fonctionnant au bois ou autres biomasses performante, elle ne pourra bénéficier que d’une somme de 2 400 € (plafond) au titre du CITE alors que le montant maximal du crédit d’impôt pour cet équipement est de 4 000 €.
De plus, si un ménage souhaite engager une rénovation performante complète, il apparaît que le plafond sera très vite atteint.
Dans les deux cas, cette mesure est peu incitative et risque d’orienter les ménages vers les solutions les moins performantes.
Cet amendement est un amendement de repli qui vise ainsi à établir des plafonds d’aide plus élevés à 4 000 € pour une personne célibataire, veuve, ou divorcée et, par cohérence, à 8 000 € pour les couples ainsi que la majoration pour personne à charge de 120 à 200 €.
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