Publié le 17 octobre 2019 par : Mme Victory, Mme Pires Beaune, M. Jean-Louis Bricout, M. David Habib, Mme Rabault, M. Juanico, Mme Manin, Mme Tolmont, M. Aviragnet, Mme Bareigts, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Bouillon, M. Carvounas, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, M. Faure, M. Garot, M. Hutin, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Letchimy, Mme Pau-Langevin, M. Potier, M. Pueyo, M. Saulignac, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud.
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Enseignement scolaire public du premier degré | 240 000 000 | 0 |
Enseignement scolaire public du second degré | 0 | 0 |
Vie de l'élève | 0 | 0 |
Enseignement privé du premier et du second degrés | 0 | 0 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale | 0 | 240 000 000 |
Enseignement technique agricole | 0 | 0 |
TOTAUX | 240 000 000 | 240 000 000 |
SOLDE | 0 |
Le 25 avril 2019, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de limiter le nombre d’élèves par classe à 24 entre la grande section de maternelle et le CE1 et d’élargir cette mesure au-delà de l’éducation prioritaire. Cet axe nous parait primordial puisque l’on sait que 70 % des enfants en difficulté scolaire ne sont pas scolarisés en REP et REP+. Il convient donc d’étendre la mesure à l’ensemble des territoires.
Si nous saluons cette annonce, il s’agit désormais de la mettre en œuvre. Au total, il est estimé que l’application de cette mesure nécessiterait la création de 10 000 postes d’enseignants supplémentaires, soit 3300 postes par an d’ici la fin du quinquennat.
Or, le présent projet de loi de finances ne prévoit la création que de 440 postes d’enseignants dans le premier degré public. Ces créations sont donc largement insuffisantes pour répondre à la promesse présidentielle.
Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés propose donc de créer 3000 postes d’enseignants supplémentaires dans le 1er degré à la rentrée 2020.
Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la loi organique relative aux lois de finances, le législateur est contraint de compenser la dépense par un gage sur un autre programme de la mission concernée. Ce n’est évidemment pas notre intention et nous appelons le Gouvernement à lever le gage. Ainsi cet amendement procède à :
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