Publié le 31 janvier 2020 par : M. Viry, Mme Meunier, Mme Bonnivard, Mme Corneloup, M. Door, M. Hetzel, M. Fasquelle, M. Ramadier, Mme Levy, M. Bazin, M. Masson, Mme Poletti, Mme Brenier, M. de Ganay, Mme Trastour-Isnart, M. Bony, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Emmanuel Maquet, M. Aubert, M. Perrut, Mme Valentin.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La France compte actuellement 1,32 million de retraités qui disposent d’une pension au régime des non-salariés agricoles (les chefs d’exploitation, les conjoints de collaborateurs, les veufs).
Aujourd’hui, il y a un actif pour trois retraités agricoles (avec une moyenne d’âge s’établissant à 79 ans), constat qui place ce régime de retraite dans une situation pour le moins déficitaire en dépit des faibles pensions reversées (en moyenne à 740 euros net mensuel). Les retraités agricoles sont ceux qui touchent les pensions de retraités les plus faibles du pays. Aussi, 25% des retraités agricoles vivent en-dessous du seuil de pauvreté.
Le Projet de loi propose une revalorisation des pensions agricoles s’élevant à 1 000 euros net par mois mais uniquement pour les carrières complètes à partir de 2022 puis à 85% du SMIC à partir de 2025. Toutefois, cette mesure ne concernera que les futurs retraités, mesure qui pénalise les retraités agricoles actuels qui ne bénéficieront pas de cette réforme. L’extension de cette mesure à tous les retraités – actuels comme futurs – parait indispensable eu égard aux nombreuses situations de précarité.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.