Publié le 13 mai 2020 par : M. Dive, M. Le Fur, M. Brun, M. Hetzel, M. Forissier, M. Pierre-Henri Dumont, M. Fasquelle, Mme Genevard, Mme Valentin, M. Viala, M. Viry, M. Di Filippo, M. Breton, Mme Corneloup, M. Bazin, M. Minot, M. Door, M. de Ganay, M. Potier, M. Jumel, M. Cordier, M. Cinieri, M. Masson, M. Ramos, M. Ramadier, Mme Bazin-Malgras, Mme Bonnivard, Mme Anthoine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Dans le contexte actuel de crise sanitaire, les agriculteurs sont toujours mobilisés pour assurer leur production en vue de nourrir la population en dépit de plusieurs obstacles conséquents tel que le surstockage important des productions lié à une perte massive de débouchés : la fermeture de la Restauration Hors Foyers, et la fermeture des établissements et administrations publics qui avaient contracté des volumes avec les entreprises de plusieurs filières animales ou végétales. L’enjeu de redémarrer la RHF avec une préférence aux produits français est indispensable, en réponse à la crise de certaines productions. Privilégier l’approvisionnement français et éviter les importations lorsque la production française est en excès représentent aussi un acte de solidarité nationale avec les producteurs en crise. Rappelons que la crise risque de se prolonger bien au-delà de la crise sanitaire.
Dans un premier temps, compte tenu de la situation d’urgence, il pourrait être envisageable de mettre en place une expérimentation d’une durée de 18 mois, qui encouragerait à la passation de contrats publics, portant en particulier sur des denrées alimentaires françaises et/ou locales surgelées, qui seraient honorés à la sortie de la crise sanitaire. Cette expérimentation intègrerait la possibilité de privilégier une origine pour certains lots spécifiques dans le cadre de la commande publique au cours de l’année 2020 et 2021.
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