Publié le 6 février 2021 par : M. Lecoq, M. Brotherson, M. Bruneel, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, M. Dufrègne, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel, M. Serville, M. Wulfranc.
Après l’alinéa 95, ajouter l’alinéa suivant :
Si l’eau est un droit humain, elle n’en est pas moins un bien commun de l’humanité et du vivant. À ce titre, la France s’engage à lutter contre toute financiarisation de l’eau dans son territoire et lutte dans toutes les organisations internationales idoines contre ce phénomène au niveau mondial. La France reconnait le « principe de non-marchandisation » de l’eau. La France ne reconnaitra jamais d’indice boursier de l’eau comme prix de référence de cette ressource. Pour ce faire, elle met en place un ambassadeur thématique pour la ressource en eau.
La loi dans son écriture actuelle rappelle que l’eau est un droit, mais oublie de mentionner le fait qu’elle doit être un bien commun de l’humanité et du vivant. Il est également important de rappeler que la France se désolidarise explicitement de toutes les initiatives actuelles de financiarisation de l’eau comme cela est le cas en Californie ou en Australie, et qu’elle ne reconnaitra jamais le prix de l’eau comme pouvant être fixée en bourse. Il est également proposé de mettre en place un ambassadeur thématique sur cette question afin de répondre à la 16e recommandation du rapport de la mission d’information de Messieurs Petit et David sur le dérèglement climatique et les conflits.
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