Publié le 15 janvier 2018 par : Mme Louwagie, Mme Dalloz, M. Hetzel, M. Cordier, M. Cinieri, M. Sermier, Mme Valérie Boyer, M. Perrut, M. Nury, Mme Anthoine, M. Minot, M. Viala, Mme Genevard, Mme Poletti, M. Verchère, M. Straumann, M. Bazin, Mme Bazin-Malgras, M. de la Verpillière, Mme Meunier, M. Peltier, Mme Beauvais, M. Abad.
I. – Compléter l'alinéa 2 par les mots :
« de clarifier et d'harmoniser le régime des sanctions civiles applicables en cas d'erreur ou de défaut de ce taux, en veillant en particulier, conformément aux exigences énoncées dans la directive 2008/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2008 concernant les contrats de crédit aux consommateurs et la directive 2014/17/UE du Parlement européen et du Conseil du 4 février 2014 sur les contrats de crédit aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage résidentiel, à leur caractère proportionné au regard des préjudices effectivement subis par les emprunteurs ; ».
II. – En conséquence, supprimer les alinéas 3 et 4.
L'article 32 du projet de loi pour un État au service d'une société de confiance propose d'habiliter le Gouvernement à mettre en cohérence, rationaliser et proportionner les différentes sanctions civiles applicables en cas d'erreur ou de défaut de la mention du TEG et à exclure l'application du TEG aux clientèles professionnelles. Il s'agit de limiter l'application du TEG à ce qu'impose l'Europe, c'est-à-dire aux seuls particuliers et non pour le crédit aux entreprises pour lesquelles il n'est pas pertinent. Les dirigeants de TPE-PME demeurent attachés à ce TEG.
La disparition du TEG limiterait toute comparaison des offres bancaires, sachant que les frais sont souvent complexes à analyser. Face à ce risque de disparition, la Confédération des PME a mené une enquête auprès de ses adhérents sur leur appréhension du TEG. Les résultats sont basés sur 405 réponses et il en résulte que :
- 85 % des dirigeants prennent en compte le TEG quand ils empruntent,
- le TEG permet de comparer les offres pour 78 % des entreprises,
- qu'il est source de négociation pour près de 60 % des répondants.
Ces données démontrent tout l'intérêt que les entreprises portent à ce taux et qu'elles l'utilisent réellement. L'amendement propose de ne pas supprimer ce dispositif afin de ne pas pénaliser prioritairement les TPE-PME.
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