Les amendements de Cécile Untermaier pour ce dossier
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Mme Vichnievsky et moi-même ne nous sommes pas concertées, mais sommes finalement d'accord au sujet de la visioconférence, comme nous l'étions lors de l'examen du projet de loi « Asile et immigration ». Je le dis très sincèrement. Il se trouve que nous avons été choquées par les mêmes choses. Ce n'est pas rien ce dont nous parlons. Nous parlon...
Dans le cas où la visioconférence était simplement proposée, il s'agissait de prévoir que l'avocat soit avisé, le détenu pouvant ne pas mesurer toutes les conséquences de son usage. Je retire cet amendement, devenu sans objet dès lors que nous avons considéré que la visioconférence s'imposait au détenu pour lui signifier, le cas échéant, une p...
J'entends bien que le dispositif que je propose est complexe à mettre en place. Toutefois, il a été réalisé – et il est effectif pour toutes les élections – en Pologne et au Danemark. Je pense…
Je vous en prie, madame la ministre. J'apprécie votre spontanéité – il m'arrive également de céder à des élans de spontanéité !
Je crois, madame la ministre, que la commande du Président de la République n'a pas à figurer dans le texte d'une manière aussi caricaturale. Il a souhaité une émancipation, et serait certainement le premier à considérer comme intéressantes les initiatives du législateur. Ayons l'audace d'aller plus loin !
Le dispositif que vous avez conçu constitue, je le reconnais pleinement, une avancée. Mais cela ne nous empêche pas d'expérimenter l'installation d'un bureau de vote au sein de certains établissements. Cela ne va nullement à l'encontre des projets du Président de la République et du Gouvernement ! Cela satisferait même une exigence que le Prési...
Je ne comprends pas cette prudence excessive. Pour le comité des détenus, on nous a dit que c'était trop tôt, que les surveillants pénitentiaires s'y opposeraient, etc. S'agissant des bureaux de vote pour les détenus, la France est en retard ! La présidente de la commission des lois le sait très bien, qui oeuvre pour faire évoluer les mentalité...
Installer des bureaux de vote dans quelques établissements, comme cela se fait dans d'autres pays de l'Union européenne, ce ne serait pas un choc de simplification, mais un choc de citoyenneté.
Cet amendement reprend une proposition du Conseil national des barreaux. Je comprends que vous ne souhaitiez pas modifier le délai de quinze jours, ni alourdir la procédure en faisant courir le délai à partir de la date de réception. En revanche, ne pourrait-on pas considérer que les parties sont présumées ne pas renoncer à exercer leurs droit...
Je veux répondre, puisque l'on nous met en cause ! Nous sommes législateurs, madame la ministre ; il est normal que nous souhaitions prendre des initiatives, qui, quelquefois, bouleversent en effet les objectifs que se fixe le Gouvernement.
Je ne me censurerai pas. C'est une orientation qui me semble essentielle. J'ai pris la précaution de vous adresser, au début de mon propos, des félicitations pour les avancées de ce texte. Je reconnais volontiers le travail que vous avez effectué, et je reconnais avec vous que les élections européennes, c'est demain, et qu'il est très difficil...
Mais je souhaiterais qu'un travail soit mené sur cette question. Pourquoi ce qui est possible en Pologne ou ailleurs dans l'Union européenne ne le serait-il pas en France ? Vous arguez de difficultés. Mais l'administration sait faire des choses tout à fait exemplaires – quand on lui passe commande. Nous devons travailler, sans renoncer, et sans...
En effet : si l'idée vous paraît pertinente, mettez en place un groupe de travail qui se penchera sur les élections suivantes. Emmanuel Macron a fait des propositions durant sa campagne : cela doit nous donner un élan pour mettre en place un dispositif exemplaire d'implication citoyenne des détenus dans les centres pénitentiaires !
Nous sommes un peu surpris qu'un texte de loi – fait pour durer – limite un dispositif aux seules élections européennes prochaines. C'est en quelque sorte l'inverse d'une expérimentation ! C'est pourquoi notre amendement étend le dispositif prévu à toutes les élections, et le pérennise.
C'est un amendement sur la composition pénale que nous avions déjà déposé mais que je n'avais pas pu défendre dans l'hémicycle. Je ne m'étendrai pas, car il me paraîtrait plus pertinent que nous y revenions dans le cadre du travail de réflexion que nous aurons sur la justice des mineurs – sauf si la commission et le Gouvernement acceptaient d'e...
Notre groupe s'interroge vraiment sur l'extension du champ de la composition pénale telle qu'elle découlerait de l'alinéa 6 s'il était voté dans sa rédaction actuelle. En l'état du droit, le recours à cette procédure est réservé à « une personne physique qui reconnaît avoir commis un ou plusieurs délits punis à titre de peine principale d'une p...
Madame la présidente, cet amendement est rédigé dans le même esprit que celui de l'ensemble des amendements à l'article 51 que vous avez déjà appelés. L'article 51 prévoit plusieurs mesures dérogatoires aux codes de l'environnement et de la construction afin de « favoriser la construction d'établissements pénitentiaires ». Loin de constituer d...
Je tiens à saluer les propos du rapporteur, mon excellent collègue Didier Paris, et de Mme la ministre, non parce qu'ils satisfont notre demande mais parce qu'ils reconnaissent que l'obligation de la publicité des audiences nous contraint à revenir en arrière. Je suis très sensible à leur décision, qui est sage, et je les remercie d'avoir su r...
J'ajoute que le dispositif du référé, qui fonctionne bien, permet un accès au juge dans des délais très rapides dès lors que l'urgence est effective et que l'affaire est sérieuse. Il est en effet assez paradoxal d'insister sur l'accès au juge en référé et de favoriser la médiation, car cela signifie que l'affaire n'est ni urgente ni sérieuse e...
J'ai également le souci de maintenir une alternative entre juges et notaires, même si je comprends que le juge soit uniquement chargé de trancher les litiges – nous verrons d'ailleurs à l'article 6 que ce ne sera même plus le cas ! En l'occurrence, ce ne sont pas des actes banals mais de reconnaissance civile. Comme le législateur l'a fait aup...