cosignée par Delphine Bagarry, Marie-Noëlle Battistel, Ugo Bernalicis, Claire Bouchet, Pierre-Yves Bournazel, Moetai Brotherson, Anne Brugnera, Anne-France Brunet, Philippe Chalumeau, Guillaume Chiche, Éric Coquerel, Alexis Corbière, Jeanine Dubié, Pascale Fontenel-Personne, Paula Forteza, Albane Gaillot, Meyer Habib, Yannick Haury, Alexandre Holroyd, Dimitri Houbron, Philippe Huppé, Caroline Janvier, Laure de La Raudière, Bastien Lachaud, Nicole Le Peih, Vincent Ledoux, Roland Lescure, Naïma Moutchou, Matthieu Orphelin, Mathilde Panot, Loïc Prud'homme, Adrien Quatennens, Cathy Racon-Bouzon, Richard Ramos, Robin Reda, Muriel Ressiguier, Gwendal Rouillard, Maina Sage, Denis Sommer, Aurélien Taché, Bénédicte Taurine, Jennifer De Temmerman, Agnès Thill, Frédérique Tuffnell, Laurence Vanceunebrock, Michèle Victory, Patrick Vignal, Cédric Villani & Martine Wonner
Mesdames, Messieurs, Il y a cinquante ans, naissait le mouvement de libération des femmes dont l’une des premières revendications fut le droit des femmes à disposer librement de leurs corps.
Un demi‑siècle plus tard, ce droit et surtout cette liberté ne sont toujours pas effectifs dans l’un des domaines les plus intimes et sensibles qui soit de la vie des femmes et des familles : la santé gynécologique et l’accouchement.
Chaque année, près de 750 000 françaises donnent naissance tandis qu’on estime à 50 le nombre de consultations gynécologiques et obstétricales au cours de la vie d’une femme (frottis réguliers, renouvellement de contraception, interruptions volontaires de grossesses, consultations pré et post accouchements…). Parce qu’il est culturellement présenté, et bien souvent pratiqué comme un « contrôle technique », le suivi gynécologique ne fait guère de place à l’empathie, à la prise en compte de la douleur morale et physique des...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de résolution.