cosignée par Edith Audibert, Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, Philippe Benassaya, Jean-Claude Bouchet, Jean-Luc Bourgeaux, Xavier Breton, Bernard Brochand, Fabrice Brun, Éric Ciotti, Fabien Di Filippo, Virginie Duby-Muller, Philippe Gosselin, Jean-Carles Grelier, Charles de la Verpillière, Véronique Louwagie, Gérard Menuel, Frédérique Meunier, Éric Pauget, Bernard Perrut, Didier Quentin, Robin Reda, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Jean-Marie Sermier, Nathalie Serre, Robert Therry, Laurence Trastour-Isnart, Isabelle Valentin, Pierre Vatin & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, Notre Constitution consacre le français comme la langue de la République.
Cette volonté d’inscrire le langage dans notre loi fondamentale traduit l’impératif pour notre Nation et nos institutions de partager une langue commune, intelligible et compréhensible pour tous.
C’est cette intelligibilité de notre langue qui est aujourd’hui remise en question par l’écriture inclusive.
Au prétexte de vouloir effacer un traitement prétendument inégalitaire du genre dans notre langue, cette écriture militante soulève bien des difficultés.
Elle est née d’une confusion au sujet de l’emploi du masculin.
Celui‑ci peut être utilisé pour qualifier le genre masculin mais aussi, comme cela est la règle, dans un sens générique, pour exprimer un genre neutre.
C’est sur ce dernier emploi que l’écriture inclusive souhaite revenir.
La règle précédemment évoquée n’est pourtant en aucune façon un moyen de consacrer un effacement du genre fémin...
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