Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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avec la grâce d'un pack de rugby déterminé à protéger le ballon en écartant toute menace sur son passage jusqu'à l'en-but.

C'est ainsi que vous avez marqué un essai. Cependant, vous avez raté la transformation : quand on n'accepte aucun amendement, d'où qu'il vienne, on révèle une incompréhension de ce qu'est un projet de loi constitutionnelle ; il fallait non pas garder le ballon pour vous, mais faire des passes aux représentants de la droite, que vous retrouverez...

À trois contre un, il n'est pas compliqué de marquer. Votre seule victoire est d'être majoritaires dans l'hémicycle, …

… mais cela, nous le savions déjà. Vous direz que vous aviez pris un engagement auprès des conventionnels. Billevesées !

Le 29 août 2019, La République en marche avait déjà déposé un projet de loi constitutionnelle disposant que la France « favorise la préservation de l'environnement, la diversité biologique et l'action contre les changements climatiques ». Le texte existait avant même que la convention se réunisse.

Vous dites que ce sont les conventionnels qui parlent, mais vous êtes un ventriloque : lorsque la convention parle, c'est M. Macron que j'entends.

Il avait déjà écrit le texte. Vous les prenez pour des imbéciles ! Vous dites assumer le mot « garantit » parce que vous seriez de grands écologistes. Calembredaines !

Vous ne garantissez pas la lutte contre le réchauffement climatique. Vous dites que la France lutte contre le réchauffement climatique, mais jamais vous n'écrivez que la France garantit la baisse des émissions de dioxyde de carbone. Vous êtes de faux écologistes !

Vous offrez une quasi-garantie. Qu'obteniez-vous, quand vous étiez avocat ? Des quasi-acquittements ? Allez-vous organiser un quasi-référendum ? Donnez-vous une quasi-assurance ? Que signifie ce « quasi » ? On n'en a rien à faire ! Ce sont les résultats qui nous intéressent ! Vous dites : « Nous garantissons ». Mais à qui s'adressent vos garan...

Nous nous abstiendrons très majoritairement sur ce texte. Nous refusons de donner dans votre piège grossier, car nous avons toujours défendu l'écologie et l'environnement.

Monsieur le ministre, nous vous donnons rendez-vous place du référendum, afin que le peuple tranche quant à la valeur de votre écologie factice. Nous n'avons pas peur du peuple ; nous avons confiance dans son bon sens. Vous dites référendum ? Nous vous disons chiche !

Monsieur le président, monsieur le ministre de la justice, mes chers collègues, c'est un plaisir de vous retrouver ce matin.

Ce premier amendement de notre discussion est important et l'actualité lui donne une résonance toute particulière. Je pense évidemment à ces professeurs qui ont été victimes d'une forme de vindicte et de pressions dans les universités parce qu'ils avaient osé expliquer qu'ils n'étaient pas d'accord avec le fait de mettre l'islamophobie au même ...

C'est toujours le moment de procéder à un grand carénage, monsieur le ministre, et d'ailleurs, si cela ne tenait qu'à moi, nous pourrions en profiter pour corriger quelques erreurs comme la durée actuelle du mandat présidentiel mais je ferme cette parenthèse. Alors que nous voyons tous les jours comment cette idéologie essentialisante et nociv...

Vous avez raison, monsieur le président, mais je souhaite tout de même réagir. D'abord, il ne s'agit pas d'une de mes marottes. Vous pouvez penser que la montée de l'islamisme n'est pas un sujet de préoccupation, monsieur le ministre, mais, en ce cas, je ne suis pas certain que vous rendiez service à votre charge parce qu'il y a beaucoup de Fra...

Non, ce n'est pas une caricature. Vous me parlez de lubie, de marotte, comme si vous ne partagiez pas l'idée, sur ces bancs, qu'il faille lutter contre l'islamisme.

Nous n'aurions pas le droit d'avoir un débat sur le fond ? Mais pourquoi donc venez-vous devant la Chambre, monsieur le ministre ? Vous nous avez expliqué que les dix-sept mots retenus par la convention citoyenne ne pouvaient être modifiés, ce qui revient à rejeter tout débat sur l'enjeu environnemental. Et lorsque nous proposons autre chose, v...

Finalement, vous m'expliquez, monsieur le ministre, que l'examen du texte se réduit à un seul exercice : adopter la rédaction que vous avez choisie, …

… alors que l'objet de cette réforme constitutionnelle est d'arriver à un compromis. Vous me dites que je ne vous écoute pas, mais qu'aurais-je à écouter ? Vous ne dites rien.

Vous ne faites que répéter en boucle que vous n'êtes pas content d'être ici, que vous nous trouvez insolents à votre égard, et cela d'un ton un peu suffisant et méprisant, et qu'en réalité, vous n'avez pas de marge de manoeuvre pour répondre quoi que ce soit parce que votre seule lettre de mission, c'est de faire en sorte que les dix-sept mots ...