Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier

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Cet amendement de notre collègue Julien Ravier vise à élargir le champ des référendums à toutes les politiques. Je confirme à ce propos qu'Éric Ciotti a bien voté comme nous, monsieur le ministre. Vous pouvez donc désactiver l'application Voisins vigilants qui vous permet visiblement de surveiller ce que fait M. Ciotti.

Sur le fond, il n'est pas totalement illégitime, alors que nous allons vers un référendum, de débattre du champ du référendum, d'autant que vous n'avez pas cessé de nous seriner durant l'examen de la première partie de ce texte que la convention citoyenne était une grande avancée démocratique et qu'il fallait rétablir le contact avec les citoye...

C'est la droite, je vous le rappelle, qui a permis que les réunions des commissions de l'Assemblée nationale soient retransmises à la télévision ! Quant à votre argument selon lequel nous voudrions rendre publics les travaux des commissions mixtes paritaires parce que nous sommes aigris d'être dans l'opposition, je ne suis pas certain que nous...

Or nous pensons, nous, les gaullistes, que c'est bien le peuple qui doit exercer la souveraineté et c'est pour ça que nous nous battons. Si nous voulons étendre le champ du référendum, c'est parce que la seule manière de réconcilier les Français avec la politique, c'est de leur montrer qu'ils tiennent les rênes : c'est ce que Charles de Gaulle ...

… c'est que ce texte avait d'abord été déposé au Sénat. L'Assemblée ne l'a donc pas évidemment amendé puisqu'il fallait un vote conforme, faute de quoi le texte repartait au Sénat.

Nous préférerions que vos avis et ceux du rapporteur sur nos propositions soient étayés sur de véritables arguments. Vous pourriez ainsi nous expliquer pourquoi vous êtes contre la transparence, de même que, tout à l'heure, vous étiez contre la jeunesse !

… puisque c'est l'Assemblée qui examine d'abord le texte. C'est vous qui jouez les voyants en prétendant que si nous votons l'extension du référendum, le Sénat ne voterait pas le texte. Croyez-nous sur parole, monsieur le ministre, il y a plus de chances que la droite, majoritaire au Sénat, vote l'extension du référendum que la garantie de la p...

Non, monsieur le président, on ne peut pas laisser passer de tels propos. Monsieur le ministre, ça suffit maintenant ! Depuis le début de nos débats, vous vous cachez derrière des arguments de forme.

Au lieu de répondre sur le fond, vous tournez en dérision nos propos, vous nous prêtez des arrières pensées politiciennes et vous ne répondez jamais aux arguments qui vous sont opposés. La réalité, monsieur le ministre, c'est que vous n'avez aucune marge de manoeuvre ; vous êtes ici le ventriloque de la convention citoyenne et du Président.

Vous êtes venu ici pour dire à la représentation nationale : dix-sept mots et rien de plus. Voilà toute votre argumentation.

Vous n'avez pas répondu sur le projet de loi constitutionnel qui prévoyait l'extension du champ du référendum : pourquoi le Gouvernement, qui nous avait soumis un projet de loi constitutionnel ambitieux, l'a-t-il amputé de moitié ? Aucune réponse sur ce point, et vous venez ensuite nous expliquer que nous serions hostiles au référendum ! Vous v...

Vous n'avez rien fait et nous ne nous mettrons pas entre le peuple et vous : nous irons au référendum, monsieur le ministre, si le Sénat le vote et, mes collègues et moi, nous mettrons à profit la campagne référendaire pour expliquer aux Français comment vous les prenez pour des imbéciles, et vous perdrez !

M. le garde des sceaux, cette fois, ne pourra pas prétendre que l'amendement n'a aucun lien avec l'environnement. Je le vois d'ailleurs hocher de la tête d'un air entendu – mais pas détendu… Puisqu'il n'est pas le ministre de l'écologie, je vais lui expliquer la nature de ce lien.

Les centrales nucléaires produisent une énergie décarbonée ; or les objectifs fixés en matière de lutte contre le dérèglement climatique visent à baisser les émissions de carbone. Il est donc parfaitement contradictoire de prétendre lutter contre le dérèglement climatique tout en sciant la branche sur laquelle sont assises notre indépendance én...

En effet, nous avons besoin d'électricité en continu, et, comme son nom l'indique, une énergie intermittente n'est pas toujours disponible. En l'absence de vent ou de soleil, il faut recourir à d'autres types de production, ce qui renchérit le coût de l'énergie. Nous pourrions avoir ce débat, mais le projet de loi constitutionnelle dont nous d...

C'est vrai, mon cher collègue : maintenant que j'y pense, vous avez fait beaucoup pour l'opposition. Résumons. D'abord, vous avez écarté Éric Ciotti lorsqu'il s'est présenté à l'élection au poste de questeur, parce qu'il n'avait pas vos faveurs ; vous avez préféré élire un ami de la majorité. Ensuite, vous avez supprimé, en pleine crise sanitai...

… d'ailleurs présidée par Éric Ciotti – j'ai parfois l'impression qu'il est visé – , alors que c'était le seul instrument dont nous disposions pour suivre les événements et enquêter sur ce qui se passait dans le pays. Qu'avez-vous fait d'autre ?

Ah oui ! Vous avez inventé une forme de coutume consistant à bloquer tout ce qui ne vous plaît pas en recourant au filtre de l'article 45 de la Constitution. Vous faites ainsi tomber des dizaines, voire des centaines d'amendements, ce qui provoque d'ailleurs la colère de tous les groupes politiques réunis. Lorsqu'on fera l'hagiographie de votr...

Nous avons en effet une vision constitutionnelle du texte, ne vous en déplaise, monsieur Loiseau ! On ne vous a d'ailleurs pas entendu lorsque nous avons débattu de la chasse à la glu ou de la chasse à l'épervier…

Je souhaite rectifier vos propos, monsieur le ministre : je ne vous ai pas traité de Tatayet, mais de ventriloque. Le ventriloque, c'est l'illusionniste qui fait parler la marionnette sans bouger les lèvres, comme s'il parlait à une personne qui n'est pas là – allez voir la définition sur Wikipédia.