Interventions sur "électricité"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

...ntre la fraude ? Deuxièmement, l'ARENH s'arrête en 2025. Le Président de la République a annoncé, lors de la présentation de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qu'une réflexion avait débuté pour l'après-2025. Quand aurons-nous des informations sur ce sujet ? Car nous devons dès maintenant agir pour disposer durablement, en France, d'une concurrence saine et sérieuse, un coût de l'électricité qui soit le plus bas possible pour nos concitoyens et une couverture des coûts du nucléaire. Pour cela, nous avons besoin de savoir ce qu'il va se passer à l'avenir. Enfin, évoquons l'autoconsommation. C'est un levier extrêmement intelligent à activer pour pousser les énergies renouvelables dans notre pays. Avez-vous des chiffres sur l'application de la loi du 24 février 2017 et des dispositions...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

J'exprimerai d'abord un regret sur l'irrecevabilité des amendements que M. Jean-Marie Sermier et moi-même, notamment, avions déposé sur l'hydroélectricité, première source d'énergie propre dans notre pays, à l'heure actuelle. Certes, j'ai entendu, Monsieur le ministre, que vous alliez nous éclairer en séance publique sur la position du Gouvernement en la matière. Le Premier ministre a fait également allusion à ce sujet dans son discours de politique générale. Comme l'a fait observer Mme Batho, la mobilisation des parlementaires n'y est pas pour rie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Cet amendement vise à préciser que la « décarbonation de la transition énergétique repose sur la substitution de l'électricité décarbonée ou du biogaz à des énergies fossiles ». Il importe en effet de tenir compte du rôle majeur de l'énergie nucléaire. Je vous rappelle que celle-ci, avec seulement quelques grammes de CO2 émis par kilowatt, est totalement décarbonée. Elle permet donc d'éviter une quantité importante d'émissions de gaz à effet de serre. Chaque fois qu'on ferme une centrale et qu'on envisage de mettre en pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland :

Moi, je me suis inscrit, Monsieur le président… Si j'entends les arguments du rapporteur et du ministre, nous savons néanmoins que les objectifs, qu'il s'agisse de dates ou de quantités d'émissions, ne sont que très rarement voire jamais respectés. C'est pourquoi je cherchais à rendre le projet de loi plus ambitieux. Je ne visais pas les industriels, ni les producteurs d'électricité, puisque, d'un côté comme de l'autre, beaucoup d'efforts ont déjà été faits. Lors de l'examen du projet de loi d'orientation des mobilités (LOM), nous avons débattu de certains aménagements relatifs aux transports : ce sont eux qu'il faudrait renforcer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Rappelons, même si le débat s'est concentré sur l'électricité, que la première source d'énergie consommée en France est le pétrole. La légende d'un pays complètement décarboné, qui n'aurait pas de problème de pétrole ni de dépendance aux énergies fossiles, est inopportune dans le débat de ce soir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

La France s'est fixé l'objectif ambitieux de parvenir à la neutralité carbone d'ici 2050. Il est important d'inscrire dans la loi les objectifs chiffrés établis dans la PPE : 38 % d'énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie en 2035 et 45 % de l'électricité, 48 % de la consommation finale de chaleur, 30 % de la consommation finale de carbone et 20 % de la consommation finale de gaz issus d'énergies renouvelables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

..., il faudrait partir du coût de la tonne de CO2 évitée. Le gaz a un autre intérêt : toute importation d'énergie fossile, c'est autant d'économies en moins sur le plan national. Ce qui n'est pas le cas quand vous substituez du nucléaire à une éolienne ou à du photovoltaïque. Le vrai sujet étant la décarbonation – la réduction de la part des énergies fossiles –, cessons de débattre uniquement de l'électricité. C'est pourquoi ces amendements sont intéressants. Je suis d'accord, Monsieur le ministre, quand vous dites que la pente est brutale. Mais nous nous fixons parfois des objectifs complètement irréalisables. Commençons par discuter sereinement du coût et de l'économie en termes d'émission de CO2 avant d'arrêter une allocation rationnelle des moyens. S'il est démontré qu'un milliard dépensé dans l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Je reviens sur le mix énergétique des énergies renouvelables électriques. Il ne faut pas modifier les grands équilibres, dites-vous, mais c'est pourtant ce que fait le projet de loi avec le report prévu pour le nucléaire. En conséquence, je souhaite fixer à 25 % la part de l'éolien terrestre dans la production d'électricité issue d'énergies renouvelables en 2035. Non seulement d'autres filières sont plus productives que l'éolien terrestre – l'éolien offshore, notamment flottant –, mais il n'existe a pas de filière de production d'éoliennes terrestres en France, alors que nous développons une technologie française dans le domaine de l'éolien flottant. C'est la même chose pour le photovoltaïque et les nouvelles techno...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...olien ! Nous considérons que l'éolien terrestre pose de graves problèmes d'acceptabilité sociale et qu'il a un coût – déjà 9 milliards d'euros selon les chiffres que la Commission de régulation de l'énergie (CRE) m'a fournis, sans compter la vingtaine de milliards à venir. Cet argent pourrait être investi dans des filières mieux acceptées. En outre, la diversification ne doit pas concerner que l'électricité, mais toutes les sources, ce qui nous ramène au biogaz et à l'hydrogène. L'enveloppe actuelle est sans doute un maximum en termes d'acceptabilité fiscale – nous n'allons pas pouvoir doubler la facture d'électricité ou le prix à la pompe. Il faut donc réallouer en raisonnant rationnellement. 25 %, cela reste une part de lion dans un mix ! L'éolien terrestre devrait faire l'objet d'un vrai débat ca...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Cet amendement propose tout simplement de viser le véritable objectif d'une loi visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela ne consiste pas à fixer un objectif de part du nucléaire dans la production d'électricité : comme vous l'avez dit Monsieur le ministre d'État, lorsque l'on réduit cette part on n'agit pas sur les émissions de gaz à effet de serre. Le problème est que l'on substitue à une énergie décarbonée une autre énergie décarbonée : le vrai sujet est donc celui de l'énergie fossile. Il ne faudrait d'ailleurs pas que, dans le mécanisme de transformation du nucléaire – si je laisse de côté les autr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur :

L'enjeu n'est pas seulement la décarbonation de notre électricité, vous avez raison : pour longtemps et aujourd'hui encore le nucléaire nous permet d'avoir une électricité décarbonée. Toutefois, le nucléaire pose des questions générationnelles, notamment celle de la gestion des déchets radioactifs ; c'est une des raisons pour laquelle nous devons diversifier les sources d'énergies décarbonées. Il ne vous aura pas échappé que ce projet de loi s'attaque à deux ur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...illes. À un moment donné, il faut faire un choix ; je peux comprendre que le sujet des déchets nucléaires soit un problème, personne ne le nie. Mais entre ce problème, pour lequel nous disposons de solutions techniques, et la solution au problème du réchauffement climatique, pour laquelle personne n'a la solution, il faut trancher. On ne doit pas allouer de moyens pour détruire de la production d'électricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Le mot « conservateur » n'est pas une insulte à mes yeux. Je ne partage pas votre conception de la diversification, Monsieur le ministre d'État : vous voulez diversifier l'électricité, nous Les Républicains, voulons diversifier en faisant reculer le fossile à nouveau. Je veux diversifier en aidant la filière hydrogène, celle des biocarburants et celle du biogaz. Il n'y a pas que l'électricité décarbonée de type photovoltaïque ou éolien ; c'est un premier point de différence. Ensuite, Monsieur le rapporteur, vous avez dit que c'est un peu l'alpha et l'oméga, mais savez-vous où...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

J'ai entendu dire tout à l'heure que, si on ramenait la part du nucléaire à 50 % avant 2035, il faudrait obligatoirement retourner à des moyens de production d'électricité thermiques. Je voudrais m'inscrire en faux : cela a été dit avec tellement de conviction par différents intervenants tout à l'heure que je me suis mis à douter au point de reprendre les scénarios de RTE, notamment le scénario « Ampère », qui prévoit bien que la diminution de la part du nucléaire dans la production d'électricité s'effectue sans recours à de nouveaux moyens thermiques. Dans ce scé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur :

Je considère que cet amendement est satisfait, et vous invite à le retirer ; sinon l'avis sera défavorable. Les scénarios de RTE indiquent bien que l'objectif de réduire la part du nucléaire à 50 % dans la production d'électricité doit être compatible avec les objectifs climatiques fixés par l'État. En effet, cette réduction sera bien compensée par une hausse de la production d'ENR ; les centrales à charbon seront quant à elles fermées à partir de 2022.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

... nos barrages hydroélectriques constitue un système permettant de faire face à la variabilité de la totalité de la production des parcs éoliens et solaires. Nous avons en France la chance d'avoir ces centrales nucléaires et ces barrages hydroélectriques ainsi que le réseau qui va avec. En comparaison, le Danemark, qui a beaucoup développé l'énergie éolienne, est contraint de donner son surplus d'électricité à la Norvège qui s'en sert pour faire remonter le niveau d'eau des barrages de ce pays ; ensuite, il doit lui racheter de l'électricité. L'Allemagne atteint souvent le niveau de 100 % d'énergie éolienne, mais il lui faut compter sur un réseau européen pour un jour équilibrer sa production. La France a la chance de disposer d'un ensemble unique de centrales nucléaires et de barrages et notre rése...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Je soutiens cet amendement qui réaffirme le rôle majeur de l'hydroélectricité, qui, par sa capacité de stockage sa flexibilité et évidemment sa grande souplesse de pilotage, apporte beaucoup à l'équilibre de notre système électrique ainsi qu'à l'atteinte des objectifs que l'on se fixe dans ce projet de loi. J'ajoute, Monsieur le ministre d'État, que nous sommes nombreux aujourd'hui à considérer que l'hydroélectricité ne doit pas relever du service marchand.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...sard les études de RTE s'avéraient un jour défaillantes ou si un problème inattendu survenait – ne croyez pas que ce soit de la caricature parce que j'aimerais qu'une simulation de quatre jours de froid, sans vent, soit organisée pour voir ce que ça donnerait –, ce seraient les barrages hydroélectriques qui permettraient de redémarrer le réseau. C'est seulement grâce à eux que nous rétablirions l'électricité dans le réseau français. Ce qui sous-tend d'ailleurs la question, si l'on reconnaît le caractère stratégique des barrages, nous n'avons pas pu en débattre parce que les amendements ont été refusés, mais je considère que c'est une manière de l'introduire dans la discussion. Le nucléaire joue un rôle un peu différent, car il aurait besoin de l'hydroélectricité en cas de black-out, mais il est eff...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Nous sommes désolés, Monsieur le ministre d'État, d'élargir le sujet, mais comme l'ensemble de nos amendements portant sur l'hydroélectricité ont été refusés avant même de pouvoir être débattus dans cette commission, je pense qu'il est normal d'aborder le sujet, d'autant plus que le Premier ministre l'a évoqué dans son discours de politique générale et que vous-même avez promis une intervention, que vous ne souhaitez d'ailleurs pas faire dans le cadre de la commission. Ce qui explique que nous soyons nombreux à vouloir l'aborder ce soi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

Je suis d'accord avec vous, Monsieur le ministre d'État, sur l'effet d'offre et de demande, mais le problème n'est pas là. En arrière-plan, il y a aussi une adaptation technique, car cet emploi de l'hydroélectricité implique d'équiper les barrages de stations de transfert d'énergie par pompage et donc de les gérer en réseau avec plusieurs autres barrages en même temps.