Interventions sur "électricité"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

… et 6 milliards d'euros pour l'électricité renouvelable. Il faudrait entre trois et cinq fois plus. Il aurait également fallu augmenter les tarifs de rachat du gaz renouvelable. Bref, beaucoup de rendez-vous ont été manqués. Nous espérons que ce sera corrigé, mais pour l'instant, ce projet de loi reste pour nous une très grande déception.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Lorion :

L'article 3 du projet de loi tend à fermer les centrales au charbon d'ici à 2022 dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la production d'électricité de la France continentale. Je n'ai pas vu de dispositifs spécifiques aux territoires d'outre-mer. Or je pense que les usines thermiques réunionnaises qui utilisent du charbon, par exemple, doivent aussi se tourner vers d'autres sources d'énergie, comme le bois : la bagasse, produite localement, est déjà utilisée. Aujourd'hui, le mix énergétique de La Réunion comprend 38 % de charbon. Il n'est pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Réduire la part du nucléaire à 50 % de la production d'électricité d'ici à 2030 est un objectif louable, mais on ne peut pas le faire à n'importe quel prix. Je voudrais vous interpeller sur la méthanisation. J'ai déjà eu l'occasion de le signaler en commission : les méthaniseurs fleurissent un peu partout sur notre territoire. Ils devaient à l'origine valoriser des déchets produits sur place. On constate malheureusement une dérive : les déchets utilisés parcoure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Alors que mon collègue M. Vincent Descoeur et moi-même avions déposé des amendements portant sur l'hydroélectricité, nous avons eu la désagréable surprise de les voir tous déclarés irrecevables. Comment est-il possible que des amendements relatifs à la première source d'énergie renouvelable dans notre pays, et de loin, soient déclarés irrecevables, ce qui nous interdit d'en débattre au cours de l'examen de ce texte intitulé « Énergie et climat » ? Cette incompréhension nous abat, madame la présidente ; nous es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

...mettre une alimentation plus saine, les amendements que nous avions déposés, visant à promouvoir l'utilisation de semences paysannes, ont été retoqués par le Conseil constitutionnel. Pour être recevables, les amendements déposés doivent présenter un lien, non seulement avec l'objet général du texte, mais avec ses articles. Or, en l'occurrence, aucun article de ce projet de loi ne porte sur l'hydroélectricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

Le Gouvernement a mis ce qu'il voulait dans sa loi. Si son texte avait comporté un article sur l'hydroélectricité, vos amendements auraient été parfaitement recevables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

Je ne remets en cause ni l'article 45 de la Constitution ni votre présidence, mais il me semble que nous ne devrions pas systématiquement devancer les décisions du Conseil constitutionnel : laissons ses membres travailler un peu… Par ailleurs, le Gouvernement peut encore, d'ici à la séance, insérer dans son texte un article sur l'hydroélectricité qui nous permettrait de débattre de ce sujet extrêmement important : j'insiste à nouveau sur le fait qu'il s'agit de la première source d'énergie renouvelable, et que ce sujet très important comporte des enjeux allant bien au-delà de l'hydroélectricité proprement dite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Tout en reportant la date, nous affichons à nouveau l'objectif de ramener la part de l'électricité nucléaire à 50 %, mais le texte ne dit pas comment nous y parviendrons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles, rapporteure pour avis :

Avis défavorable. De nombreuses études sur la question ont déjà été publiées. Je vous renvoie en particulier à une étude de RTE – Réseau de transport d'électricité – sur l'intégration de l'augmentation des consommations due à la mise en service de véhicules électriques et sur la gestion de la pointe, à un document de réflexion de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et à un rapport de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

Absolument. Je pense qu'il faudra un jour demander un rapport sur l'Assemblée nationale et le développement durable. Il n'est qu'à voir les bouteilles en plastique dans les salles de réunion. Chaque écran publicitaire numérique consomme, selon les associations, l'équivalent de trois foyers en électricité. Cette demande de rapport a pour but d'entamer une réflexion nationale. Des organismes comme l'ADEME ou RTE ont déjà travaillé sur la question. RTE parle notamment de consommations superflues ou non prioritaires. C'est maintenant au tour du Gouvernement et des parlementaires de se poser sérieusement la question, en réfléchissant notamment à l'enjeu très important que constituent les pics de con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert :

...a révision, c'est le mix présent qui sera pris en compte, et non les anticipations, sachant que la fréquence de quatre ans reste faible par rapport au temps d'évolution du mix prévu sur vingt ans. Le coefficient actuel de 2,58 et le coefficient proposé de 2,1 présentent l'un et l'autre des avantages et des inconvénients. Dans les bâtiments neufs, un coefficient élevé favorise le gaz, alors que l'électricité pourrait sembler plus adaptée dans ces bâtiments à basse consommation d'énergie, notamment au regard de l'objectif de neutralité carbone. Les bâtiments étant conçus pour durer plusieurs dizaines d'années, il pourrait être opportun de tenir compte d'un mix énergétique futur pour qu'ils produisent le moins d'émissions possible et que les choix d'aujourd'hui soient valables à long terme. Cependant, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

Ce sujet d'apparence technique est fondamental, car il a trait à l'équilibre entre les différentes sources d'énergie, notamment l'électricité et les énergies fossiles ; il est de nature éminemment politique et stratégique. Il y a dix ans déjà, les auteurs d'un rapport de l'OPECST avaient constaté que jamais auparavant le lobbying n'avait été aussi fort concernant l'objectif de 50 kilowattheures et le coefficient de 2,58. Il est très important d'en faire un réel enjeu de la politique énergétique. Mon amendement CD38 va dans le même sens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

En 2015, après des années de discussions, les ministères et les députés se sont accordés sur les objectifs fixés dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, l'un d'entre eux consistant à ramener à 50 % la production d'électricité nucléaire d'ici à 2025, afin de diversifier la production, l'électricité étant actuellement à 75 % d'origine nucléaire. Cette diversification est nécessaire pour de multiples raisons. Elle n'est pas liée au fait d'être pour ou contre le nucléaire, mais répond à des considérations économiques, industrielles, de sûreté et autres. Mettre tous nos oeufs dans le même panier est une mauvaise solution. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Nous accueillons pour notre dernière audition de la journée les représentants de General Electric Renewable Energy (en bon français électricité générale énergies renouvelables) M. Jérôme Pécresse, président-directeur général, accompagné de M. Sebastien Duchamp, directeur des relations publiques. La société General Electric Renewable Energy a été créée en 2015 avec un siège en région parisienne. Vous êtes une entreprise mondiale dont l'activité porte sur les techniques permettant d'offrir des solutions d'énergie éolienne en terre et en m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

... production n'est pas un coût intégral. Certains éléments sont provisionnés mais peut-être que certains sujets pourraient être revus. Dans le domaine des EnR, un point qui n'est jamais mis en avant est la contrepartie stockage, c'est-à-dire que comme vous avez un côté intermittent, vous êtes obligés de restructurer votre réseau ou de trouver des pôles de stockage de manière à permettre que cette électricité soit utile, étant donné qu'il y a aussi le risque de produire de l'électricité au moment où personne n'en a besoin, ce qui n'est pas très utile. Lorsque l'État fait un choix économique, ne devrait-il pas plutôt comparer ces différentes énergies à coût complet, en prenant pour le nucléaire tout ce qui va avec, et pour les éoliennes, le coût pour la balance commerciale par exemple, étant donné que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

M. Jancovici est venu ici et nous a montré des courbes qui exposent qu'en fait, lorsqu'il y a du vent en Allemagne, il y en a en France. Il y a une corrélation et pas du tout d'effet de foisonnement. Il nous l'a démontré entre la France et l'Allemagne et entre la France et l'Espagne : on produit en même temps. Si j'achète une électricité éolienne à un certain prix mais qu'elle est produite à un moment T où de toute façon je ne peux pas l'absorber par la demande et qu'en Allemagne ils ont exactement le même problème, ce qui fait que je tombe par exemple sur un cas extrême qui est un prix négatif, je paie les Italiens pour qu'ils achètent mon électricité éolienne au moment où je n'en ai pas besoin. En réalité, le prix de mon électr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

On modifie le mode de fonctionnement de nos barrages actuels. Si je prends mes barrages hydroélectriques aujourd'hui alors que j'ai du nucléaire, leur optimisation économique ne sera pas exactement la même que si demain on leur demande à un instant T de stocker une électricité surnuméraire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

C'est pour cela que j'en reviens à ma question première : ce n'est pas la même chose de dire à un opérateur privé qui fait son choix économique qu'on lui concède un barrage hydroélectrique qu'il devra gérer de manière optimale pour produire de l'électricité que de lui dire ensuite : « Vous comprenez, on a des petits problèmes de pics, donc vous seriez bien gentil de faire tel investissement ou de stocker à l'instant T ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Par conséquent, si son calcul économique change, il serait en droit de revenir vers l'État en disant : « Écoutez, j'ai accepté de prendre cette concession pour produire de l'électricité mais si demain vous me demandez de moduler mon barrage pour m'adapter à votre intermittence, cela revient plus cher ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Normalement, ce coefficient est aussi calculé à partir de la manière dont on produit l'électricité. Arrêtez-moi si je me trompe mais plus la part du nucléaire dans la construction du coefficient baisse, plus, logiquement, on devrait revoir le coefficient de transformation d'énergie primaire.