Interventions sur "électricité"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...rélie Jardin, directeur des affaires publiques et partenariats. Le groupe Schneider Electric est le leader mondial dans les métiers de la distribution électrique, présent sur les différents continents. Votre métier étant ce qu'il est, il apparaît logique que vous caractérisiez la transition énergétique d'un point de vue mondial comme une augmentation de la demande d'énergie et en premier lieu, d'électricité. Ce sont en tout cas les informations que nous avons recensées sur votre site Web et j'espère que vous ne me détromperez pas. Votre conviction s'appuie sur des considérations de fond : l'urbanisation croissante, la numérisation des entreprises et de la société, la décarbonation de l'énergie et enfin l'électrification des transports. Les produits et solutions que vous proposez donnent une répons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

... posé coûte 8 millions d'euros par mégawatt installé, contre 10 millions pour l'offshore flottant. Faire du flottant coûte un peu plus cher dû au raccordement, la distance par rapport aux côtes, etc. Or, sachant que l'éolien flottant a un meilleur taux de charge (quasiment deux fois plus grand que le posé), si je regarde mon million d'euros par rapport au mégawatt installé utile, qui produit de l'électricité, pour le poser au sol, j'arrive à 22,9 millions d'euros par mégawatt installé utile (soit 8÷0,35) et 16,7 pour l'éolien offshore flottant. En réalité, il revient moins cher car il produit plus souvent. Si j'essaie ensuite de le comparer à d'autres énergies sur une durée de vie de 30 ans, j'arrive à un chiffre encore plus important. Même en restant sur 1 million d'euros par mégawatt installé utile...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel, présidente :

...sant des bâtiments et de leur réhabilitation thermique. Au-delà du problème du financement – qui pourrait être réglé par un grand plan d'investissement de l'État –, identifiez-vous d'autres freins ? L'évolution est très lente. Il faut y remédier car la diminution de la consommation influe directement sur le pouvoir d'achat des citoyens. Quatrièmement, j'ai noté votre volonté de développer l'hydroélectricité. Comme vous vous en doutiez, cela ne m'a pas échappé… Quid de la nouvelle redevance pour les concessions sous le régime des délais glissants ? Avez-vous statué ? Le décret est-il sorti ? J'ai déjà eu l'occasion de vous dire qu'un point d'équilibre intermédiaire serait plus satisfaisant et permettrait de développer aussi l'investissement. Les opérateurs ont également souligné la difficulté...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé, rapporteur :

Le voyage que nous avons fait en Allemagne a été très instructif. Tout d'abord, nous avons constaté que nous n'avions pas la même conception de la transition énergétique : en Allemagne, celle-ci concerne surtout l'électricité. Nous nous sommes également aperçus que nous avions trois points forts : notre réseau électrique, le nucléaire et l'hydraulique. Il nous est donc apparu qu'il pourrait être intéressant, en ce qui concerne le renouvelable, de fixer des objectifs « zéro carbone » aux régions et de maintenir au niveau national le contrôle du nucléaire et de l'hydraulique. Nous avons besoin, et l'Europe également, no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Votre argumentation contient un point que je n'ai pas exactement saisi. Vous avez vanté la stabilité et le prix de l'électricité en France et la qualité de ce système linéaire tout en expliquant que le XXIe siècle serait un siècle circulaire avec des modifications, des énergies intermittentes et donc la nécessité d'avoir recours au numérique pour gérer l'offre et la demande d'électricité. Très logiquement, en présence d'un système qui produit une électricité à moindre coût avec une certaine qualité d'énergie, la question q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Permettez-moi d'objecter. Le téléphone portable amène un service supplémentaire par rapport au téléphone filaire. La grande raison, c'est que je peux téléphoner à peu près d'où je veux, là est la différence. Pour reprendre l'électrique, avant j'avais l'électricité quand j'arrivais chez moi, demain aussi, il n'y a pas de différence. La partie gestion qui fait qu'on amène l'électricité est assez neutre. Peu m'importe que cela passe par un système numérique qui calcule en temps réel l'offre et la demande ou par de grosses turbines qui produisent en continu. À la limite, la seule chose qui peut faire la différence est le prix, le fait de savoir si ma facture d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...faire de l'efficience dans l'usine, dans le bâtiment, dans la maison et dans le réseau. Ces technologies que l'on met sur le marché, dont on voit l'évolution dans les vingt dernières années et dont on sait déjà penser l'évolution dans les dix années qui viennent, nous amènent à penser que la France, qui a beaucoup d'avantages que vous avez cités, pourrait, parce que c'est un champion mondial de l'électricité, continuer à être à la fois innovante et profiter de la solution dont elle dispose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

... possible de faire cohabiter le système linéaire et le système circulaire, soit le système ancien et le système nouveau. D'après vous, quelle part de système circulaire centré sur les ENR pourrait-on avoir dans le total du mix énergétique si on suit votre proposition ? Deuxièmement, ne pensez-vous pas que si on développe massivement l'autoconsommation, les citoyens ne paieront plus une facture d'électricité mais une facture de réseau ? Pensez-vous d'ailleurs que la prédictivité permette à tout moment de garantir qu'on ait de l'électricité et qu'il n'y ait pas de black-out ? Enfin, vous avez beaucoup parlé d'autoconsommation et de personnes qui gèrent leur budget énergétique mais quand vous voyez des ménages qui ont des problèmes de surendettement, pensez-vous que tout le monde est capable de pilote...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...aussi partie de ces énergies. Je sais que ce n'est pas à vous d'y répondre mais à mon avis, il faudra, pour trouver cet équilibre, une vigilance particulière sur le maintien de la péréquation tarifaire, qui est une vraie richesse de notre système français et qui permet et a permis depuis très longtemps d'avoir des financements sur la précarité énergétique grâce auxquels tout le monde peut avoir l'électricité chez soi. La question du TURPE se posera évidemment puisqu'il arrivera un moment où il y aura assez peu de consommation et beaucoup de frais de réseau mais chacun doit comprendre que même si on l'utilise très peu, il faut qu'il soit en bon état au moment où on en a le plus besoin. C'est un peu le débat récurrent des résidences secondaires et du réseau d'eau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaire O'Petit :

...eunes ne se sont pas déplacés. Ce ne sont pas du tout les mêmes. Votre responsabilité consiste à ne pas rater cela. Il faut que cette transition se fasse mais pas trop vite, afin que tout le monde puisse se l'accaparer. Nous n'avons pas le droit d'essuyer le même échec que pour le téléphone portable, qui ne passe pratiquement pas chez nous. À l'heure actuelle, nous n'avons aucune difficulté sur l'électricité. Si implanter une nouvelle technologie comporte une seule difficulté supplémentaire, cela ne sera pas possible. Votre responsabilité est là. Je vous suis mais attention à ne pas aller trop vite et à ne pas être aussi optimiste au regard des problèmes car il y en a encore.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Les prévisions sur le prix d'électricité d'il y a vingt ans se sont-elles révélées exactes ? Les prédictions, c'est comme l'économie ou la météorologie : cela prédit le temps qu'il aurait dû faire. Comme c'est une question à plusieurs dizaines de milliards d'euros, c'est intéressant de se la poser. En matière d'énergie, il y a vingt ans, on nous expliquait que le pic de Hubbert allait être atteint aux États-Unis et qu'il serait importat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Quel est votre avis sur le fait que comme ces énergies sont intermittentes, certains experts qui ont été auditionnés ici nous ont dits que le prix que vous affichez n'est pas le prix réel pour la société puisqu'en réalité, il y a une partie du temps où vous ne fournissez pas d'électricité ? Dès qu'on construit une unité intermittente, il faut construire à côté une unité de stockage ou de compensation. On pourrait imposer aux producteurs, à chaque fois qu'ils produisent un parc éolien, de construire un élément qui permettra d'équilibrer cette intermittence, ce qui modifierait évidemment votre modèle économique. Quelle est votre opinion à ce sujet ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Chers collègues, nous consacrons les auditions de cette matinée à la dimension économique de l'électricité éolienne. Notre objectif est d'entendre des points de vue différents et d'aller au fond des choses, au regard de polémiques qui ont agité les médias. Nous allons ainsi, à ma demande, procéder de façon originale par rapport à nos précédentes auditions. Durant la première heure, nous entendrons M. Patrice Cahart, inspecteur des finances honoraire, membre du Groupe indépendant de réflexion sur l'én...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive, président :

Je propose à Madame Fanélie Carrey-Conte, directrice du pôle coopération d'Enercoop d'intervenir. Enercoop est un système coopératif qui fournit de l'électricité 100 % renouvelable. Il a plus de 42 000 clients, 27 000 sociétaires et 11 coopératives.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Aujourd'hui, le coût fixé par le dispositif d'Accès régulé à l'électricité nucléaire historique (ARENH) est de 42 euros le mégawattheure, tandis que le coût du marché est actuellement aux alentours de 50 à 52 euros. Les offres de contrat passées avec l'État sur les énergies renouvelables permettent de calculer la différence entre le coût du contrat, de l'ordre de 50 à 55 euros pour le solaire et 60 à 65 euros pour l'éolien, et le coût du marché et l'État finance le delt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

. Je ne vous parle pas de la loi, que je connais bien pour l'avoir suffisamment combattue. La facture d'électricité a augmenté de 44 %. Vous dites : « Les consommateurs l'auraient-ils payée moins cher » ? Ma réponse est « oui ». Une CSPE est passée par là, qui a principalement servi à financer des énergies intermittentes vertes. Par définition, il est plus cher pour le consommateur d'avoir un tel mix.