Interventions sur "électricité"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Certes, madame Motin, mais venez voir de temps en temps ce qui se passe à la campagne. Tout le monde ne se chauffe pas à l'électricité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Il est exact que la hausse des prix de l'électricité a été bien moins élevée. Toujours est-il que, pour couvrir cette perte de 700 euros de pouvoir d'achat, le compte n'y est pas, avec les 100 euros du chèque énergie. Par ailleurs, les mesures que vous annoncez ne concernent que les hausses futures, mais les Français ont déjà subi une baisse de pouvoir d'achat de 700 euros, à laquelle va s'ajouter l'année prochaine une nouvelle baisse de 200 à 400...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Quelle réponse pouvez-vous apporter aux personnes se trouvant dans ce genre de situation ? Pour ce qui est de votre amendement sur l'électricité, vous affirmez que le coût de la mesure est impossible à déterminer. Moi qui ai un deuxième bureau du côté de la CRE, j'ai demandé aux services compétents de m'indiquer de combien auraient dû augmenter les tarifs d'électricité au 1er février 2022 : ils m'ont répondu entre 12 et 15 % – à ajuster en fonction de l'évolution du prix de l'énergie. Je rappelle qu'il a été décidé de plafonner la hausse ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

…et qu'à défaut, l'État doit indemniser les entreprises. Le blocage du prix du gaz a donc bien un coût ! Vous nous dites que vous allez agir sur les taxes, mais les entreprises risquent fort d'engager des recours – et de les gagner. Pouvez-vous nous éclairer également sur ce point ? Enfin, pouvez-vous nous expliquer pourquoi les mesures prises au sujet de l'électricité concernent aussi bien les ménages que les entreprises, alors que celles portant sur le gaz ne bénéficient qu'aux premiers ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...reuve que l'on peut apprendre de l'histoire récente et c'est toute la noblesse de l'action publique que de savoir anticiper et éviter une possible atteinte au pouvoir d'achat des ménages – ce dont vous conviendrez certainement. Tel est le sens de la disposition que le Gouvernement vous propose aujourd'hui. Permettez-moi de revenir, par ailleurs, sur l'origine de la hausse des prix du gaz et de l'électricité, dont M. le président Woerth a déjà dit quelques mots. Cette hausse est principalement liée à des phénomènes mondiaux, que nous pouvons analyser facilement : une reprise économique forte et rapide de tous les pays après la crise du covid-19, une tension sur la demande et une hausse des prix – c'est, je crois, facile à comprendre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Les gens ne s'en foutent pas du tout, monsieur Bricout. Arrêtez de les prendre pour des imbéciles ! Ils comprennent très bien le mécanisme des prix quand on le leur explique. Il est très important pour l'avenir de leur expliquer comment nous allons demain nous fournir en électricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La hausse des prix est liée à la reprise économique au niveau mondial, mais aussi, évidemment – ce qui n'est pas inintéressant du point de vue de nos politiques –, aux achats mondiaux de crédits de droits à polluer, selon le principe du pollueur-payeur. Ce mécanisme a évidemment un effet important sur la hausse des prix puisqu'on utilise davantage de gaz pour produire de l'électricité. C'est un élément qui doit être pris en compte lorsque l'on travaille sur la fiscalité écologique et ses conséquences indirectes sur le portefeuille des Français. Il était essentiel de le rappeler. Notez, enfin, que la disposition que nous prenons vise à soutenir le pouvoir d'achat. Quand j'ai dit, monsieur Dufrègne, au sujet de la mesure que vous proposez, qu'elle coûtait à la collectivité, ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Votre mesure représentait un coût de 8 milliards d'euros ! Je ne vous en faisais cependant pas le reproche. J'expliquais simplement que toute baisse de la fiscalité entraîne un coût pour la collectivité, un coût qu'il faut assumer. Vous nous reprochez de ne pas savoir chiffrer le volet fiscal du bouclier tarifaire pour l'électricité et le gaz naturel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...use, il n'existe pas de mécanisme permettant à l'État de percevoir des recettes fiscales complémentaires pendant la crise. Au contraire, les mesures que nous prenons représentent un coût pour la collectivité. Voilà ce qu'il est important de comprendre. Avec l'amendement n° 1812, nous proposons un mécanisme de plafonnement fort responsable. Les Français savent que, dans tous les cas, le prix de l'électricité ne pourra pas dépasser de plus de 4 % le tarif applicable au 31 décembre 2021. Il reviendra à l'État de financer toutes les hausses supérieures. Quel sera, au bout du compte, le montant de la perte pour l'État ? Par définition, il est impossible d'anticiper l'évolution des prix de l'électricité et du gaz. La CRE considère que la situation pourrait revenir à la normale en 2023, mais rien n'est cer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il est regrettable que vous ne le voyiez pas ! Puisque votre formation politique refuse d'investir dans l'énergie nucléaire, il va falloir nous expliquer comment notre pays pourra, à terme, fournir de l'électricité en évitant une flambée des prix qui se répercuterait sur le portefeuille des Français !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

L'un des amendements déposés par le groupe Les Républicains tend à supprimer un cas d'impôt sur l'impôt, puisque la TVA sur l'électricité et le gaz porte aussi sur les taxes qui grèvent les factures, notamment la contribution au service public de l'électricité, les taxes locales sur la consommation finale d'électricité, la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel et la contribution tarifaire d'acheminement (CTA). Ce procédé se traduit par une taxation excessive et nos concitoyens ne comprennent pas cette double taxation,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...amendements proposent une autre piste pour limiter la hausse des prix de l'énergie pour nos concitoyens. À défaut de réduire la TVA sur les carburants, ce que le droit européen nous interdit, nous pourrions supprimer la TVA sur la part du prix qui résulte de l'application des taxes énergétiques, notamment la TICGN, la TICPE ou la CSPE. On ne peut pas aborder la réduction de la TVA sur le gaz ou l'électricité comme celle sur les carburants pour une question de contrôle des marges des distributeurs de carburants. À défaut de suppression de la TVA sur les taxes de carburant, nous pourrions favoriser l'utilisation des modalités de transport autres que la voiture en réduisant la TVA sur les billets de train ou les transports en commun. Nous ne revenons pas sur nos propositions relatives au chèque énergie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

À mon tour, je vais faire une présentation groupée des amendements relatifs à la TVA du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. Certains proposent d'en réduire le taux sur l'électricité et le gaz, reconnaissant l'énergie comme une consommation de première nécessité, afin d'agir sur le pouvoir d'achat. D'autres visent à adapter notre fiscalité à la transition écologique afin de favoriser la consommation de certains biens et l'usage des transports en commun. Pour nous, la baisse de la TVA sur les transports en commun constituerait un premier pas vers la gratuité. Nous proposons a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, rapporteur spécial de la commission des finances, sur les crédits « Énergie, climat et après mines » :

...vouloir rehausser les objectifs de démantèlement. Devant la commission d'enquête sur la transition énergétique que je présidais, la responsable de France Énergie Éolienne chiffrait à 120 000 euros le démantèlement d'une éolienne. Le mode de calcul des garanties financières préconisées par votre arrêté de juin 2020, portant modification des prescriptions relatives aux installations de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent – 50 000 euros par aérogénérateur et, pour les éoliennes d'une puissance supérieure à deux mégawatts, 10 000 euros par mégawatt supplémentaire – pourrait être insuffisant. À qui reviendrait la prise en charge de la différence, au budget de l'État ou au propriétaire ? Enfin, s'agissant des tarifs réglementés du gaz, vous avez dit que vous protégiez les França...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Nous proposons d'exonérer de taxe intérieure sur la consommation (TIC) le gaz naturel et le méthane lorsqu'ils sont employés comme carburant d'un véhicule de transport, aussi bien de personnes que de marchandises, fluvial ou ferroviaire. L'objectif est d'accroître l'attractivité de ces produits au bilan carbone moins élevé que le diesel, à l'instar de l'électricité et de l'hydrogène.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

La facture d'électricité des Français a bondi en dix ans. Initialement, l'augmentation servait à financer les énergies renouvelables. Ensuite, l'affectation de la contribution au service public de l'électricité (CSPE) a été rectifiée et sa dénomination changée en taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE) mais le taux est resté le même. Or pour inciter le recours à des énergies non fossiles, il conv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général :

Les mesures que vous avez qualifiées de «  brouillonnes » sont pourtant claires : le bouclier tarifaire comprend le gel des tarifs réglementés du gaz jusqu'à avril 2022, le plafonnement de la hausse des prix de l'électricité – à travers une baisse d'impôt qui bénéficiera aux 70 % de ménages abonnés au tarif bleu – et la revalorisation de 100 euros du chèque énergie dans le collectif budgétaire de fin d'année. Si la hausse des prix est temporaire, la réponse doit être transitoire. Mais avec l'extinction progressive de la TICFE, c'est une mesure pérenne que vous proposez. Je ne suis pas sûr qu'il soit raisonnable de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

C'est une différence de stratégie. Vous savez que le gel des tarifs réglementés est juridiquement périlleux – j'ai connu une ministre de l'écologie, Mme Royal, qui s'y était risquée. Nous ne pourrons constater les effets de cette politique qu'après la présidentielle – sans doute est-ce voulu. Il y a derrière cela un problème structurel : on a alourdi la fiscalité sur les énergies fossiles et l'électricité alors qu'on souhaitait voir les usages électriques se développer. Profiter de cette crise pour restaurer l'équilibre et enclencher un mouvement structurel serait le moyen d'éviter des mécanismes de compensation. On essaie de rattraper le plus de monde possible avec la patrouille du chèque énergie, sauf que la transition énergétique coûte cher et que de plus en plus de personnes seront concernées...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Il serait opportun de faire bénéficier les entreprises de transport interurbain, notamment les autocars, des conditions de fiscalité sur l'électricité dont bénéficient les exploitants urbains.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

Les diverses augmentations de prix – gaz, électricité notamment – grèvent le pouvoir d'achat des Français. Pour concilier le respect des engagements environnementaux et la prise en compte de la situation économique, nous proposons de figer les taux de TGAP appliqués en 2021 pour l'année 2022, et de reprendre en 2023 l'évolution qui a été prévue.