Interventions sur "électricité"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

...harge de la protection des grands réseaux d'interconnexion ou de transport à l'échelle nationale. Le réseau secondaire appartient aux collectivités, notamment aux communes. Qui a la charge de leur entretien ? Lorsque j'étais maire, j'ai été confronté à des coupures à plusieurs reprises qui relevaient notamment d'un mauvais entretien des végétaux autour des réseaux. De manière plus générale, si l'électricité est bien nécessaire au fonctionnement d'internet et des réseaux informatiques, RTE saurait-il fonctionner sans internet ? Quel est votre niveau de dépendance au réseau internet et au numérique ? Dans le cadre de cette mission, nous nous interrogeons sur les conséquences d'une coupure électrique, mais aussi sur les conséquences d'une coupure d'internet, sur lequel nous avons moins la main au nivea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président et rapporteur :

...contraint de changer ses réseaux compte tenu de l'optimisation de la charge des véhicules électriques. Le fonctionnement du réseau internet est toutefois nécessaire. En cas de dysfonctionnement de ce réseau, tous les véhicules voudront charger au même moment. Peut-on parvenir à concilier les apports de la technologie et la résilience, notamment en optimisant peu ? S'il n'y a pas d'internet sans électricité, pourrait-il y avoir de l'électricité sans internet ? Quel est le niveau de dépendance d'Enedis à internet ? De quelle manière avez-vous appréhendé le risque cyber sur les compteurs Linky, qui sont un bel exemple d'un apport possible de la technologie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel, membre du comité exécutif d'Enedis, directeur développement, innovation et numérique :

Je vous rassure : il peut y avoir de l'électricité sans internet. L'ensemble de nos systèmes de conduite s'est régionalisé et n'est pas relié à l'internet, de sorte que nous pouvons moduler en cas de problème. La fonction de conduite permettant d'acheminer l'électricité est gérée sans internet. Toutefois, l'absence d'internet désoptimiserait certaines sections. Si une interdépendance existe, rien ne change par rapport aux fonctions vitales liées ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

...surveillance, vous n'avez pas de réseau dédié partout. J'ai du mal à évaluer ce qu'une coupure pourrait entraîner sur la distribution électrique. La résilience cyber est un vrai sujet de notre mission d'information. Il n'est pas anodin que toutes les marines de guerre soient en train de cartographier les câbles sous-marins sur lesquels repose la résilience d'internet. Il n'y a pas d'internet sans électricité, mais j'espère que l'électricité est organisée pour fonctionner sans internet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

...ne convergence des sujets énergétiques et télécoms au vu de la décentralisation de certaines capacités de production, et donc des gestions d'équilibre au niveau local. Des optimisations ont lieu de toutes parts. Nous sommes en mesure de déconnecter des chauffe-eau par mesure d'effacement, des start-up se développeront pour permettre aux voitures qui se rechargent électriquement de réinjecter de l'électricité sur le réseau. Pour faire fonctionner tout cela, il sera nécessaire de s'appuyer sur les capacités des télécoms. Je crains toutefois qu'on ait la tentation de trop optimiser et que l'on se rende davantage dépendants de ces réseaux. Êtes-vous plutôt confiants dans l'augmentation de la résilience de notre approvisionnement électrique dans le futur grâce à la technologie ? Ou restez-vous au contrai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi, président :

...Meadows en 1972, Sommet de la terre en 1992... Pourquoi n'avons-nous pas collectivement réussi à prendre conscience des vulnérabilités créées par le changement climatique et à mettre en place des stratégies pour freiner ce qui aurait pu être anticipé il y a déjà trente ou quarante ans ? En référence à Ravage de René Barjavel, existe-t-il un scénario pour faire face à une rupture totale en électricité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi, président :

Qu'en est-il de la prémonition de René Barjavel, dans Ravage, d'une société privée d'électricité ou n'ayant plus d'énergie en quantité suffisante ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne, présidente :

J'habite dans le Var, un département soumis à de fréquentes coupures d'électricité liées à des problématiques climatiques – inondations et incendies. Les moyens de résilience pour pallier le manque d'alimentation en électricité sont de gros groupes électrogènes qui tournent avec du carburant. Avons-nous des stocks stratégiques de carburant pour les alimenter pour une durée donnée, au-delà de l'échelle d'un seul département ? À mon sens, il s'agit d'un premier élément de résilie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

...ritoire européen. Par conséquent, chaque pays doit assumer sa capacité à disposer d'énergie pilotable. S'agissant de l'épisode de l'hiver 2020-2021, il me semble que le risque encouru provenait au moins autant de la baisse des capacités pilotables depuis 2014 que de l'effet réel de la pandémie sur la disponibilité des réacteurs. Comment faire pour disposer d'un approvisionnement satisfaisant en électricité en 2045 ? L'approche actuelle semble présenter un risque de sous-dimensionnement des capacités de production pilotables en prenant prétexte des possibilités d'effacement et d'interconnexion. Selon moi, la vraie résilience devrait au contraire nous conduire à surdimensionner légèrement les capacités de production, quitte à produire de l'hydrogène lorsque nous sommes en surcapacité. La France reti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

La DGEC élabore et met en œuvre la politique de sécurité énergétique de notre pays, y compris en matière d'énergie nucléaire. Comment évaluez-vous le risque de rupture d'alimentation en énergie, électricité, gaz ou pétrole ? Quelles garanties êtes-vous en mesure de donner sur le bon approvisionnement en énergie de ces différents composants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

L'électricité est le secteur sur lequel nous avons le plus d'emprise et d'autonomie nationale, au contraire des hydrocarbures, mais nous ne savons pas stocker l'électricité en grande quantité. Dès lors, le risque de flux est important pour l'électricité alors que pour le gaz et le pétrole nous disposons d'une certaine inertie grâce aux stocks. Effectivement, RTE a fait part d'un risque de blackout et a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

Pourriez-vous, Monsieur le directeur général, nous fournir les chiffres à l'appui de vos propos ? Nos décisions en matière d'énergie nucléaire – fermetures, délais de décision pour construction d'un nouveau réacteur – et notre engagement louable en faveur d'énergies intermittentes ne risquent-ils pas d'affaiblir la résilience de notre production d'électricité ? Nous pouvons faire face à des effets cumulatifs comme ce fut le cas à l'hiver 2020-2021. Mais si l'hiver avait été plus rigoureux, nous nous serions peut-être approchés davantage du risque de rupture. S'agissant des risques de rupture, les conséquences économiques d'un délestage tournant ou même d'une rupture électrique pendant deux heures ont-elles été évaluées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, rapporteur :

Il faut se demander combien nous serions prêts à payer l'électricité si elle venait à manquer. Dans cette mesure, l'assurance a un sens. Concernant la prospective en matière de consommation, la résilience durable de notre système électrique, compte tenu des délais nécessaires à la construction de nouvelles capacités de production, doit reposer sur des analyses réalistes des évolutions de la consommation. Au regard des objectifs de décarbonation de nombreux usages...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, Présidente :

L'ordre du jour de notre réunion appelle l'examen de deux propositions de résolution européenne, l'une en conclusion d'un rapport d'information dont je suis l'auteur sur l'évolution du cadre juridique européen applicable à la production d'électricité, l'autre déposée par Sébastien Jumel et plusieurs de ses collègues du groupe GDR relative à la reconnaissance d'une « exception énergétique » au sein de l'Union européenne. Cette proposition de résolution européenne sera examinée en séance publique le 17 juin dans le cadre de la « niche » du groupe GDR. Comme ces deux sujets sont très liés, je vous propose que Hubert Wulfranc, rapporteur sur la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc, rapporteur :

...ition de résolution. Je présente aujourd'hui devant vous en tant que rapporteur et cosignataire de la proposition de résolution européenne relative à la reconnaissance d'une « exception énergétique » au sein de l'Union européenne. La proposition de résolution que nous défendrons en séance le 17 juin part d'un constat, que vous avez largement partagé : le bilan de la libéralisation du marché de l'électricité est décevant. L'ouverture de ce marché à la concurrence date de plus de 25 ans maintenant, avec des directives dans les années 1990 et 2000. La première partie de mon propos s'attachera à montrer la défaillance du marché. Les promesses de la libéralisation du marché étaient une diminution de la facture d'électricité pour les consommateurs et une meilleure incitation à l'innovation, tant pour l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Fiévet :

... le fonctionnement du marché de l'énergie ; assurer l'efficacité de l'approvisionnement énergétique dans l'Union ; promouvoir l'efficacité énergétique, les économies d'énergie ainsi que le développement des énergies nouvelles et renouvelables ; promouvoir l'interconnexion des réseaux électriques. Afin de réaliser le marché intérieur de l'énergie, l'ouverture progressive des marchés nationaux de l'électricité et du gaz a été réalisée par le paquet énergie de 1996, la directive 2003/96/CE et la directive 2009/28/CE. L'ouverture à la concurrence s'est faite à partir de 2004 pour les entreprises et les collectivités territoriales, et 2007 pour les particuliers. L'objectif poursuivi est double : pour les consommateurs, le libre choix du fournisseur et une meilleure protection ; pour les producteurs, la l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Loiseau :

Nous partageons avec le groupe GDR le constat que l'extinction prochaine de l'ARENH doit être l'occasion de nous interroger sur les liens entre production d'électricité et droit de la concurrence. Tel est d'ailleurs l'objet de la négociation actuelle entre le gouvernement et la Commission européenne. Les positions de cette proposition de résolution ne sont ni réalistes ni souhaitables car elles appellent à modifier les traités européens. Espérer réunir l'unanimité nécessaire est illusoire. En outre, reconnaître une exception énergétique européenne ne permettrai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, Présidente, rapporteure :

. Il s'agit d'un amendement rédactionnel. La reconnaissance d'un service d'intérêt général de production de l'électricité est souhaitable mais ne constitue pas pour autant une certitude.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, Présidente, rapporteure :

. Cet amendement vise à rappeler que le mécanisme de l'accès régulé à l'énergie nucléaire est insuffisant pour couvrir les coûts de production de l'électricité. Le nouveau dispositif doit donc prendre en considération la nécessité de couvrir l'ensemble des coûts de production.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, président de l'Office :

– Dans la note, on doit reformuler le paragraphe indiquant que l'hydroélectricité et le nucléaire sont des énergies pilotables décarbonées. Il faut aussi définir plus clairement le concept d'« hydrogène fatal », car cette terminologie n'est pas connue de tous les lecteurs. Un point très important de la note scientifique est la dernière ligne de la colonne de la page 3 : « produire de l'hydrogène impose désormais de recourir à des modes décarbonés », c'est une pri...