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Madame la ministre, vous n'êtes pas sans savoir que la HAS a publié un document de « recommandations de bonne pratique » dont la partie relative au syndrome persistant par piqûre de tique – SPPT – est contestée par une autre société savante. Ce sont les patients qui font les frais de cette controverse qui, comme l'a dit Vincent Descoeur, porte aussi bien sur les techniques de diagnostic que sur le trait...
Je souhaite rassurer Mme Pinel : je n'ai pas dit qu'il s'agissait d'amendements budgétaires, j'ai simplement rappelé les chiffres. Les moyens consacrés à l'accompagnement des départements dans la prise en charge des MNA ont été multipliés par dix. Une aide pérenne de 500 euros pas jeune a été créée, à laquelle s'ajoutent 90 euros pendant quinze jours, puis 20 euros par la suite. L'effort est donc considérable. En outre, je vous ai donné mon sentiment personnel : grâ...
Pour répondre à tous les patients en errance médicale, qui vont de médecin en médecin sans trouver une écoute satisfaisante, il me semble indispensable d'encourager la recherche, qui pourrait être fondamentale ou clinique – je ne suis pas médecin – , en lui allouant des fonds spécifiques.
...ons, que la situation de ces mineurs non accompagnés est extrêmement difficile. Les départements s'efforcent d'y remédier, avec l'aide très importante de l'État et en s'appuyant sur le travail de nombreuses associations – qui ne se traduit pas en termes budgétaires : ce sont des bénévoles qui, au quotidien, viennent en aide à ces jeunes. Or leur situation reste très insatisfaisante. De nombreux drames ont lieu, et leur quotidien est très difficile. Il serait donc souhaitable de clarifier les choses du point de vue budgétaire et d'augmenter l'efficacité des actions sur le terrain. Mais la clarification est un préalable indispensable.
Je rejoins les propos des deux orateurs précédents. Cet amendement vise à augmenter les crédits alloués à la recherche sur la maladie de Lyme. Les fonds dont disposent les établissements publics de recherche, notamment l'INSERM, pour mener à bien la recherche sur la maladie de Lyme sont minimes, voire inexistants. Dans le cadre des travaux du groupe d'études « Maladie de Lyme », coprésidé par nos collègues Nicole Trisse et Vincent Descoeur, nous nous som...
L'amendement n'a pas été examiné en commission, mais j'y suis favorable.
Ces amendements n'ont pas été examinés par la commission, mais, étant cosignataire de l'un d'entre eux, j'y suis évidemment favorable à titre personnel. Le fait que des députés de tous les bancs aient cosigné ces amendements est d'ailleurs à souligner : c'est dire l'importance de l'enjeu pour l'ensemble de la représentation nationale. Nous avons tous rencontré dans nos circonscriptions des malades désori...
Il s'agit de deux amendements d'appel tout à fait symboliques. Ils proposent un transfert de crédits vers le programme « Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative » afin de vous alerter sur les insuffisance du maillage territorial en matière de matériels de santé lourds, comme les IRM ou les scanners. Les cliniques de l'ouest biterrois s'étonnent en eff...
...c des ARS dans le cadre de la présente mission n'aurait pas d'influence directe sur l'ARS de l'Hérault en raison des modalités de financement exposées précédemment. D'autre part, il me semble indispensable de préserver les crédits du programme 137 « Égalité entre les femmes et les hommes », destinés en particulier à la lutte contre les violences conjugales. Je donne donc un avis défavorable à ces amendements qui n'ont pas été examinés par la commission.
Être sensible aux arguments qui ont été développés par les orateurs qui ont défendu ces amendements – et auxquels je souscris bien évidemment – ne suffit pas, madame la ministre. Cela a été dit, nous connaissons tous des personnes atteintes par cette maladie. Vincent Descoeur a donné les chiffres et c'est tout à fait impressionnant de voir le nombre de cas nouveaux se multiplier chaque année. Aujourd'hui, nous attendons de la recherche des réponses et surtout des avancées décisives en m...
Vous deviez d'ailleurs, madame la ministre, recevoir le bureau du groupe d'études, mais le rendez-vous a été annulé au dernier moment, ce qui prouve bien qu'il y a un problème. Par cet amendement, nous souhaitons envoyer un signal et donner de l'espoir aux malades qui souffrent quotidiennement et sont aujourd'hui dans une situation intenable.
J'ai cosigné à sa demande l'amendement de mon collègue Vincent Descoeur et je le remercie de s'être adressé aux députés de tous les groupes – j'aurais pu tout aussi bien, évidemment, cosigner l'amendement de Mme Dubié ou de Mme Trisse. Je voudrais souligner l'excellent travail fait par le groupe d'études, qui mène de nombreuses auditions, éclairant ainsi un débat qui est une inextricable jungle d'avis divergents. Nous connaiss...
... apportent un service de proximité de qualité. Je connais bien le cas d'un hôpital qui a demandé un scanner pendant plus de cinq ans. Nous l'avons enfin obtenu ! Cela donne un avenir à cet hôpital, qui rayonne sur un territoire étendu : l'établissement devenant ainsi dynamique et attractif, il n'est plus menacé de fermeture. Il faut vraiment entrer dans le détail. Je sais que vous le faites, madame la secrétaire d'État, mais c'est particulièrement nécessaire pour ces hôpitaux qui apportent un service de proximité de grande qualité. Mon territoire en compte deux d'une importance et d'un intérêt tout particuliers : à Brioude, dans l'est de la Haute-Loire, et au Puy-en-Velay, où se trouve un service de radiologie important, qui rayonne sur l'ensemble du département. Soyez plus que jamais atten...
Je voudrais, après le président Chassaigne, remercier M. Descoeur d'avoir ouvert son amendement à la signature de tous les bancs, m'autorisant ainsi à cosigner son amendement. Cela montre que ce sujet concerne tous les bancs et ne présente aucun caractère partisan. La commission n'a pas examiné cet amendement, mais, en tant que cosignataire, je ne peux évidemment que donner, à titre personnel, un avis favorable.
La gravité de la situation des enfants victimes de violences conjugales est effectivement de plus en plus reconnue. Enfin ! Les chiffres que vous rappelez, madame Fiat, nous mettent dans l'obligation d'agir. J'ai eu l'occasion, lors d'une audition, d'interroger à ce sujet le groupement d'intérêt public « Enfance en danger » – GIPED. Une convention de partenariat a notamment été signée entre le service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger, qui gère le numéro 119, et le service « Violences femmes info », qui gère le 39 19. Par ailleurs, l...
Sur le fond, nous partageons complètement votre préoccupation, madame Fiat. Toutefois, votre amendement n'est pas au bon endroit. Ce dont ces enfants ont besoin, c'est d'avoir accès à des psychologues et à des psychiatres, et d'être entourés. Je ne suis pas sûre que cette somme soit bien utile dans cette mission : cela relève plus du PLFSS, nous l'avons déjà évoqué. Il ne faut pas oublier le Grenelle des violences conjugales, qui permet de faire remonter des préo...
J'ai le sentiment qu'on aborde les mêmes sujets chaque année sans jamais obtenir de réponse. On parle de ce sujet dans cet hémicycle depuis 2007, mais il a fallu attendre 2016 pour qu'il y ait une ouverture, sous la forme d'un plan de prévention censé bénéficier de crédits dédiés. Depuis, plus rien, alors qu'on en parle régulièrement. La réalité, madame la ministre, c'est qu'il y a une errance totale, non seulement pour les personnes atteintes par la maladie, mais également diagnostique, quand des personnes en présentant tous les symptômes ne sont pas reconnues comme malades. Vincent Descoeur a parlé très judicieusement du nombre de nouveaux cas détectés chaque année, mais je voudrais qu'on n'oublie pas le « stock » – le mot est malheureux, mais...
Madame Goulet, cet amendement avait été déposé sur le PLFSS : il a été déclaré irrecevable, et on nous a conseillé de le déposer sur le projet de loi de finances ! On fait ce qu'on peut, vous savez, on met les amendements là où on nous dit de les mettre. Le groupe La France insoumise est finalement assez sage.
Non, ce n'est pas nouveau, cela a toujours été. J'entends ce que vous dites, je sais que le travail est fait, que le sujet est pris en compte, mais il n'y a pas de ligne dédiée dans le projet de loi de finances ! Vous émettez plein de bonnes idées que je soutiens entièrement, mais aucun financement n'est prévu. C'est ce qui m'inquiète, et qui justifie l'amendement. Les idées sont bonnes, et nous vous suivons, mais il faut les financer. J'en conviens, l'amendement aurait mieux trouvé sa place dans le PLFSS mais cela ne nous a pas été permis, donc je le maintiens.