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...ais vous donner un exemple : la construction d'un palais des sports est considérée comme un projet prioritaire sur le territoire de la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée car aucun équipement n'est digne d'accueillir notre équipe professionnelle de volley féminin. Or il existe une opposition entre les communes favorables à ce projet, qui aurait d'ailleurs bien besoin d'un soutien de l'ANCT si elle existait déjà…
...er le projet initial, lequel prévoyait la construction d'un palais des sports pouvant contenir 1 500 spectateurs, qui ne sert donc à rien ! Il y a des querelles, des bisbilles… C'est désagréable, c'est dommage, mais vous voyez bien que des blocages de ce genre sont possibles. Voilà pourquoi les trois quarts des représentants des collectivités territoriales membres du conseil d'administration de l'ANCT doivent pouvoir exercer un droit de veto. Encore une fois, je suis d'accord avec vous, cela n'arrivera que de façon très ponctuelle, mais cette situation rarissime peut tout à fait se présenter.
...environnement et de la maîtrise de l'énergie – ou de Bpifrance, si la majorité des élus locaux n'ont pas émis un avis favorable sur une décision, cette dernière est soumise à une seconde délibération. Il ne s'agit pas d'un droit de veto, car la décision peut être adoptée si elle obtient finalement la majorité des voix des élus. Avouez, mes chers collègues, que si le conseil d'administration de l'ANCT adopte une décision sans les voix d'au moins la moitié des élus locaux, cela pose quand même un petit problème ! Dans ce cas, une seconde délibération doit être prévue. Je le répète : avec cet amendement, je n'invente rien. Je reprends simplement une règle applicable au conseil d'administration de l'AFB, de l'ADEME ou de Bpifrance. À ce stade de nos débats, cet amendement peut vous rendre servic...
M. Saddier s'adresse à Mme la ministre : je ne me sens donc pas interpellée. Cela dit, cet amendement donne aux représentants des collectivités locales la possibilité de bloquer indéfiniment une décision du conseil d'administration de l'ANCT. Avis défavorable, pour les raisons que j'ai déjà exposées tout à l'heure.
Merci, madame la ministre, de nous donner raison, à Vincent Descoeur et à moi-même, d'avoir été présents en commission mixte paritaire, de nous être battus sur cette position et d'être à nouveau ici ce soir pour déposer à nouveau cet amendement, afin d'être certains que la voix des élus locaux sera écoutée, entendue et prise en compte dans la gouvernance de l'ANCT. Nous aurions souhaité aller plus loin, mais force est de constater que la persévérance dont Vincent Descoeur, moi-même et d'autres avons fait preuve nous aura obtenu, même si elle n'est pas pleinement celle que nous aurions espérée, une avancée quant au fonctionnement de cette gouvernance.
Nous ne pouvions pas terminer cette série d'amendements sans parler encore de la montagne. Comme cela a été bien souligné par mes collègues, nous souhaitons, avec cet amendement, qu'il soit explicitement prévu que les territoires de montagne, qui sont confrontés à des contraintes particulières soient représentés au sein du conseil d'administration de l'ANCT.
...artagée, sur le modèle « qui paie, décide ». Ainsi, la délégation territoriale pourrait être assurée conjointement par le préfet, le président du conseil départemental et le président du conseil régional. Depuis la fin du grand débat national, vous nous répétez qu'il faut faire confiance aux élus locaux et mieux les associer mais, quelques semaines plus tard, lors des débats sur la création de l'ANCT, vous nous expliquez que seul l'État pourrait présider cette structure. Ce n'est pas le signe de la confiance retrouvée : la gouvernance de l'Agence nationale de cohésion des territoires ne correspond pas à notre vision du pacte girondin que nous voulons pour nos territoires. C'est la raison pour laquelle nous avons déposé cet amendement, visant à améliorer la gouvernance de la délégation territ...
Cet amendement semble partir du principe que l'Agence disposera d'un réseau territorial autonome. Or le préfet de département est déjà le délégué territorial pour la mise en oeuvre des actions de l'ANRU et de l'ANAH – l'Agence nationale de la rénovation urbaine et l'Agence nationale de l'habitat – , avec lesquelles l'ANCT a vocation à passer des conventions. Il est donc nécessaire que le préfet soit le délégué territorial de l'Agence. Cet amendement serait source de complexités administratives. C'est pourquoi il a été rejeté en première lecture. L'avis est défavorable.
En première lecture, madame la ministre, vous aviez indiqué que l'ANCT aurait deux délégations territoriales en Corse. Or, dans les deux départements insulaires, la Haute-Corse et la Corse-du-Sud, les conseils généraux ont été supprimés, leurs compétences étant reprises par l'Assemblée de Corse. Pourtant, en l'état actuel des choses, la collectivité de Corse aurait deux interlocuteurs : une délégation en Haute-Corse et une autre en Corse-du-Sud.
C'est une chance, en quelque sorte : vous avez deux fois plus de chances d'être reçu par un préfet puisque vous en avez deux, deux représentants de l'État en Corse. Je rappelle que ceux-ci sont également les délégués territoriaux d'agences comme l'ANAH et l'ANRU ; il en ira donc de même pour l'ANCT. L'avis est défavorable.
Cela ne viendra pas d'en haut : l'ANCT accompagnera les territoires les plus en difficulté qui feront appel à elle ; il faut tout le temps le rappeler. Toutefois, s'agissant d'une agence de l'État et non de telle ou telle collectivité locale, il est nécessaire que le préfet soit son délégué territorial. Ces amendements sont donc en contradiction avec la nature même de l'Agence. Leur adoption serait source de complexité administrative...
Cet amendement précise que la création de l'ANCT doit s'inscrire dans un approfondissement de la décentralisation et un renforcement pérenne des capacités d'ingénierie des collectivités. Elle a vocation à conduire son action d'accompagnement des projets des collectivités locales en complémentarité et en renforcement des outils partenariaux d'ingénierie publics existant sur les territoires. Je pense évidemment aux agences départementales, aux PE...
Nous avons adopté, en première lecture, un amendement de la commission des affaires économiques visant à ce que les préfets, en leur qualité de délégués territoriaux de l'ANCT, veillent à encourager la participation du public, qui fait l'objet, de nos jours, d'une forte demande. L'avis est donc défavorable.
...ions, totalement contraire au projet initial et à la philosophie de cette agence. Ce différend autour des conditions de délibération au sein de son conseil d'administration, qui comprend un nombre élevé de représentants des collectivités, n'a pu être surmonté malgré nos mains tendues. Lors de la CMP, nos collègues de la majorité sénatoriale ont oublié les objectifs et les attentes à l'égard de l'ANCT, qui a pour mission d'entreprendre dans les territoires et d'accompagner les projets, en aucun cas de les bloquer. Cette agence est nécessaire pour les territoires, mais elle ne réussira sa mission qu'à condition de jouer systématiquement son rôle de facilitateur. Elle met au premier rang les collectivités territoriales, en répondant aux attentes des élus locaux qui ont besoin de cet accompagnem...
On nous demande aujourd'hui de nous prononcer sur la création d'une agence nationale de cohésion des territoires, l'ANCT – un acronyme de plus pour un objet bien mal identifié, qui ajoute une nouvelle couche, bien superficielle, au millefeuille de la politique des territoires. Cette agence, promise en 2017 par Emmanuel Macron, aurait « vocation à travailler en lien direct avec les régions », dans « une logique de guichet unique et de simplification de projets », notamment en direction des territoires ruraux les pl...
... avons trouvé intéressant que le Sénat, reprenant le texte initial, ait fait en sorte que l'équilibre de la gouvernance du conseil d'administration soit revisité. Nous avions, du reste, avancé nous-mêmes plusieurs propositions pour contribuer à un meilleur équilibre. L'échec de la CMP du fait de ce point d'achoppement est somme toute très révélateur des malentendus qui entourent la création de l'ANCT, même si cela n'aurait pas été pour nous là un point de blocage. Nous exprimons en revanche de vives réticences à voir l'agence habilitée à créer des filiales. Cette possibilité est contraire à la volonté de lisibilité et de clarification de l'action publique affichée par les promoteurs de cette agence. En outre, nous craignons que, par ce biais, s'engage une forme de privatisation rampante des ...
...uscrivons ; tout comme lorsqu'il évoque des « politiques de la vie quotidienne : le logement, le transport, la transition écologique » ou quand il définit trois principes devant guider la réforme : la responsabilité, la lisibilité et le financement. Las, je me souviens également de l'enthousiasme qu'avait suscité, en son temps l'annonce, par le même Président de la République de la création de l'ANCT. Il est à mettre en regard avec le texte tel qu'il se présente aujourd'hui et dont nous regrettons l'ambition rognée. Nous aurions pu innover, créer une agence d'un type nouveau : nous avons une agence de plus. Cependant, et nous avons reconnu lors des débats en première lecture, cette proposition de loi comporte des avancées. La première, largement mise en avant, concerne la création d'un guich...
... financements nouveaux sur lesquels pourrait s'appuyer l'agence. Ce bel édifice devra tourner à financements constants, sauf si Mme la ministre, dans sa grande sagesse, nous annonce une hausse des dotations de soutien à l'investissement public local ! Madame la ministre, en première lecture, vous avez apporté des éléments rassurants et pris des engagements pour que le financement de l'ANRU soit sanctuarisé au profit de la rénovation urbaine ; je vous en remercie car vous connaissez notre inquiétude concernant la politique de la ville. Pourtant, nos inquiétudes ne sont pas toutes levées et nous nous interrogeons sur les bénéfices effectifs que nos collectivités pourront retirer de la création de l'ANCT ; nous aurons l'occasion d'y revenir au cours du débat. Plus grave, à rebours de l'ambition ...
Depuis toujours, les élus porteurs de projets ont manifesté un désir réel et profond de simplification et de soutien de ces projets qui, trop souvent, n'aboutissent pas, malgré leur engagement et leur dévouement. Nous ne pouvons plus continuer à entretenir cette défiance. La création de l'ANCT est une première réponse concrète au besoin d'une évolution forte de la relation entre l'État et les territoires,...
...rialise une politique, il faut tenir compte des besoins de tous les territoires. Face à cet enjeu majeur, le débat s'est cristallisé sur la gouvernance et la composition du conseil d'administration. La majorité sénatoriale a été mue par des considérations purement tactiques et s'est enfermée dans une demande de droit de veto des collectivités, qui aurait pu conduire à la paralysie de l'agence. L'ANCT sera une agence d'État : il est donc normal que l'État dispose de la majorité des voix au sein du conseil d'administration. Différentes modalités de seconde délibération ont donc été proposées pour renforcer l'écoute, les moyens d'alerte et de dialogue entre représentants locaux et nationaux, et pour manifester la confiance que l'État place dans cet organisme et dans ses acteurs. Des réponses ont...