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Nous l'avons présenté à plusieurs reprises, parce qu'il nous semble très important. L'article 2 recense les missions confiées à la future ANCT. Il nous semble essentiel d'y inclure la réhabilitation de l'immobilier de loisir. En effet, notre pays est la première destination touristique mondiale. Pour autant, nous sommes pénalisés par le vieillissement de notre parc de logements touristiques, notamment dans certaines stations de montagne et du littoral.
...s froids ». Si nous voulons que notre pays demeure une destination compétitive sur la scène internationale en matière d'accueil touristique, nous devons lancer un vaste chantier de réhabilitation en vue d'améliorer ses capacités d'accueil, conformément aux exigences des touristes. Les collectivités territoriales où des opérations de réhabilitation s'imposent doivent bénéficier, avec l'appui de l'ANCT, de l'ingénierie et de l'expertise des établissements publics et autres membres du comité d'action territoriale de l'Agence, défini à l'article L. 1233-3 du code général des collectivités territoriales créé par l'article 7 de la présente proposition de loi. Citons notamment l'expertise de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, reconnue en la matière.
Indéniablement, le problème se pose avec une acuité toute particulière dans les zones de montagne. L'amendement procède de la volonté de flécher les priorités d'intervention de l'ANCT.
Madame la ministre, si nous donnons le sentiment de rabâcher un peu, nous ne radotons pas pour autant. Au sein du conseil d'administration de l'ANCT, il est désormais acquis que les gens que vous nommerez, avec les représentants de l'État – vous-même et d'autres ministres – seront majoritaires. Vous désignerez une directrice ou un directeur, qui recevra une lettre de mission. Nous savons tous comment cela fonctionne : il ne s'agira pas d'un individu tombé du ciel un beau matin !
...os démarches, sachant qu'il s'agit d'amendements défendus sur tous les bancs, est de faire en sorte que l'immobilier de loisir soit mentionné dans le texte, s'agissant surtout des territoires de montagne et du littoral. Ce ne sera sans doute pas le cas. Mais dès lors, nous espérons qu'il sera très clairement identifié et fléché dans la lettre de mission adressée au directrice ou au directeur de l'ANCT, ainsi qu'aux yeux des représentantes et des représentants de l'État désignés par les divers ministres au sein de la future gouvernance de l'Agence.
Je voudrais, sans trop rallonger les débats, appuyer les interventions de Mme Battistel et de M. Saddier. Si nous insistons sur les résidences de tourisme et l'immobilier de loisir, madame la ministre, c'est parce qu'il s'agit d'un sujet essentiel, dans les stations de montagne comme sur le littoral. Ce que nous demandons, c'est que les opérations dans ce domaine bénéficient de l'expertise de l'ANCT, mais aussi des autres organismes associés comme l'ANRU. Le compte rendu de nos débats en séance fait foi. Or vous avez dit, madame la ministre, que les thèmes des résidences de tourisme et de l'hébergement de loisir sont recouverts par le terme « logement ». Vous pourriez alors sans doute le préciser dans une circulaire. C'était, je crois, le sens de la proposition de M. Saddier. Si vous le con...
... en particulier la revitalisation commerciale et artisanale. En effet, si la proposition de loi prévoit que l'EPARECA soit intégré à l'Agence, celle-ci n'intervient aujourd'hui que dans les territoires de la politique de la ville. De même, le plan Action coeur de ville ne s'appliquera que dans une liste limitée de villes moyennes. C'est pourquoi nous souhaitons un élargissement des missions de l'ANCT. Cette proposition est par ailleurs conforme avec l'ouverture faite en commission sur l'extension du périmètre d'intervention des outils de l'EPARECA.
Mais, à certaines périodes de l'année, certains quartiers prioritaires, certaines vallées alpines très fréquentées rencontrent de vrais problèmes dans ce domaine. Je pense aussi à la ville de Grenoble par exemple. Il serait donc à mon sens très pertinent que l'ANCT puisse accompagner les collectivités territoriales confrontées à des problèmes de santé publique en raison de la mauvaise qualité de l'air. C'est presque un amendement de cohérence !
Nous retirons cet amendement, puisque Mme la ministre nous assure que la question de la lutte contre la pollution des sols est incluse dans l'expression « transition écologique » et que l'ANCT pourra conseiller les collectivités territoriales sur ce point. C'était l'objet de cet amendement que de mentionner la pollution des sols, nous le retirons parce que Mme la ministre a été précise !
Cet amendement, que j'ai déjà défendu en première lecture, apporte une précision – car tout texte de loi doit être précis. Il ajoute que l'ANCT collabore avec les structures préexistantes. Je vous vois lever les yeux au ciel, madame la ministre, mais beaucoup de départements se sont dotés d'agences qui réalisent un vrai travail d'expertise, et qui accompagnent les communes comme les intercommunalités. Il serait intéressant d'envisager une collaboration avec ces structures d'ingénierie publique ! Ce ne serait pas une obligation, bien sûr...
Avis défavorable. Les associations sont naturellement très importantes pour mener à bien un certain nombre de projets. Vos amendements sont cependant devenus sans objet puisqu'en première lecture, nous avons chargé l'ANCT de soutenir les réseaux associatifs, dans le cadre des compétences qui lui sont attribuées. Cela va d'ailleurs bien au-delà de la seule politique de la ville que vous mentionnez. Votre préoccupation se trouve donc satisfaite.
...a loi montagne dispose que l'action de l'État a notamment pour finalité de réévaluer le niveau des services publics et des services au public en montagne, et d'en assurer la pérennité, la qualité, l'accessibilité et la proximité en tenant compte des spécificités de ces territoires, notamment en matière d'organisation scolaire ou d'offre de soins et de transports. C'est pourquoi il convient que l'ANCT, dans sa mission d'alerte et de veille, prête une attention particulière aux impacts territoriaux pour les territoires de montagne des décisions prises par les administrations et les opérateurs publics et privés, notamment à l'occasion des multiples réorganisations des services déconcentrés de l'État.
L'ANCT étant destinée à accompagner les collectivités faiblement dotées en ingénierie, les communautés urbaines et métropoles ne pourront mobiliser ses ressources qu'à l'occasion d'un projet d'une échelle supérieure à son propre périmètre.
Avis défavorable. L'ANCT apportera son soutien à tous les porteurs de projets, qu'ils soient de petites ou de grandes communes. Il n'y a aucune raison d'interdire a priori des projets en raison de la taille de leurs porteurs. Des projets complexes, innovants, d'un grand intérêt peuvent émerger de tous les territoires. Votre amendement pourrait par exemple conduire l'ANCT à refuser de soutenir un projet concernant un quar...
Cet amendement vise tout d'abord à considérer la transition écologique et énergétique comme le fil directeur des actions de l'Agence nationale de la cohésion des territoires, plutôt que comme un simple chapitre. Il a aussi pour objet de s'assurer de la coordination des travaux de l'ANCT avec les agences existantes, dont l'ADEME. Mais nous avons largement discuté de ces sujets. Parce que nous partageons la volonté de faire de cette proposition de loi une réussite, nous suivrons son avancement avec vigilance. C'est pourquoi je retire cet amendement.
Il est dans la lignée de nos amendements précédents, quoique de manière un peu différente, et découle de notre préoccupation devant les fermetures successives d'implantations de services de l'État. Il s'agit de faire reprendre par l'ANCT une mission qui est aujourd'hui confiée au CGET. Afin d'éviter que ces fermetures en cascade n'affectent un même territoire, l'ANCT veillerait ainsi à la coordination et au suivi de l'évolution des implantations de services de l'État et de ses opérateurs.
Cet amendement est en partie redondant avec l'alinéa 3 de l'article 2, selon lequel l'ANCT « assure une mission de veille et d'alerte afin de sensibiliser et d'informer les administrations ainsi que les opérateurs publics et privés sur les impacts territoriaux de leurs décisions en matière de cohésion et d'équité territoriales ». Votre demande étant satisfaite, monsieur le députée, je donne un avis défavorable à votre amendement.
Afin de ne pas multiplier les interlocuteurs et de parvenir à la simplification souhaitée, l'amendement vise à transférer à l'ANCT les activités et les missions du CGET.
L'ANCT réunit le CGET, l'ÉPARECA ainsi que l'Agence du numérique. La plupart des activités du CGET seront intégrées dans l'ANCT en vertu de l'article 2. Je demande donc le retrait de votre amendement, sinon mon avis sera défavorable.
Afin de ne pas multiplier les interlocuteurs et d'aboutir à la simplification demandée par les élus locaux, il importe de transférer les activités et les missions du CEREMA à l'ANCT. Les amendements nos 98 et 100 ont le même objet s'agissant respectivement de l'ANRU et de l'ANAH.