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J'associe ma collègue Valérie Bazin-Malgras à cette question. Le 11 mars, face à la progression de l'épidémie de coronavirus, les EHPAD ont été les premiers confinés et les visites y ont été interdites. On l'a dit et répété, cela s'est traduit par un isolement très durement vécu par les résidents. Cet enfermement a produit des effets délétères sur les aînés et sur leurs familles. Les professionnels avaient pourtant alerté quant au fait que la santé affective est aussi importante que la santé physique. Combien de personnes âgées s...
Si les deux confinements vécus en 2020 ont touché tous les Français sans exception, ils ont eu des répercussions particulières sur les résidents des EHPAD et sur leurs familles, mais aussi sur les personnels qui travaillent dans ces structures. Isolement, absence de contacts sociaux, manque d'attractivité des emplois dans la filière, manque de personnels : la crise sanitaire a mis en relief les difficultés que rencontre ce secteur depuis longtemps, très longtemps, trop longtemps. Il faut tirer les enseignements de ce qui s'est passé au cours des d...
Les personnels intervenant dans les EHPAD ont effectué un travail considérable, hors norme, l'an passé. Ils ont prouvé de la plus belle des manières l'importance de leurs missions, ce qui justifierait une plus juste rémunération et toute notre reconnaissance pour prendre ainsi en charge la vieillesse – celle des autres, celle de nos proches et un jour peut-être la nôtre. La crise sanitaire a révélé et amplifié la crise organisationnelle...
... aujourd'hui. Voici mon sentiment : il n'y a pas grand-chose à ajouter à nos conclusions pour ce qui concerne l'organisation de la vaccination à Paris, au niveau central, y compris pour les mesures relatives à l'outremer ; il n'en va pas de même en périphérie et dans les territoires. Dans le département où je suis élu, l'Hérault, les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) ne doivent informer les autorités du nombre de doses dont ils ont besoin que le 19 janvier, tandis que les doses n'arriveront que le 1er février. Ce n'est pas ce que le ministre de la santé avait annoncé. J'observe une autre différence avec la mi-décembre. Depuis cette date, le variant anglais s'est répandu, provoquant une déferlante de contaminations en Grande-Bretagne. Sa prévalence ne fera q...
...bitants au kilomètre carré. Il n'y a aucun transport en commun, et la population subit ce qui est quand même un enfermement, y compris dans des zones extrêmement rurales, et ce n'est pas du tout compris. Je me demande comment le virus circule dans des zones aussi peu denses, aussi je pose la question de la vaccination dans les établissements scolaires. Au-delà de la vaccination initiale dans les EHPAD et pour les personnels de santé, auxquels s'ajoutent d'ailleurs dans mon département les pompiers et les auxiliaires de vie de plus de 50 ans, il a été décidé de déployer aussi des vaccins pour les enseignants. On me dit qu'il y a très peu d'enseignants malades aujourd'hui. Je me demande s'il est envisagé de vacciner aussi les lycéens et les collégiens. Le virus peut-il passer par eux de manière ...
...nfirmer – la vaccination n'est pas stérilisante et ne prévient pas la dissémination du virus. Il est donc inutile de vacciner les enfants, qui ne sont pas à risque de forme grave – avec la souche dominant actuellement comme avec le variant britannique – car la balance bénéfice-risque n'est pas suffisamment favorable. J'ai l'impression que la vaccination progresse très – trop – lentement dans les EHPAD, ce qui est regrettable. Tous les acteurs de la vaccination n'ont pas pris la mesure de l'urgence, alors que le risque d'une troisième vague est bien réel. Les auditions que nous avons réalisées nous font nous interroger sur la pertinence de l'entretien pré-vaccinal avec le médecin, qui repose surtout sur quatre questions, sachant qu'il est tarifé à 40 euros puisqu'il s'agit d'une consultation s...
.‑ Je suis d'accord avec Gérard Longuet : il ne faudrait pas que le recours aux « vaccinodromes » conduise à des pertes massives de doses. Cette réserve faite, je suis favorable à ce dispositif, dont j'avais constaté l'efficacité lors de l'épidémie de H1N1. Il ne faut pas oublier les personnes de plus de 65 ans qui ne sont pas en EHPAD. Bien entendu, cela suppose de disposer des congélateurs adéquats. Nous souffrons de la comparaison avec l'Allemagne et sa « machine » logistique, où sont engagés les moyens nécessaires. Les circonstances demandent des choix politiques forts : oui, la logistique et la santé coûtent cher, et nous devons l'assumer. Pour la phase 2 de la vaccination, toute la population sera concernée : les « vacc...
.‑ Je reviens sur le choix de faire venir le vaccin à la personne ou inversement. Je ne suis pas persuadée que ce soient les résidents des EHPAD qui embolisent la réanimation, vu le nombre de résidents que les services d'urgences refusent de prendre en charge. Il faudrait objectiver ce nombre de refus, pour connaître le nombre de personnes qu'on a laissées mourir en EHPAD. Je suis désolée d'être aussi directe, mais c'est ce qui s'est passé dans le Grand Est et c'est ce qui se reproduit, puisque nous n'avons pas assez de lits de réanimatio...
.‑ Il était difficile de rendre la vaccination opérationnelle pendant une période de vacances, notamment dans les EHPAD. Du reste, tous nos concitoyens n'ont pas envie de se faire vacciner. Qui plus est, un tuteur qui ne veut pas se faire vacciner sera enclin à refuser la vaccination pour les personnes placées sous sa garde, comme il y en a dans les EHPAD. Nous devons donc prendre en compte non seulement l'aspect scientifique, mais aussi l'aspect humain de la question. Le syndrome des vaccinodromes, héritage de l...
... par le Premier ministre. J'ai demandé si une concertation était mise en place, si une réflexion avait déjà lieu sur la logistique. Le préfet m'a répondu qu'il attendait l'annonce du plan gouvernemental. J'ai le sentiment qu'il n'y a pas eu beaucoup d'anticipation ni de coordination au niveau infrarégional. C'est un maillon faible et je suis atterré d'entendre que vous ne disposez pas du nombre d'EHPAD ni de précisions sur le nombre de médecins coordonnateurs – en fait, cela ne m'étonne qu'à moitié. Avez-vous été sollicités directement par l'ARS ? Avez-vous déjà discuté avec eux ? L'ARS vous a-t-elle déjà donné des éléments d'information – des éléments peut-être moins fins que le nombre d'EHPAD, mais permettant déjà de réfléchir à ce qui pourrait être mis en place demain ?
. – Revenons sur le consentement. Si je comprends bien ce que vous avez indiqué tout à l'heure à propos des EHPAD, vous êtes dans l'idée, dans le cadre d'un binôme médecin-infirmier, de recueillir le consentement du patient et de faire la vaccination le même jour, lors de la même intervention. Lors de notre audition de la Haute Autorité de santé, j'ai compris que le consentement serait oral et non écrit. En tout cas, ce n'est pas une recommandation de la HAS. Ne pensez-vous pas qu'un seul rendez-vous soit un...
...e temps, il faut aller vite, sans qu'il y ait violence. Je vous entends complètement, quand vous dites qu' a priori, le 4 janvier est trop tôt. Cela ne laisse pas le temps d'assimiler l'information et d'assurer une pédagogie interne au sein du corps médical. D'un point de vue logistique, cela ne laisse pas le temps de bien organiser les choses. Par rapport aux patients, aux résidents d'un EHPAD ou d'une maison spécialisée pour personnes handicapées, ce temps de consentement est nécessaire.
..., un pré-consentement pourrait commencer à être recueilli dès le 15 décembre. Chacun a souligné l'importance d'avoir une bonne organisation au niveau départemental, voire infra-départemental. Ne croyez-vous pas qu'il faudrait créer une instance départementale au sein de laquelle siégeraient les professions de santé, les représentants de l'État, ainsi que des citoyens et un ou deux responsables d'EHPAD ? Cela permettrait de construire une décision collective, en tout cas une acceptabilité collective.
. – En tant que praticiens, pensez-vous qu'il soit indispensable de vous faire vacciner ? Ce serait bien sûr pour vous protéger, mais également pour donner confiance aux patients. Je m'interroge aussi sur la prise en charge de l'intervention en EHPAD. S'il faut y aller une fois, deux fois, quel est le coût de l'acte ? Est-ce un acte classique, couvert par les tarifs connus ? Nous avons compris que l'achat des vaccins lui-même ne passe pas par la Sécurité sociale mais qu'il est fait directement par l'État, en tout cas pour la première phase, voire la deuxième. Je n'ai pas de vision très claire de l'économie globale de la stratégie de vaccinati...
...ent territoriales, et la qualité ». Qu'avez-vous à redouter, madame la ministre déléguée, de l'amendement de Mme Dubié ? Qu'avons-nous à redouter de la précision des mots et de la substitution du mot « qualité » au mot « efficience » ? On vise bien, justement, la qualité de l'accompagnement ! Comment allez-vous mesurer son efficience ? Avec un histogramme de répartition en fonction des différents EHPAD présents dans le territoire ? Mais la territorialisation n'existe pas et l'on sait très bien que l'accompagnement individualisé est la clé de la réussite du système ! Je ne comprends pas pourquoi le mot « efficience », qui relève habituellement de la stratégie économique, se retrouve dans ce texte au sujet de l'humain. Il me semble que le mot « qualité » suffirait à qualifier l'accompagnement qui...
Par cet amendement, qui me tient à coeur, nous demandons que la CNSA ait pour rôle de concevoir des mesures permettant la mise en place d'un ratio minimal d'encadrement dans les EHPAD. Mes chers collègues, je vous ai déjà dit ici à plusieurs reprises que les aides-soignants sont plus sujets aux troubles musculo-squelettiques que les ouvriers du BTP. C'est dire la difficulté du métier et si leur charge physique est importante au quotidien ! Cependant, ils ne subissent pas qu'une charge physique : il y a aussi la charge mentale, car il leur faut passer d'une chambre à l'autre à ...
...ujet. Le rapport que vous avez rédigé avec Mme Iborra rappelait que le taux d'encadrement était finalement l'indicateur central, notamment pour ce qui concerne la bientraitance. Quand on parle de taux d'encadrement, se pose immédiatement la question des moyens. Depuis la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement, le Gouvernement a engagé un processus de convergence tarifaire des EHPAD : un travail est donc en cours en ce sens. Par ailleurs, ce PLFSS permet d'engager 250 millions d'euros supplémentaires pour augmenter le nombre de soignants auprès des résidents en EHPAD, ce qui correspond à la création, dès l'année prochaine, de 5 100 équivalents temps plein. Encore une fois, le futur projet de loi sur le grand âge et l'autonomie permettra de poursuivre cet effort. À ce stade, ...
Souvenez-vous, madame Fiat : lorsque nous avons rendu notre rapport, tout le monde, y compris les plus hautes instances, contestait nos conclusions. On nous répondait qu'il n'y avait pas besoin de personnels supplémentaires dans les EHPAD. Aujourd'hui, il y a eu une avancée : plus personne ne remet en cause ces besoins. Seulement, les effectifs supplémentaires accordés ne suffisent pas, tant le delta était important. Dans les EHPAD, il y a un problème d'effectifs mais, surtout, de recrutement. Les postes sont difficiles à pourvoir.
Je souscris aux propos de Mme Iborra. Il existe un problème d'encadrement, mais aussi de recrutement et de formation. Les métiers des EHPAD ne sont absolument pas attractifs, …
Cet amendement du groupe La République en marche vise à compléter les mesures du PLFSS prévoyant 1,5 milliard d'euros d'aide à l'investissement immobilier dans les EHPAD, qui doivent absolument être rénovés, nous le savons. Il s'agit de conditionner ces financements à la prise en compte de la future transition démographique. L'allongement de la durée de vie, qui est en soi une bonne nouvelle, s'accompagne en effet d'une augmentation significative du nombre de personnes souffrant de troubles cognitifs. On le sait, les entrées en institution sont dues principaleme...