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...cadre du second pilier et des importants cofinancements régionaux, mais nous avons insisté sur l'importance de l'ancrage territorial. Bien évidemment, les régions ont un rôle à jouer avec les autres collectivités. Si la politique agricole commune est trop « renationalisée », nous courons le risque d'une compétition exacerbée entre États européens, mais également entre régions, sachant que leur capacité d'intervention au profit de l'agriculture sera fonction de leur niveau de richesse ; d'où un risque de disparité des conditions de concurrence qui, au final, pourra avoir des effets négatifs. C'est la raison pour laquelle nous avons souhaité traiter ces sujets au regard des grandes filières et de l'ancrage territorial, sachant qu'il est illusoire – l'exemple du glyphosate le montre – de voulo...
Comme l'a indiqué notre collègue Mme Barbara Bessot-Ballot, au-delà de la baisse des crédits qui inquiète, il est important que les financements de la PAC aident l'agriculture européenne à se transformer et à investir dans les nouvelles technologies intelligentes, les robots et les capteurs. Savez-vous quelle est la part du budget réservée aux investissements innovants ?
Je suis rassuré que beaucoup ici considèrent toujours la PAC comme le socle fondateur de l'Union européenne. Ces derniers mois ont suscité de grandes inquiétudes et de grandes déceptions dans le monde agricole, avec le Brexit et ses effets encore méconnus, le traité CETA et l'accord avec le Mercosur, l'annonce de la baisse du budget de la PAC – qui a laissé le Président de la République de marbre – ou encore le vote d'une loi agricole bien en deçà de vos p...
Jusqu'à présent, la PAC n'a pas vraiment bien négocié son virage environnemental. Cette proposition de résolution européenne (PPRE) doit être un signal fort en faveur de la transition écologique et de la réduction de l'usage des produits phytopharmaceutiques. Nous devons enfin avancer sur ce sujet : des aides et des investissements appropriés doivent être débloqués en soutien de cette transition écologique, qui doit êt...
...a politique agricole commune qui les a soutenus. L'agriculture a permis à notre pays d'atteindre l'autonomie alimentaire et a longtemps pesé très favorablement dans notre balance commerciale. L'agriculture est la base de notre alimentation et nous souhaitons préserver sa qualité. L'agriculture doit fournir des revenus décents à nos agriculteurs. Or, dans certaines exploitations, les aides de la PAC représentent presque 50 % de leur revenu. L'agriculture a aussi façonné nos paysages et contribue à leur entretien. Il est donc indispensable que nous nous mobilisions pour que le prochain budget de la PAC ne pénalise pas nos agriculteurs. La baisse de 5 % envisagée n'est pas acceptable car elle frapperait dans des proportions inquiétantes bon nombre d'agriculteurs. En outre, le rapporteur l'a ...
L'Europe et la PAC doivent être présentes dans la transformation de notre modèle agricole – et donc de notre alimentation. Dans ce contexte, la PAC doit fermement soutenir la conversion en bio et les circuits courts, mais également la nécessaire réforme de la formation, tant initiale que continue, et les énergies renouvelables, comme la méthanisation. Ces questions ne sauraient être une affaire purement nationale. ...
...sse par l'Europe, alors même que la ferme France n'est plus forcément en position de leader dans toutes les filières. Des défis majeurs nous attendent : mondialisation, volatilité du marché des produits agricoles, mutations permanentes auxquelles sont confrontés les agriculteurs, tant en matière d'environnement que de sécurité alimentaire. Les agriculteurs ont toujours fait preuve d'une grande capacité adaptation, mais toujours en rognant, il faut le reconnaître, sur leur revenu. La réforme de la PAC représente pour eux une étape majeure, et tout à fait intéressante pour peu que l'on prenne le tournant dans de bonnes conditions. Un point fait l'unanimité dans notre assemblée : il n'est pas acceptable que le budget européen de l'agriculture diminue. L'agriculture doit revenir au coeur du pro...
Mon témoignage sera plus terre à terre, si j'ose dire : je vais reprendre ma casquette de paysan. Ne vivons-nous pas dans une société qui traite plus les conséquences que les causes ? La PAC est un bon exemple : l'agriculture et les agriculteurs ne peuvent pas vivre sans ses aides. Mais ce faisant, on traite les conséquences d'un dysfonctionnement sans s'attaquer aux causes. Bien évidemment, je soutiendrai cette proposition de résolution car, en l'état, c'est indispensable. Mais ne devrions-nous pas nous attaquer aux causes des difficultés de notre agriculture ? Les agriculteurs ne ...
Nous avons tous ici le même objectif : assurer la pérennité des exploitations agricoles, dans le cadre d'une agriculture raisonnée. Mais les aides de la PAC sont malheureusement en baisse et, dans les pays européens, les modèles d'exploitation agricole comme les sensibilités sont très variés et les intérêts divergent parfois : nous l'avons constaté dernièrement lors des débats sur l'interdiction du glyphosate. Dans ce contexte, quelle peut être l'efficacité d'une telle résolution ? Comment engager un processus à même de pérenniser notre agriculture ...
...est avant tout une agriculture compétitive. Les politiques d'indépendance agricole sont plus que jamais d'actualité et elles le seront encore plus dans un avenir proche, en raison de la croissance démographique et de l'augmentation de la consommation de denrées alimentaires – transformées ou non – partout dans le monde. Rappelons que l'agriculture reste un moteur important de nos exportations. La PAC est une politique stratégique de l'Union européenne et elle devra le rester. Loin de régler les problèmes, la loi issue des États généraux de l'alimentation a renforcé les inquiétudes des agriculteurs concernant l'évolution de leurs revenus, en ajoutant des contraintes. On ne va pas encore baisser les primes de ces agriculteurs déjà écrasés de charges et de normes. Le 3 mai dernier, le ministre...
Je voudrais seulement préciser que le budget de la PAC ne mentionne pas la problématique de l'innovation. Vous la trouverez dans le programme Horizon Europe : 10 % des 5 milliards d'euros investis entre 2021 et 2027 seront consacrés à l'agriculture.
Nous n'y apportons pas de réponse dans la PPRE ou dans le rapport, mais cette question est fondamentale eu égard aux perspectives d'une nouvelle PAC. Comment les aides seront-elles attribuées dans le cadre de la nouvelle PAC ? Tout le monde s'accorde à réclamer une simplification, ce qui ne veut pas dire qu'il faille renationaliser et laisser chacun faire ce qu'il veut : une telle option serait extrêmement dangereuse. Il faut privilégier un accompagnement – mais ce n'est pas à nous d'en définir les modalités – de nouvelles pratiques agricoles...
Ce que vous dites, Monsieur Chassaigne, est très important. Le bio obligera à faire appel à de nouvelles techniques de mécanisation, ce qui veut dire qu'une partie des fonds devra être consacrée à l'innovation dans ce domaine. La PAC devra projeter l'agriculture française dans l'avenir en favorisant le bio, le numérique, les nouvelles technologies, les nouvelles techniques de mécanisation, les circuits courts. C'est fondamental pour affronter la concurrence.
Cet amendement propose d'ajouter trois visas afin de tenir compte des propositions législatives de réforme de la PAC, présentées par la Commission européenne le 1er juin 2018.
Nous soutiendrons cet amendement. Les rapporteurs ont insisté sur le fait que la PAC devait permettre à chaque territoire de préserver le développement rural. Pour ce faire, il faut des outils de régulation. Sans s'immiscer dans les politiques souveraines des États, il faut réaffirmer un principe : celui d'une agriculture qui prend soin des agriculteurs, mais également des sols.
...alisme et de la transhumance. Les agriculteurs jouent un rôle majeur dans la préservation des milieux naturels et de la biodiversité. Élu d'une zone de montagne, je tiens particulièrement à souligner l'importance du pastoralisme dans l'entretien des paysages et l'aménagement de ces zones : par le pâturage et la transhumance, ces élevages valorisent les ressources fourragères présentes dans les espaces naturels et ils entretiennent les chemins.
...vons appréhender ces questions dans une vision globale : de la parcelle de terre à la planète, en passant par le territoire et la République. Cette idée d'interdépendance me paraît très forte. Ce n'est pas une invention ou de la poésie. Elle inspire les politiques publiques de la FAO et de la Commission européenne. Elle me paraît être un considérant important au moment d'aborder la question de la PAC.
Après l'alinéa 29, je propose d'insérer l'alinéa suivant : « Considérant que la future réforme de la PAC doit participer à la réalisation des objectifs de développement durable et des objectifs de l'accord de Paris. »
Cet amendement vise à affirmer que la PAC est un investissement stratégique d'avenir, même si M. Jean-Claude Juncker y voit une politique du passé. En effet, c'est en promouvant un modèle agricole respectueux de l'environnement, de la santé publique et des paysanneries du monde que l'Union européenne pourra participer au défi alimentaire mondial. Elle devra le faire en luttant contre le changement climatique, un enjeu majeur qui impose d...
C'est la mise en oeuvre effective d'une nouvelle génération de traités intégrant la lutte contre le dumping social et environnemental. Je ne reviens pas sur les polémiques suscitées par le CETA, le Mercosur et les accords à venir. Pour bâtir la nouvelle PAC, nous devons nous placer dans une perspective multilatérale et envisager une nouvelle génération de traités, ce que M. Thomas Piketty a très bien décrit. Nous ne sommes pas contre les échanges internationaux, mais pour le juste échange : il faut seulement échanger ce qu'il est nécessaire d'échanger. Les « mondialisations Shadocks » où l'on échange n'importe quoi n'ont aucun sens. En outre, les éc...