Interventions sur "SNCF"

449 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, j'ai tout d'abord une pensée pour les usagers de la SNCF, qui ont dû, depuis le 3 avril dernier, prendre leur mal en patience. Néanmoins, le bout du tunnel semble proche – en tout cas, on l'espère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

...agement du Gouvernement de transformer les ordonnances pour ne laisser subsister des habilitations que sur les dispositions les plus techniques a été tenu. Il n'en reste pas moins que les ordonnances restantes devront être préparées et communiquées dans le même esprit de concertation. La privatisation dénoncée par certains est définitivement écartée. En plus du caractère à 100 % public du groupe SNCF, l'incessibilité du capital a été inscrite dans la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

L'arrêt des recrutements au statut est prévu à la date du 31 décembre 2019. Il coïncidera donc logiquement avec la transformation de la SNCF en société anonyme. Les parlementaires ont cherché à donner le plus d'assurances possibles pour que la fin du statut et l'ouverture à la concurrence ne remettent pas en cause les droits acquis. Le sac à dos social est particulièrement complet, et je ne vois pas comment il aurait été possible de faire mieux. La nouvelle organisation de la SNCF nous semble également à même de répondre aux défis de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

La première porte sur la dette. Mettant fin au flou qui régnait lors du débat en première lecture, le Gouvernement a fini par s'avancer sur la reprise de 35 milliards d'euros. Ce n'est pas vraiment une surprise, puisque c'est la conséquence de la transformation de la SNCF en société anonyme, comme l'avait calculé Charles de Courson. Cependant, notre groupe est soucieux de la maîtrise de la dépense publique. C'est pourquoi le fait que cette dette pèse sur le déficit ne nous rassure pas vraiment. Des indications restent encore à donner sur les modalités de sa reprise, et nous y serons vigilants. Il faudra aussi que cette dette que les contribuables subiront ne se cr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

... nous attendons avec impatience. Cependant, il aurait sans doute été préférable d'examiner ladite LOM avant le pacte ferroviaire. Nous avons conscience que ces deux sujets ne sont pas traités directement dans le pacte ferroviaire, mais il faut absolument les garder à l'esprit si l'on veut que la réforme soit acceptable dans son application. Mes chers collègues, une nouvelle page s'ouvre pour la SNCF, et cette réforme la stimulera. Il reste maintenant à l'État et aux régions à organiser au mieux le service public des transports et à dégager les moyens qui vont avec. Il faudra garder à l'esprit une priorité : le train ne doit pas être seulement un mode de connexion entre les grandes villes, il doit irriguer le territoire. Un haut niveau d'exigence devra être maintenu dans les cahiers des charg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, vous connaissez sans doute l'adage « il vaut mieux vivre avec des remords qu'avec des regrets ». Avec cette loi, j'accumule les regrets. Je regrette que l'on n'ait pas suffisamment rappelé que la SNCF, qui fête ses quatre-vingts ans cette année, est une réussite française ; …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...elle reste classée parmi les champions mondiaux du ferroviaire et de la mobilité en général ; qu'elle est en voie de redressement, avec 825 millions de gains de productivité en 2016. Personne ne conteste, à commencer par les usagers, la dégradation de la qualité de service, ni le mauvais état du réseau et les ralentissements ou retards qu'il entraîne, mais en imputer la responsabilité à la seule SNCF est un peu facile. On aime inaugurer les TGV ou les LGV, on aime signer de gros contrats à l'étranger, mais on n'aime pas ceux qui permettent de le faire. Avouez qu'il y a là comme un paradoxe ! Je regrette que l'on n'ait pas suffisamment rappelé le rôle essentiel des cheminots dans cette réussite française. Il y a, chez beaucoup d'entre eux, une passion du service public et de leur métier. Ce f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...ins jugent intenables. J'ai bien entendu les annonces : 10 millions d'euros par jour pendant dix ans pour le réseau existant et une rallonge annuelle de 200 millions supplémentaires promise par le Premier ministre, ce qui fera 3,8 milliards par an consacrés à l'entretien. Nous sommes un peu au-dessus de la trajectoire budgétaire prévue par le contrat de performance qui lie actuellement l'État et SNCF Réseau. Vous nous dites que l'État va tenir ses engagements. Tant mieux, mais le problème est que tout cela ne pourra être vérifié que chemin faisant. Or nous sommes bien placés ici pour savoir que Bercy prend souvent un malin plaisir à contrarier nos décisions et nos ambitions. Enfin, il y a la question des petites lignes. Elle est vitale, car elle conditionne l'idée que nous nous faisons de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

... des transports, madame la présidente de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, monsieur le rapporteur, monsieur le rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques, chers collègues, le 7 février dernier, après une analyse de la situation du rail, notamment celle du fret dans ma circonscription, je qualifiais MM. Pepy et Jeantet de fossoyeurs de la SNCF. Trois mois plus tard, je confirme mon jugement, à ceci près que, outre les fossoyeurs, j'ai aussi pu identifier la conductrice du corbillard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...1997, l'ouverture à la concurrence est préparée minutieusement, en suivant avec le plus grand zèle les paquets ferroviaires successifs. Or les Français n'adhèrent pas au fantasme de la concurrence libre et non faussée et ont rejeté fermement ce dumping social et environnemental, en votant « non » au référendum sur le projet de constitution européenne en 2005. De fait, vous conduisez docilement la SNCF vers un naufrage industriel, au prétexte de diminuer des coûts prétendument trop élevés, avec l'aide de l'expert en liquidation d'entreprise, M. Spinetta. Or, pour réduire les coûts, il n'y a que deux moyens : diminuer les dépenses d'entretien et de modernisation du réseau, et précariser les travailleurs. Dans les deux cas, le résultat est une sécurité et une qualité de service moindres. En réal...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

En ce qui concerne la dette, alors que l'on sait qu'elle ne pèse rien au regard du patrimoine de la SNCF, même absence de réponse. À qui profite donc le 1,5 milliard d'euros d'intérêts annuels ? Depuis des mois, la BCE prête à des taux négatifs : alors, qui se goinfre dans cette affaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Cette dette ne vous sert qu'à pratiquer un chantage au statut, aussi cynique que mesquin. Aucun de vos arguments sur ce fameux statut n'a convaincu, ni ici ni dans l'entreprise. Vous mentez sur le fameux « sac à dos social » : rien n'est assuré à terme aux cheminots transférés vers une société privée qui remporterait un contrat face à la SNCF. S'il y a des privilégiés, ils ne sont pas là où l'on croit. En 2017, les dix membres du comité exécutif ont empoché 2,5 millions d'euros. Cette entreprise publique se meurt de la technocratie, dont vous faites partie, qui y a pris le pouvoir pour ne plus le lâcher et privatiser la SNCF pas à pas. M. Macron nous expliquait dimanche que M. Pepy n'avait aucune responsabilité dans la situation de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Les exonérations fiscales au profit du transport routier coûtent 8,5 milliards d'euros chaque année à la collectivité. Une entreprise unifiée sous forme d'un établissement public à caractère industriel et commercial – EPIC – serait une mesure de bon sens, qui permettrait de redonner de l'air à la SNCF et qui stopperait les frais de transactions entre les entités. Nous avons deux visions définitivement différentes des rapports humains et du rapport avec notre environnement. Notre monde est celui d'une solidarité où tout n'est pas marchandise, profit et concurrence ; une société où le service public et la réduction des inégalités sont de puissants moteurs de la cohésion sociale et du vivre ense...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...randes inquiétudes sur le fond du sujet. À quelle hauteur l'État reprendra-t-il la dette, que trente ans de laxisme gouvernemental ont laissé filer ? Rien n'a été dit là-dessus, si ce n'est que les contribuables paieront, sans que les entreprises ne soient le moins du monde sollicitées à ce stade bien qu'elles aient, sous diverses formes, largement profité de cette dépendance financière du groupe SNCF. En ce qui concerne les investissements pluriannuels dans le réseau, en particulier le réseau capillaire régional, vous n'avez pris aucun engagement supplémentaire, notamment auprès des régions, lesquelles vont devoir assurer, dans leur territoire, la responsabilité de fermetures de lignes jugées non rentables. La continuité du service public représente un casse-tête pour vous avec l'ouverture ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Il faut positionner le réseau et les services de la SNCF comme des acteurs majeurs d'un aménagement du territoire plus équilibré, respectueux de l'environnement et proche des besoins des populations de nos différents territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Madame la ministre, il n'y a aujourd'hui aucune conclusion au débat ouvert devant les Français, mais dès demain, et pour longtemps, des comptes à rendre par votre majorité aux usagers et aux agents de la SNCF. Sachez que, pour ce qui nous concerne, nous laissons le compteur ouvert pour remettre les pendules à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

...re transport ferroviaire. La deuxième promesse tenue est celle d'une ambition, non pas d'enterrer notre service public ferroviaire, comme je viens de l'entendre, mais de lui redonner toutes ses chances et de le rendre plus efficace, plus performant et plus soutenable. Cette réforme vise à transformer notre service public ferroviaire pour améliorer l'offre et la qualité de service, et donner à la SNCF tous les atouts nécessaires à sa performance et à son organisation dans le futur contexte d'ouverture à la concurrence – un contexte qui n'est pas nouveau : le projet de loi constitue la dernière brique de cette ouverture, celle du transport domestique de voyageurs, après celles du fret en 2004, puis du transport international en 2009. Il faut voir dans cette ouverture à la concurrence une réell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Vous aviez annoncé, lors des assises de la mobilité, que vous alliez présenter d'abord un texte d'orientation proposant une vision, puis un texte d'application, avec la réforme de la SNCF. Le Gouvernement a fait preuve d'un amateurisme qui laisse sur le quai des millions de Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Pour Les Républicains, ce projet de loi, s'il n'est pas inutile, est une occasion manquée de réformer en profondeur notre système ferroviaire, dans le triple objectif de faciliter les déplacements des Français et de les rendre moins chers, de moderniser la SNCF, cette grande entreprise à laquelle nos concitoyens sont attachés, et de participer à l'avenir de notre pays en proposant une vision stratégique de l'aménagement du territoire.