958 interventions trouvées.
Pourquoi la baisse de la TVA n'est-elle pas non plus nécessairement la meilleure solution au moment de la reprise? D'abord parce que si vous baissez la TVA à ce moment-là, vous allez le faire à peu près sur tout le territoire et vous aurez du mal à distinguer entre les secteurs d'activité. Or honnêtement, tous les secteurs d'activité et toutes les régions n'ont pas besoin du même soutien. Ce qui est difficile avec une relan...
Votre expérience collective sait mieux que moi que la TVA, on la baisse très facilement. Vous proposez de le faire jusqu'à la fin de l'année, mais on sait pertinemment que pour la remonter à des taux normaux, c'est une tout autre histoire. Si on adoptait votre proposition de loi, il faudrait – ce que vous ne faites pas dans votre texte – vous engager à la remonter au même niveau – ce serait un minimum. Non, mes chers collègues : ce qui est efficace pou...
Il y a une comparaison intéressante à faire. Le fonds de solidarité pour le secteur de l'hôtellerie, de la restauration et du tourisme, c'est environ 600 millions. Il se trouve que votre proposition porte à peu près sur le même montant. Si nous n'avions pas créé le fonds de solidarité, la baisse de la TVA aurait à la rigueur pu être intéressante.
...nants qui ont pris la peine de se pencher sur cette proposition de loi du groupe Les Républicains, dont je rappelle qu'elle s'inscrit dans un plan de relance économique plus large. Certains d'entre vous ont pris plaisir à pointer du doigt cette mesure en disant qu'elle n'était pas l'alpha et l'oméga. Nous n'avons jamais dit le contraire : nous avons bien expliqué que cette baisse temporaire de la TVA à 5,5 % dans l'hôtellerie-restauration était une mesure complémentaire. Nous avons fait le choix, dans cette journée d'initiative parlementaire du groupe Les Républicains, de présenter des propositions crédibles et pragmatiques. Celle-ci est très ciblée : elle concerne la TVA dans le domaine de l'hôtellerie-restauration. Tout à l'heure, la proposition d'Éric Woerth et de Guillaume Peltier s'adr...
Votre argumentation relative à l'Allemagne est tout de même cocasse : vous vous glorifiez des mesures que la France aurait prises avant l'Allemagne, mais nos voisins ont anticipé la baisse de la TVA pour le secteur de la restauration, passant de 19 % à 7 %, ce qui n'est quand même pas rien.
...f clair. Madame Dubié, vous avez dit à juste titre que des interrogations demeurent. Je ne peux qu'aller dans votre sens, puisque vous avez souligné, avec raison, que les filières d'approvisionnement étaient également concernées. Derrière le monde de l'hôtellerie-restauration, il y a en effet toutes ces filières, et je vous remercie de l'avoir rappelé. Vous l'avez dit également, la baisse de la TVA répond à une attente. Pensons à la théorie du ruissellement chère à notre Président de la République…
Je rejoins la proposition de Mme la secrétaire d'État, mais je demande que la durée de l'exonération de TVA soit réduite.
Nous, ça va : nous savons où nous sommes ! Madame Cariou, vous nous renvoyez au PLFR 3 en nous disant que ce sera le bon outil. C'est formidable ! Nous avons pourtant pris la peine de rappeler que lorsque cette mesure de baisse de la TVA à 5,5 % avait été défendue du temps de Nicolas Sarkozy, nous avions choisi un outil législatif.
Voilà pour la forme. Sur le fond, vous avez eu une phrase très intéressante. Vous avez dit : « La baisse de la TVA ne peut pas se faire sur le dos des consommateurs. » Le raisonnement n'est pas tout à fait exact. Peut-être pouvons-nous entendre « les Français » plutôt que « les consommateurs » : au bout du compte, la baisse de la TVA a une incidence pour l'État et l'État, ce sont les Français. C'est une petite nuance par rapport à l'appréciation que vous avez de la notion de baisse de la TVA. Vous nous avez ...
...lairement précisé qu'il s'agit d'une mesure complémentaire. Vous avez affirmé vouloir soutenir plus largement les secteurs concernés ; nous aussi. M. Peu – qui n'a pas, lui, changé de groupe – a rappelé à juste titre qu'il s'agit d'un secteur-clé qui compte 1 million d'emplois. On ne plaisante pas avec ce sujet ! Je vous remercie de votre soutien et d'avoir évoqué l'élargissement de la baisse de TVA à d'autres filières touristiques, y compris celle des voyagistes. Je remercie également M. Sébastien Chenu de son soutien et d'avoir estimé que cette proposition constitue une première pierre de l'édifice. Enfin, je salue les membres du groupe UDI-I, notamment M. Pascal Brindeau qui a rappelé que son parti a déjà défendu cette idée. Je vous associe donc à cette démarche collective dont vous ave...
Outre cette mesure, nous vous proposons de baisser à 5,5 % le taux de TVA applicable aux restaurants afin de donner un élan susceptible de relancer la machine économique, sachant que certains restaurants perdront 40 %, 50 %, voire 60 % de leur chiffre d'affaires. C'est une mesure temporaire, comme vous l'avez compris. Votre argument selon lequel elle n'est pas destinée à entraîner une baisse des prix est hors sujet : l'objectif n'est pas de baisser les prix, mais de re...
À combien se sont élevées les rentrées fiscales pendant cette période ? L'économie est question de dynamique. Or, en stimulant la relance et en augmentant la fréquentation des restaurants afin que les restaurateurs reconstituent leurs marges, les recettes de TVA augmenteront et, in fine, le coût pour les finances publiques sera faible. Nous vous demandons donc de fixer à 5,5 % le taux de TVA dans le secteur de la restauration. Je ne voudrais pas, chers collègues, que vous attendiez le projet de loi de finances, en octobre, pour adopter cette mesure, car cela reviendrait à vous renier une fois de plus ! Non ! Vous avez dès aujourd'hui la possibilité d'ac...
À l'évidence, cette baisse de TVA se traduira par une augmentation des marges, ce qui soulagera la trésorerie des entreprises dans un secteur qui a beaucoup souffert. C'est à cet égard que nous vous soutenons.
En revanche, ayons conscience du fait qu'une baisse de TVA sans baisse des prix et sans hausse du pouvoir d'achat de ceux qui n'ont pas accès à ce type de loisirs n'entraînera ni un surcroît d'activité ni une hausse de l'emploi dans le secteur. J'aurais préféré une politique fondée sur la demande qui consisterait à distribuer des chèques-loisirs ou des chèques-déjeuner…
… à ceux qui n'ont pas accès à ces loisirs, précisément, afin qu'ils puissent remplir les tables des restaurants. C'est ainsi que l'on créerait de l'activité et de l'emploi. La mesure proposée présente un inconvénient : la TVA est liée au chiffre d'affaires. En somme, elle bénéficiera davantage aux grandes structures. Je plaide plutôt pour que l'on soulage les petites structures – le problème est le même pour les petits commerces – de leurs charges fixes et non celles qui sont liées au chiffre d'affaires, les charges fixes étant déjà difficiles à supporter par les plus petites structures, en particulier en milieu rural...
Nous sommes membres d'un parti de gouvernement et avons été responsables en adoptant de nombreuses dispositions, mais vous n'avez pas pris la mesure de la situation, et vous en apportez la démonstration. Au fond, vous faites « comme d'hab » : la TVA, dites-vous, touche d'habitude les consommateurs. Nous affirmons au contraire que la baisse de recettes de TVA doit profiter non pas aux consommateurs mais à un secteur qu'il faut sauver !
On peut être en désaccord sur la nature des mesures : vous pouvez préférer la baisse du taux de TVA – et c'est un bon débat, encore une fois. De grâce, cependant, ne dites pas que nous avons agi seuls, que le Gouvernement aurait pris des mesures depuis sa tour d'ivoire ; c'est totalement faux. Nous avons agi de concert avec le secteur qui, du reste, est davantage en accord avec nos mesures qu'avec la vôtre !
...: vous les achèveriez si vous n'adoptiez pas les mesures que le groupe Les Républicains avance dans cette proposition de loi. Celle-ci s'inscrit dans le plan de relance proposé par Damien Abad et notre groupe, comme les autres textes soutenus par mes collègues aujourd'hui, que ce soit la transformation progressive de l'indemnisation du chômage partiel en allégement de charges ou le taux réduit de TVA pour les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration. Je vous alerte enfin sur le danger des demi-mesures, que vous privilégiez depuis le début de la crise, notre groupe vous poussant à en adopter de vraies. Si vous ne faites que la moitié du chemin, vous n'atteindrez jamais votre objectif de maintenir les capacités productives du pays. Votre dispositif de soutien à l'apprentissage prévoit un...
...cale et sociale pour nos TPE et nos PME. Avec notre collègue Daniel Fasquelle, auteur de la proposition de loi, nous vous invitons à adopter une annulation pure et simple des charges, des taxes, des cotisations et des impôts directs pesant sur les entreprises et dues pour la période allant du 15 mars au 15 juillet. Nous pourrions même aller plus loin, en utilisant le levier de la réduction de la TVA à 5,5 % pour les bars et les restaurants, durement atteints par la crise, prévu par la proposition de loi brillamment défendue tout à l'heure par Brigitte Kuster, malheureusement sans succès. Nous pourrions également réduire le taux de la TVA frappant les travaux de construction et de rénovation, pour relancer le BTP, d'autant plus que la profession demande – comme nous – un plan massif de rénova...
Eh oui ! C'est pour cela que le groupe Les Républicains propose pour elles une TVA à 5,5 %.