Interventions sur "alimentaire"

1024 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

J'aimerais m'assurer d'avoir bien compris. Est-ce à la DGCCRF et à la DGAL, sur la base des recommandations de l'ANSES, de prendre la décision de demander un changement de formulation d'un produit alimentaire, un retrait du marché ou une interdiction pure et simple ? Votre réponse nous intéresse particulièrement, car nous avons posé la même question aux responsables de la DGCCRF ce matin même et ils n'étaient pas aussi catégoriques que vous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

L'EFSA vient de lancer un nouvel outil pour mesurer l'exposition aux additifs alimentaires. Qu'en pensez-vous ? Pourriez-vous nous donner des précisions sur les effets « cocktail » ? Avez-vous formulé des préconisations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

...ns. Il est censé mesurer la quantité de substances chimiques que l'on peut ingérer quotidiennement tout au long de sa vie sans qu'il y ait de risques pour la santé. Comment le faire évoluer en fonction de l'état des connaissances scientifiques ? La nouvelle Stratégie nationale de santé se concentre davantage sur le préventif que sur le curatif. Comment se traduit-elle en matière de comportements alimentaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

...er », lancé en 2004 à l'initiative du ministère de la santé. Pensez-vous que cette campagne s'adresse à une catégorie sociale particulière, et qu'elle risque d'en exclure d'autres ? En matière d'inégalités sociales, le code de l'éducation prévoit justement une éducation à l'alimentation et au gaspillage dans les écoles. Nous n'avons pas parlé du gaspillage, mais c'est une part importante du coût alimentaire, car pour les ménages qui n'ont pas beaucoup de moyens, jeter la nourriture coûte très cher. Que pensez-vous de ce dispositif ? J'imagine qu'il va dans le bon sens, mais que pourriez-vous préconiser pour qu'il produise des effets pour tous les enfants, quelle que soit leur situation ? Enfin, 15 à 20 % des émissions de gaz à effet de serre des pays développés sont liées à la chaîne alimentaire. Q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Pourriez-vous nous dire quel est le mécanisme incitatif ou coercitif qui a permis, au Royaume-Uni, de réduire la teneur en sel des produits vendus par l'industrie agroalimentaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

Je m'adresse à l'économiste mais aussi au sociologue : quelle est, selon vous, la marge d'évolution possible des industries agroalimentaires ? Quels sont les moyens, s'ils existent, de les faire évoluer vers des pratiques nutritionnelles plus vertueuses ? En un mot, quel est leur degré de perfectibilité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Nous recevons ce matin notre collègue Guillaume Garot, député de la Mayenne et vice-président de la commission du développement durable. Il n'est pas membre de notre commission d'enquête, mais c'est en sa qualité de président du Conseil national de l'alimentation (CNA) que nous avons souhaité l'entendre. J'ajoute que Guillaume Garot a été ministre délégué à l'agroalimentaire de juin 2012 à fin mars 2014. Au titre de cette fonction, il a porté le pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire, un sujet qui lui tient particulièrement à coeur puisqu'il a poursuivi son action sur ce thème avec la rédaction d'un rapport au Gouvernement en 2015. En 2016, Guillaume Garot a été désigné à la présidence du Conseil national de l'alimentation, une instance consultativ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, président du Conseil national de l'alimentation, député de la Mayenne, vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale :

Monsieur le président, je vous remercie pour votre invitation à venir témoigner de mon expérience comme président du Conseil national de l'alimentation (CNA). Vous avez souhaité élargir le propos que je pourrai tenir à l'action qui fut la mienne comme ministre chargé de l'agroalimentaire dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Comme vous l'avez dit, le Conseil national de l'alimentation est une instance consultative indépendante placée auprès des ministres de l'agriculture, de la consommation et de la santé. Récemment, nous avons ouvert nos travaux à un nouveau partenariat avec le ministère chargé de la transition écologique et solidaire, considérant qu'on ne pouvait pas agir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je vous remercie pour cette présentation. Nous avons remarqué, au fil de nos auditions, que la politique de l'alimentation fonctionne de façon très hermétique, par silos, entre différentes instances. Au vu de sa composition, le CNA a cette particularité de pouvoir les réunir. Aussi, ne faudrait-il pas lui donner un rôle plus central dans la définition de ce que j'appellerai les politiques alimentaires ? Ne pourrait-on pas donner un peu plus de poids aux avis du CNA sur des politiques publiques ? Pourriez-vous nous expliquer quelle est l'articulation du Programme national pour l'alimentation (PNA), sur lequel le CNA émet un avis, avec le Programme national nutrition santé (PNNS) ? Cela nous permettrait d'avoir une idée de la manière dont s'articule ce fonctionnement qui nous semble pour l'ins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, président du Conseil national de l'alimentation, député de la Mayenne, vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale :

Vous avez raison, la demande sociétale est en train de changer à grands pas. Les préoccupations sur la santé, sur l'environnement vont grandissantes. Bien sûr, l'agro-industrie en a pris conscience. Les filières agroalimentaires s'interrogent beaucoup sur ce que sont les demandes des citoyens et des consommateurs aujourd'hui, et elles ne veulent pas être en décalage. D'ailleurs, elles ont fait des efforts depuis longtemps pour essayer d'y répondre au mieux. Mais est-ce suffisant aujourd'hui ? Non, d'abord parce que l'état de la connaissance change le regard. Hier encore, je lisais une étude très récente d'un institut an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, président du Conseil national de l'alimentation, député de la Mayenne, vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale :

...e temps aux filières pour qu'elles s'organisent et s'assurer que les nouveaux process et les éventuels nouveaux ingrédients ne créent pas de nouvelles difficultés. C'est pourquoi une évaluation permanente est nécessaire, notamment sur le plan scientifique. Je le répète, il faut donner une liberté d'action aux filières sur les moyens, mais l'État doit valider avec elles les objectifs de politique alimentaire. Si, au terme des cinq ans, les objectifs ne sont pas atteints, on passera par la loi qui définira l'ensemble de l'offre alimentaire de notre pays en termes de santé et d'environnement Comme vous l'avez dit, lorsque j'étais ministre, j'ai été l'initiateur du pacte national contre le gaspillage alimentaire – j'ai commencé en 2012 et on l'a signé en 2013 –, et je continue à mener une action contre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Parlons des normes européennes qui s'imposent à nous. En avril dernier, il a été décidé que le règlement établissant la législation alimentaire générale (LAG) allait être modifié afin de renforcer la transparence des études scientifiques qui servent à orienter les politiques publiques. Qu'en pensez-vous ? Cette évolution vous paraît-elle suffisante, compte tenu des enjeux que sont la surconsommation de sel, les risques de cancer, de diabète et d'obésité ? Cette refonte de la LAG permettra-t-elle, selon vous, de dessiner un chemin vers un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

...ion d'appliquer des normes qui n'existent pas dans d'autres pays, et ils ne manquent pas de nous le dire. Nous sommes peut-être précurseurs et avançons dans la bonne voie mais, comment faire en sorte que l'approche européenne soit plus soucieuse de qualité nutritionnelle et de santé ? Un argument est revenu sans cesse lors de nos auditions : en France, nous sommes les « champions » de la sécurité alimentaire. En fait, ce n'est pas forcément synonyme de bonne nutrition. Nous aimerions que ces deux préoccupations se rejoignent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, président du Conseil national de l'alimentation, député de la Mayenne, vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale :

... de précaution, il faut d'abord évaluer le risque. Le rapport général sur l'alimentation, que nous pourrions remettre, serait fait en réponse aux demandes des ministères. Au-delà des avis qu'ils peuvent demander, les ministères peuvent avoir besoin d'un éclairage du CNA sur tel ou tel aspect de la politique de l'alimentation. Quant à l'éducation, elle est le pendant de l'amélioration de l'offre alimentaire. La santé des consommateurs et de la planète passe par la formation de citoyens éclairés et informés. Où en sommes-nous par rapport à la loi 2014 ? Très franchement, nous pouvons faire beaucoup mieux. Pour le dire élégamment, nous avons de vraies marges de progression. L'éducation à l'alimentation se fait trop souvent hors de l'école alors qu'elle devrait aussi avoir lieu dans l'école. Loin de mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, président du Conseil national de l'alimentation, député de la Mayenne, vice-président de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale :

Nous avons abordé l'offre et la demande alimentaires, l'éducation, la formation, la sensibilisation. À mon avis, nous avons fait le tour. Le CNA joue son rôle avec des moyens qui sont limités, comme ceux de la recherche. En fait, j'aimerais que les choix en matière d'alimentation soient politiques et citoyens au beau sens du terme. Nous avons tous des exigences, ce qui est normal, mais il faut que nous sachions ce que nous voulons en termes de con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Nous accueillons ce matin Mmes Isabelle Girod-Quilain et Cécile Pinel qui représentent le Syndicat national des ingrédients aromatiques alimentaires (SNIAA), M. Hubert Bocquelet, du Syndicat national des fabricants de produits intermédiaires pour la boulangerie, la pâtisserie et la biscuiterie (SYFAB), et Mme Mélanie Le Plaine-Mileur, de l'Association professionnelle des ingrédients alimentaires de spécialité (SYNPA). Il aurait été incompréhensible que notre commission, dont le thème est l'alimentation industrielle et ses conséquences, ne r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...-vous, nous avons interrogé l'ANIA, mais la question de l'engagement volontaire est récurrente. J'entends que vous n'êtes que des fournisseurs, mais cela pose la question des autorisations et des tests de toxicité, ainsi que de la transparence des informations transmises en amont aux autorités de contrôle. Je vous ai demandé si ces modalités vous semblaient suffisantes. Les producteurs d'additifs alimentaires ont aussi une part de responsabilité, même si je comprends bien que vous ne tenez pas la main des industriels pour ajouter trente additifs dans leurs pizzas. Il n'en reste pas moins que les procédures d'évaluation posent problème. Le législateur se penchera avec la plus grande attention sur l'adoption d'un cadre pour que le taux de sel ne relève pas seulement d'un engagement volontaire, puisque ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...En nous disant que vos clients vous demandent des agents texturants et que vous les leur fournissez, vous répondez à ma question : les agents texturants sont également utilisés dans l'alimentation transformée et ultra-transformée, dont on constate les limites. Certes, le SYFAB concerne des problématiques différentes liées à la nature des additifs qu'il fournit, mais il reste que l'enjeu du modèle alimentaire promu est commun. Or, vous répondez à la demande de l'industrie agro-alimentaire en la matière. C'est pourquoi nous voulions entendre votre point de vue sur votre rôle. Il me semble trop facile de dire que vous répondez à une demande, alors qu'il faudrait davantage répondre de manière proactive et volontaire à la demande sociétale en faveur de la sortie des additifs problématiques. Nous n'avons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je vous remercie et je vous propose de conclure sur cette référence à l'excellence alimentaire, même si nous ne partageons pas forcément le même constat. Voulez-vous ajouter un dernier mot ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...J'ajoute que les représentants du Mouvement de défense des exploitants familiaux (MODEF), qui étaient également conviés, nous ont fait part de leur impossibilité d'être présents cet après-midi ; nous le regrettons. Mesdames, messieurs, alors que se sont tenus les États généraux de l'alimentation (EGA) et que le projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable est en cours d'examen, nous souhaitons connaître le point de vue de vos organisations sur l'alimentation industrielle, qui fait l'objet de notre commission d'enquête. En effet, les agriculteurs français sont les fournisseurs des matières premières de l'industrie agroalimentaire, même s'ils ne sont pas les seuls, comme en témoigne la part croissante des importa...