Interventions sur "alimentaire"

1024 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Bothorel :

Cet amendement vise à améliorer l'amendement CE 1977 retiré lors de l'examen en commission des affaires économiques et qui faisait suite à un amendement encadrant les éléments de nature à informer le public en matière de vente alimentaire sur les plates-formes en ligne. Il en garde l'esprit : la facilité d'accès à l'information relative aux denrées alimentaires est une demande croissante des consommateurs – nous venons d'en parler. L'émergence d'applications mobiles utilisant des jeux de données publiques est le témoin de l'intérêt des consommateurs : ils veulent mieux consommer et consommer local. Cet amendement précise donc le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Le périmètre de cet amendement excède de beaucoup les produits alimentaires, car il concerne tous les produits soumis au code de la consommation. C'est donc à nos yeux un cavalier législatif. Défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Cet amendement vise, comme vous l'indiquez, à corriger des pratiques commerciales abusives mais pas illégales dans le secteur viticole, par une modification très large de la définition des pratiques commerciales trompeuses, qui concernerait tous les produits, y compris non alimentaires. Il ne me semble pas que ce soit proportionné à l'objectif visé. La filière doit s'emparer de la question et trouver les bons éléments de réponse, qui existent, à mon sens, dans notre droit. Défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Cet amendement de la commission du développement durable n'a pas été approuvé par la commission des affaires économiques. Il vise à ajouter, parmi les objectifs de la politique conduite dans le domaine de la qualité et de l'origine des produits agricoles, forestiers ou alimentaires, dont l'article L. 640-1 du code rural dresse la liste, le fait de promouvoir les produits n'ayant pas contribué à la déforestation importée. Ainsi, le soja importé contenant des OGM, qui peut être utilisé dans l'alimentation des animaux, est aujourd'hui la deuxième cause de déforestation importée dans le monde et la première en Europe. Avec cet amendement, nous défendons une cause chère à la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...ntiques – en tout cas, le groupe UDI, Agir et indépendants le votera. C'est une bonne chose, dans la mesure où cela permettra de lutter contre la déforestation, contre les pratiques non vertueuses qui détruisent les forêts. Concernant la production agricole, je disais il y a environ deux heures que les éleveurs français travaillent à mettre sur le marché des viandes qui témoignent de l'excellence alimentaire française. Pourtant, les traités internationaux que l'Union européenne négocie au nom de ses membres – dont la France – , que ce soit le CETA ou le traité avec le Mercosur, les mettent en difficulté. Nous devrons clarifier cette situation, nous devrons faire face à nos contradictions une bonne fois pour toutes. Nous sommes en début de législature et nous ne pourrons pas continuer encore quatre a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

Les études et enquêtes montrent sans hésitation possible le souhait des consommateurs français d'être informés de la provenance des produits alimentaires qu'ils achètent. Cet amendement est compatible avec le droit communautaire, et permet même de le respecter de manière plus rigoureuse. En effet, le règlement no 11692011 du 25 octobre 2011 concernant l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires, dit « INCO », dispose au 2. de son article 26, intitulé « pays d'origine ou lieu de provenance », que l'indication du pays d'origine o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Lenne :

...lication de l'indication de l'origine mentionnée au premier alinéa sont fixées par décret en Conseil d'État après que la Commission européenne a déclaré compatible avec le droit de l'Union européenne l'obligation prévue au présent article. » Plusieurs études montrent le souhait des citoyens d'une transparence accrue quant aux lieux de production et à l'origine de la matière première des produits alimentaires. Les distributeurs et les industriels sont également demandeurs de telles informations afin de mieux valoriser leurs produits. Ils ont d'ailleurs pris les devants : l'indication de la provenance de tout ou partie de la matière première et des lieux de production figure de plus en plus sur les étiquettes. Le marché s'adapte aux changements. Ce rapport permettra d'associer l'Assemblée aux travaux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

...s servis dans les restaurants collectifs comprennent une part de 50 % de produits portant des signes de qualité, des mentions valorisantes ou des caractéristiques équivalentes, dont 20 % de produits issus de l'agriculture biologique. Aujourd'hui, la restauration collective publique représente un repas sur sept consommés en France. Il est donc indispensable de proposer à nos concitoyens une offre alimentaire de bonne qualité nutritionnelle, leur permettant de se garantir une bonne santé et de se nourrir dans de bonnes conditions. Lors de son discours d'ouverture des États généraux de l'alimentation – EGA – à Rungis, le 11 octobre 2017, le Président de la République Emmanuel Macron a affirmé : « l'amélioration de l'offre nutritionnelle dans la restauration collective publique nous permettra de repens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...orer la qualité de notre alimentation. Le constat est clair : c'est celui d'une crise de confiance. Une défiance s'est installée, au fil des années, entre les Français et leur assiette, entre les citoyens et leur alimentation. Nous avons connu des crises sanitaires retentissantes – je pense en particulier à celle de la vache folle – et aussi des fraudes : lorsque j'étais ministre délégué à l'agroalimentaire, j'ai eu à traiter de l'affaire des lasagnes à la viande de cheval. Alors, que faut-il faire ? Comment agir ? Comment améliorer, de façon constante, continue et résolue, la qualité de notre assiette ? La première des réponses est qu'il faut agir sur l'ensemble de l'offre alimentaire. Comme cela vient d'être dit très justement, il ne faut pas considérer que la bonne alimentation est forcément bi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...ateur est de nous adresser à l'ensemble des Français, et donc de traiter de l'ensemble de l'alimentation. C'est la raison pour laquelle nous proposerons, sur cet article 11, un amendement général visant à améliorer la qualité de l'alimentation. Cela signifie que l'État doit s'engager, de façon très volontaire, pour que des objectifs en termes de nutrition soient définis pour toutes les filières alimentaires. Comment faire pour rendre, dans un délai assez court, en tout cas raisonnable, notre alimentation moins sucrée, moins salée et moins grasse, puisque telles sont les prescriptions du PNNS – Programme national nutrition santé ? Et comment faire aussi, car c'est également une demande de notre société, pour que les modes de production répondent aujourd'hui aux attentes des Français ? Voilà la que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...ons en gamme, nous pourrons sans doute regagner des parts de marché en France. Et nous le ferons aussi à l'exportation ! En effet, la demande qui s'exprime chez nous existe également dans d'autres pays : il s'agit d'un mouvement mondial. Il faut donc être capable d'accompagner cette évolution, de créer ce nouveau modèle de développement économique pour notre agriculture, pour notre industrie agroalimentaire et, plus généralement, pour tous les acteurs de l'alimentation en France. En tout cas, une opportunité s'offre à nous, durant les nuits et les jours que nous passer sur ce projet de loi : nous pouvons affirmer une grande vision, une vraie vision en faveur d'une politique alimentaire ambitieuse à l'échelle de notre pays. Je suis convaincu que si nous savons nous écouter les uns les autres, que s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...ée sur des filières ancrées dans les territoires, où il sera possible pour nos concitoyens de faire évoluer la façon de créer de la valeur et de donner du sens. La valeur a un sens non seulement économique, mais également éthique. Or les consommateurs sont aujourd'hui des citoyens, et une partie d'entre eux a envie de s'investir, quantitativement et qualitativement, dans une chaîne de valeur agroalimentaire de qualité, comme en témoigne la profusion des expériences associatives, comme celle de « Merci patron ! ». La puissance privée a parfois toute latitude pour définir ce qui est juste et ce qui est bon en matière environnementale ou de justice économique, et il nous semble important que la puissance publique expérimente quelque chose de nouveau, en créant un label. La loi dite Sapin 2 et le prése...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

Or, dans le même temps, le coût du gaspillage alimentaire, selon le chiffre officiel de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – l'ADEME, excellente agence indépendante – s'élève à 30 centimes par repas et par convive.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

Non, ce n'est pas comptable, c'est fondé sur l'expérience. Et ce n'était que le coût direct : si l'on considère le prix global, c'est-à-dire la préparation des repas, le réchauffage des aliments et autres, le coût du gaspillage alimentaire monte à 70 centimes, par repas et par convive. C'est énorme ! Comme le texte vise à la fois à améliorer la qualité des produits – 20 % de produits bio, 50 % de produits de qualité – et à diviser par deux, voire plus le gaspillage alimentaire, globalement on y gagnera, comme de nombreuses expériences l'ont montré. La réponse est donc claire : non, cela ne coûtera pas plus cher aux familles si l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...igner l'enjeu fondamental que recèlent ces conventions tripartites pluriannuelles liant les producteurs, les transformateurs et les distributeurs. Nous savons qu'il y a aujourd'hui un besoin impérieux d'accompagner les filières dans leur structuration, pour parvenir à une meilleure organisation. Ces conventions tripartites sont un des outils pour y parvenir. Quand j'étais ministre délégué à l'agroalimentaire, je les avais très fortement mises en avant, dans le contrat de filière que nous avions signé à l'époque. À l'article 96 de la loi Sapin 2, nous avons affirmé la possibilité de conclure des conventions entre les trois catégories d'acteurs. Regardons ce qui se passe dans d'autres pays de l'Union européenne. En Allemagne, en Italie ou en Espagne, lorsque des démarches conjointes sont conclues entre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...uits que nous commandons qui verraient leur origine modifiée, ce seraient 500 à 700 millions d'euros qui seraient redirigés vers notre agriculture. Telle est la puissance de la commande publique. Ce serait bon pour l'exemplarité et ce serait bon, comme l'a dit, entre autres, Richard Ramos, pour la pédagogie. L'école et le collège sont des lieux où l'on peut faire découvrir la variété des produits alimentaires et des menus que l'on peut confectionner. Dans ce domaine, il convient de distinguer ce qui relève du législatif, pour donner un cap, ce qui relève du réglementaire et ce qui relève du bon sens. Quand on est responsable d'une collectivité publique, certaines décisions relèvent du simple bon sens, et les dispositifs d'incitation sont dans ce cas plus efficaces que les dispositifs législatifs. E...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Ardouin :

...t également suite aux États généraux de l'alimentation, auxquels nous sommes nombreux à avoir participé à l'automne dernier. Il était primordial de revoir le seuil de revente à perte ; le relever de 10 % revient avant tout à redonner une valeur supplémentaire aux productions agricoles. De plus, il était important de mieux encadrer les promotions, afin non seulement de lutter contre le gaspillage alimentaire, mais aussi de rétablir un certain équilibre économique dans l'alimentation. Ainsi, l'encadrement des promotions et la hausse du seuil de revente à perte permettront de recréer de la valeur dans la chaîne agroalimentaire. Ces mesures contribueront également à l'équilibre général des négociations, au profit des petites et des moyennes entreprises. Ces avancées concrétisent l'engagement de la majo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... tout le monde. Bien sûr, dans les deux cas – le métro d'un côté, les négociations commerciales entre grande distribution, producteurs et intermédiaires de l'autre – , les conséquences ne sont pas les mêmes. Dans le premier cas, on peut prendre le métro suivant ; dans l'autre, on n'échappe pas aux grandes surfaces dès lors qu'elles représentent plus des deux tiers des débouchés pour les produits alimentaires. Dès lors, que faire ? Relever de 10 % le seuil de revente à perte des denrées alimentaires vendues en l'état au consommateur – comme vous semblez le proposer, monsieur le ministre – n'épuise pas le débat. Nous aurions aimé aborder, par exemple, la pratique des prix abusivement bas et son interdiction. Chacun a bien compris, compte tenu de la réaction médiatique de M. Leclerc au projet de relè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...tuelle, lorsqu'un commerçant achète à un prix de 100, il ne peut pas vendre à moins de 100. Il réalise donc de fait une vente à perte, car il a des coûts de logistique, des pertes et des frais de ce genre. Il n'est donc pas illogique d'envisager un relèvement du seuil de revente à perte de 100 à 110. Mais quelles seront les conséquences ? Rappelons que ce relèvement portera sur tous les produits alimentaires, non seulement ceux vendus par nos agriculteurs et nos industriels de l'agroalimentaire, mais aussi des produits tels que le café, les boissons ou les sodas. Comme les produits alimentaires représentent plus de 50 % du chiffre d'affaires de la grande distribution, en relevant le seuil de revente à perte, vous augmentez de fait la marge de la grande distribution, monsieur le ministre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Je fais mienne la philosophie de Marc Fesneau, et souhaite apporter quelques contrepoints à certaines interventions précédentes. Mon parcours de paysan, d'élu local, de pilote d'un plan alimentaire territorial et du plan Écophyto, bref, tout mon parcours dans l'agriculture et le secteur alimentaire m'a conduit à penser, avec tous ceux que j'ai côtoyés, que le grand dessein, pour notre pays, tourne autour d'une nourriture de toutes les qualités : non pas une nourriture « de qualité », qui serait exclusive, mais de « toutes les qualités ». Ce dessein dépasse les clivages, comme celui du carb...