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Nous fêtons cette semaine le premier anniversaire du démantèlement de la jungle de Calais. Bien que salué par tous ou presque, ce démantèlement n'a pas résolu la question migratoire à Calais puisque 800 à 1 000 migrants continuent à stationner dans le Calaisis et dans le Dunkerquois. Pour la plupart, ces migrants ne veulent pas demander l'asile – certains ne peuvent d'ailleurs être expulsés car ils proviennent de pays en guerre – et ne souhaitent qu'une chose : passer au Royaume-Uni. De ce fait, ils ne rentrent dans aucune case de notre politique d'accueil et errent pendant des mois dans les rues, l'État se faisant d'ailleurs condamner pour avoir laissé ces migrants dans le plus grand dénuement. Que comptez-vous faire pour ces migrants ...
Monsieur le ministre d'État, j'ai eu l'occasion de voir de l'intérieur le fonctionnement des services de la préfecture de Strasbourg chargés de l'examen des demandes d'asile. La durée de bout en bout de la procédure peut atteindre trois ans. La réduction de ce délai est évidemment une question d'efficacité mais aussi d'humanité. Il est en effet beaucoup plus compliqué d'expliquer à une famille dont les enfants sont scolarisés depuis trois ans qu'on doit les expulser que de traiter le dossier rapidement. À cet égard, quel est le taux de personnes réellement expulsées...
...t l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, a vu ses moyens augmenter sensiblement en hommes et en financement depuis 2016. Or, à la Sorbonne, le président de la République a annoncé la création d'une police européenne des frontières « pour maîtriser efficacement nos frontières, accueillir dignement les réfugiés (…) et renvoyer rapidement ceux qui ne sont pas éligibles au droit d'asile » ; en quoi cette force en projet différera-t-elle de l'Agence ? Hier a pris fin la bataille de Raqqa, capitale officieuse de Daech à partir de laquelle ont été planifiés et dirigé plusieurs attentats commis en Europe, dont ceux de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre 2015. Selon des sources syriennes, de 200 à 300 djihadistes étrangers seraient retranchés dans cette ville, y compris des Franç...
La situation des demandeurs d'asile déboutés devient très complexe quand il s'agit de parents dont les enfants sont nés en France, où ils sont scolarisés ; bien souvent, il s'agit de familles monoparentales. Ce contexte rend très difficile le traitement de ce problème. Il y a la règle et la loi, mais il y a aussi l'aspect humain ; qu'envisagez-vous de faire pour cette catégorie de déboutés du droit d'asile ? Sur un tout autre plan...
On sait que l'Europe va proposer un asile européen. Allons-nous nous intégrer dans cette démarche, ou bien faisons-nous notre propre réforme, c'est-à-dire celle qui est prévue au début de l'année prochaine ? Que va-t-on faire de ceux que l'on appelle les « ni-ni », ni expulsables, ni régularisables ? Si on ne peut pas les renvoyer dans leur pays de peur qu'ils y soient maltraités mais qu'on ne les régularise pas, alors ils seront confro...
...is de juillet, sur la question albanaise. Après le rendez-vous que vous aviez eu de votre côté, j'ai moi aussi rencontré le ministre des affaires étrangères et le ministre de l'intérieur albanais. On m'avait alors présenté le plan prévu entre les autorités françaises et albanaises. Deux questions étaient principalement traitées : l'utilisation du motif fallacieux de la vendetta pour prétendre à l'asile politique et l'abandon de mineur isolé à l'étranger. Les Albanais s'étaient engagés à mettre en place, via le système TIMS (total information management système), des mesures automatiques de contrôle des majeurs rentrant seuls sans le mineur avec lequel ils étaient accompagnés au départ et des mineurs qui dépassent les quatre-vingt-dix jours à distance du pays. Ce système automatique est-il en vo...