Interventions sur "aujourd"

709 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Effectivement, nous avons parlé longuement de ce sujet. Vous m'avez déjà répondu hier soir, madame la garde des sceaux, mais nous avons le secret espoir que notre assemblée puisse enfin faire sauter le verrou de Bercy. Par trois fois, le Sénat l'a déjà fait sauter : deux fois sous la présidence de M. Hollande, puis une fois sous la présidence de M. Macron il y a quelques semaines. Aujourd'hui, la majorité a donc enfin l'occasion de faire sauter le fameux verrou de Bercy, dont je n'expliquerai pas le fonctionnement. Pour la première fois dans cette assemblée, un arc politique allant du groupe Les Républicains jusqu'aux communistes, en passant par les autres bancs, rassemble une majorité de parlementaires pour faire sauter ce verrou.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Madame la ministre, tantôt vous renvoyez à la sagesse de l'Assemblée, tantôt vous considérez que la loi doit trancher. Étant en séance publique, nous sommes regardés par tous les Français, et notamment par des Français particuliers : les lobbyistes. Ils sont certainement intéressés par notre débat. Je découvre aujourd'hui, en séance, qu'il existe des attachés parlementaires rémunérés par des lobbyistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je n'annonce pas la création d'une mission d'information pour dans six mois ou dans un an. Nous en avons discuté aujourd'hui ; elle peut être créée dans les jours qui viennent. Nous pouvons prendre date et considérer que, dans un délai de six à neuf mois, nous pourrons vous rendre des conclusions. Il s'agit de ne pas prendre des décisions à la légère, bien au contraire ! Le verrou de Bercy mérite cela.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...e de la commission des lois. Les gens qui me connaissent dans cet hémicycle savent très bien que je ne suis pas un zélateur du verrou de Bercy. Ils savent aussi que j'ai passé une partie de ma carrière administrative à lutter contre le blanchiment de capitaux : je ne suis donc pas susceptible de me montrer très amène à l'égard du blanchiment ou de la fraude fiscale. Cela étant, nous faisons face aujourd'hui à une situation qui mérite une certaine réflexion. Nous ne pouvons pas simplement, sans un débat approfondi, serein et calme sur cette question, au-delà des postures que l'on peut avoir dans une assemblée, décider du jour ou lendemain la suppression de ce dispositif. En effet, de l'avis du procureur de la République financier, Mme Éliane Houlette – je n'ai aucune raison de mettre en doute la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...ar l'article 13 de la Constitution. Il s'agit de supprimer la possibilité de pantoufler sans délai à la tête de telles autorités et de s'exposer ainsi à des risques de conflits d'intérêts. Il est par ailleurs précisé que les personnes nommées ne doivent pas détenir d'intérêts dans les entreprises relevant de l'autorité en cause. Il s'agit enfin de sanctionner les infractions à cette obligation. Aujourd'hui, madame la ministre, ces allers-retours entre le secteur public et le secteur privé relèvent du « trou noir » juridique, trou noir que nous réduisons bien trop lentement. D'autres amendements vous seront proposés dans ce sens. Les efforts du Sénat avaient permis des progrès ; je regrette que ce ne soit pas le cas ici et j'espère que ces amendements nous permettront à nous aussi d'avancer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Giraud, rapporteur pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...s brefs délais, de façon à ce qu'on ne renvoie pas le traitement de ce sujet aux calendes grecques et à ce qu'à l'issue de ses travaux, un rapport d'information définitif – j'insiste sur ce mot – nous permette de décider s'il faut ou non maintenir le verrou de Bercy ou s'il faut l'adapter. Ce sera bien évidemment cette assemblée qui décidera. Voilà, monsieur le président, ce que je tenais à dire aujourd'hui. Je voudrais ajouter une chose : ayant travaillé dans une administration fort proche de l'administration fiscale, j'aimerais ne pas entendre certains propos. Il y a des centaines de fonctionnaires de l'administration, notamment de l'administration fiscale, qui, contre vents et marées, travaillent d'arrache-pied pour faire en sorte d'assurer une équité fiscale dans ce pays…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

...ribuables, les petits délits ne faisant pas l'objet de poursuites mais étant sanctionnés par des pénalités très élevées, frappant le fraudeur dans ce qui lui importe le plus. Et c'est très efficace pour les recettes de l'État, aucun fraudeur ne pouvant échapper à la commission des infractions fiscales. Il est faux de prétendre que le ministre peut à sa guise saisir ou non la CIF. Qui peut penser aujourd'hui, dans la société où nous vivons, que le ministre peut faire ce qu'il veut ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...ès importants. Une majorité d'entre vous a voté en faveur du projet de loi d'habilitation à prendre par ordonnances des dispositions relatives au code du travail. Pour notre part, nous y étions opposés ; néanmoins, vous avez vous-mêmes reconnu l'importance de ces questions. Sur chaque point, il eût été possible de prévoir une évaluation, de créer une commission, etc. , comme vous nous le proposez aujourd'hui ; mais non, tout cela a été voté en bloc, alors qu'il s'agissait d'un texte qui touchait au code du travail, c'est-à-dire à un élément central de l'organisation sociale de ce pays. En revanche, sur le sujet qui nous intéresse aujourd'hui, on nous dit qu'il ne faut pas aller trop vite, qu'il faut remettre les décisions à plus tard. Il s'agit pourtant – de notre point de vue, en tout cas – d'un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...up de députés du groupe La République en marche finissent par se rendre compte que c'est l'occasion qui fait le larron, et que dans l'objectif de rétablir la confiance dans l'action publique – « publique », et non pas uniquement « politique » ou « parlementaire » – , les présents amendements sont en cohérence avec le vote qui vient d'avoir lieu, ainsi qu'avec d'autres qui se sont produits hier ou aujourd'hui. Je vous invite donc à faire preuve de ce discernement et de ce courage dont nous avons maintenant l'assurance que vous êtes capables, ce qui est bien heureux. Je pense qu'il faudrait que vous renouveliez cet effort pour toute une série d'amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Nous sommes à même de prendre une décision aujourd'hui. Voilà dix ans que l'on tergiverse ; cela a trop duré. Il est temps de se décider !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

...ue peu malmenés au cours de ces débats, ont pour mission de détecter non seulement la fraude fiscale, mais aussi les erreurs et omissions, ces dernières ne relevant pas du pénal ; il faut démontrer l'intentionnalité de l'acte. Ces autres manquements constatés sont passibles d'intérêts de retard et de pénalités de 40 % et de 80 %. Tout cela, cumulé, représente des sommes très importantes, qui sont aujourd'hui recouvrées par l'administration fiscale. Il s'agirait d'éviter qu'une judiciarisation à outrance du contrôle fiscal aboutisse à un résultat inverse de celui auquel nous souhaiterions aboutir. Je suis bien évidemment, comme mes collègues, favorable à la création d'une mission d'information qui étudierait les moyens d'être plus efficaces en matière de lutte contre la fraude fiscale, mais je ti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Ils étaient énarques ou issus d'appareils politiques, par exemple. Aujourd'hui, certains viennent du secteur privé, ce dont vous devez vous féliciter. Mais au regard de cette ouverture, des garanties doivent être offertes aux Français, pour assurer une certaine sérénité. Notre groupe n'a pas déposé d'amendement identique à ceux dont nous discutons, mais je veux vous convaincre, chers collègues de La République en marche, que cela ne l'empêchera pas, finalement, d'y adh...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

...bre de rapports qui restent sur des étagères, où elles reçoivent plus de poussière que de lecteurs, et sont peu suivies d'effets. Au-delà de cette mission, donc, le Gouvernement peut-il prendre l'engagement d'inscrire à notre ordre du jour un texte sur le sujet ? Si vous répondez par l'affirmative, madame la garde des sceaux, vous serez crédible ; dans le cas contraire, ce que vous nous proposez aujourd'hui est en réalité un enterrement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...nt vise à obtenir que le Gouvernement remette un rapport sur les moyens du parquet national financier au Parlement. À plusieurs reprises nous avons abordé les questions de l'utilité, de la compétence et de la rapidité de ce parquet, désormais largement reconnu dans le traitement des affaires complexes. Créé en 2013 à la suite du scandale Cahuzac, le PNF a rapidement acquis une légitimité, qui est aujourd'hui très nette. Pour autant, il manque de manière criante de moyens, tant humains que financiers. Lorsque la loi de 2013 relative à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière a créé le parquet national financier, son étude d'impact estimait que 22 parquetiers seraient nécessaires pour traiter 260 dossiers. Aujourd'hui, selon le rapport sur l'évaluation de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

… je citerai le référé de la Cour des comptes qui, en 2013, disait ceci : « En France, seule l'administration fiscale peut engager des poursuites pénales pour fraude fiscale, seul délit que les parquets ne peuvent poursuivre de façon autonome. Cette situation est aujourd'hui préjudiciable à l'efficacité de la lutte contre la fraude fiscale. » Il s'agit, à travers cet amendement non révolutionnaire, de mettre fin à ce monopole, atypique en Europe – y compris au regard de la situation qui prévaut chez nos voisins allemands, lesquels servent souvent d'exemple dans d'autres domaines. J'ai la conviction que, cette fois-ci, nous devrions pouvoir l'emporter, à conditi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...ation accordée à la fonction publique, au rabougrissement des fonctions de l'État qui empêche de hauts fonctionnaires, passé un certain âge, de trouver un aboutissement à leur carrière, ce qui les oblige à aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs. Le problème est complexe et nécessiterait, madame le ministre, que nous en rediscutions sérieusement, si vous considérez que là n'est pas le sujet aujourd'hui. Le Président de la République a évoqué à propos de la haute fonction publique un « système des dépouilles » inspiré de l'exemple des États-Unis, un pays où les secteurs privé et public s'irriguent au contraire mutuellement et où il n'existe pas de statut de la fonction publique. Ce serait introduire ici une gestion de la fonction publique très différente de celle dont nous avons la culture ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...e lequel il convient de lutter efficacement. Jusqu'à présent, en l'absence de dispositif répressif comparable à l'infraction pénale de prise illégale d'intérêts, les dispositifs en place n'avaient qu'un caractère préventif et prenaient la forme soit de la définition d'un régime d'incompatibilités avec le mandat parlementaire, soit de règles à caractère déontologique. Or l'occasion nous est donnée aujourd'hui d'adopter une définition du conflit d'intérêts identique à celle du droit civil qui présente quelques similitudes avec celle retenue dans le code pénal pour l'incrimination de prise illégale d'intérêts. Certes, l'intention visée par l'amendement de Mme la rapporteure de la commission des lois, qui a inclus dans la définition du conflit d'intérêts applicable aux parlementaires les interférenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...e bien-fondé des règles proposées par le déontologue ? Serait-ce le bureau de l'Assemblée qui, contrairement à l'esprit qui devrait être le sien, est loin de refléter correctement toutes les tendances représentées sur nos bancs ? Je ne reviendrai pas sur les conditions de désignation de ses membres, mais chacun les a en tête. Je tiens à souligner que la déclinaison des mesures dont nous discutons aujourd'hui est de son ressort, et je dois vous avouer que nous ne sommes pas sereins quant aux modalités d'application à venir.