Interventions sur "centrale"

605 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Dans la mesure où la PPE doit respecter la loi et que la loi indique cette trajectoire, on peut supposer que cela ira dans ce sens. Vous avez soulevé un autre point. Par rapport au mix énergétique, vous considérez que les centrales nucléaires peuvent pallier l'intermittence des autres énergies, notamment les énergies renouvelables. En gros, vous pourriez réduire la production de vos réacteurs lorsque la production d'énergie renouvelable est plus importante et l'augmenter lorsqu'elle l'est moins. Cela demande, si nous voulons une production linéaire, de se livrer assez souvent à ces procédures de baisse et d'augmentation de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Petite question qui n'a rien à voir : un aéronef aurait survolé la centrale de Fessenheim, dans la nuit du 24 au 25 mai derniers, avez-vous des informations ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

J'en viens à un sujet qui nous préoccupe tous : le changement climatique qui provoque des accidents climatiques de plus en plus en violents. EDF a-t-elle examiné son incidence sur les centrales nucléaires françaises ? A-t-elle pris en compte l'éventualité d'un scénario mêlant grave sécheresse comme en 1976 et épisode caniculaire analogue à 2003 ? Comment prenez-vous en compte le stress hydrique ? Nous savons quelles répercussions cela pourrait avoir sur le niveau des fleuves au bord desquels un certain nombre de centrales sont construites. L'ASN nous a indiqué ce matin que certaines ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

...ulations qui ne sont pas du tout dans le même état d'esprit. Nous avons également ressenti ces différences quand nous nous sommes rendus à Gravelines. Selon vous, quelles seraient les améliorations utiles dans le domaine de l'information et de la transparence pour que les populations soient sensibilisées et prêtes en cas de catastrophe ? Des dispositifs d'information sont mis en place autour des centrales, des lettres sont envoyées, sans que l'on soit convaincu de leur réelle utilité. De ce point de vue, comment voyez-vous les évolutions possibles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Suite à des anomalies lourdes, l'ASN autorise la poursuite de la construction ou la reprise de l'activité de centrales. Comment expliquer certaines de ses décisions que, de l'extérieur, on a du mal à comprendre ? Suite à des anomalies constatées à l'EPR de Flamanville, qui risquent d'engendrer de nouveaux retards, ou sur les générateurs de vapeur de Fessenheim, comment comprendre les décisions surprenantes prises par l'ASN ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, président :

... près de Caen. Elle fut créée peu après l'accident de Tchernobyl, en réaction à une carence en informations et en moyens de contrôle de la radioactivité localement adaptés à la situation, le tout dans un contexte de crise de confiance. L'association effectue une surveillance des rejets des installations nucléaires en associant les riverains, surtout dans l'Ouest de la France : usine de La Hague, centrale nucléaire de Flamanville, mais aussi de Gravelines, etc. Elle effectue également de nombreuses expertises dans toute la France et au niveau international. Elle s'est impliquée au Japon à la suite de la catastrophe de Fukushima. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées de déposer sous serment. Elles ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Considérez-vous que l'ASN dispose des moyens de faire correctement son travail eu égard aux nombreuses missions qu'on lui demande et aux nouveaux enjeux : les enjeux de vieillissement des centrales ou les enjeux post-Fukushima ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Aujourd'hui, les différents exploitants recourent de plus en plus souvent à la sous-traitance. Les plans prennent-ils cette donnée en compte ? Lors de son audition après la catastrophe de Fukushima, le directeur de la centrale nucléaire a indiqué que sous-traiter à de nombreuses entreprises posait question. Au moment de la catastrophe, il a été demandé aux sous-traitants de rester dans la centrale pour aider à la mise en place de solutions. Les sous-traitants n'étant plus dans les conditions normales du contrat, ils n'étaient plus obligés de remplir leurs obligations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Nous avons constaté que les populations qui vivent autour des centrales, dans leur grande majorité, ne se sentent pas vraiment impliquées par les plans de sécurité. Elles sont peu informées alors que des documents leur sont distribués. Les CLI pourraient-elles intervenir pour que les populations se sentent plus concernées ? Pour ce faire, les CLI ne devraient-elles pas avoir un peu plus de pouvoir ? Il nous a été rapporté que des CLI attendaient parfois longtemps, v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Selon vous, faudrait-il que nous nous penchions plus particulièrement sur certaines installations ou des centrales qui poseraient plus de problèmes de sûreté et de sécurité que d'autres ? J'ai bien compris que c'était le cas de l'usine de la Hague. En voyez-vous d'autres ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Aujourd'hui, nous pensons en termes d'options de sûreté, nous pensons aux risques de séisme, d'inondations… Certains organismes comme l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'agriculture et l'environnement (IRSTEA) produisent des documents annonçant des pénuries d'eau dans certains cours d'eau. Nous savons que des centrales sont alimentées en eau par des fleuves. S'ils devaient s'assécher ou si l'eau devait se réchauffer, nous risquerions d'être confrontés à des difficultés. Je me rends compte que cette question n'est pas envisagée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Grâce à ce dispositif, réussissez-vous à couvrir toutes les installations nucléaires, les centrales notamment ? Existe-t-il des zones blanches ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

L'état de nos stocks ne permettrait donc pas de positionner des missiles sol-air sur chaque centrale ou installation nucléaire. En tout état de cause, si nous voulions le faire, cela représenterait un investissement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier :

Général, c'est au pilote que je m'adresse. Vous avez été pilote de Mirage 2 000. En la circonstance, nous parlons d'aviation civile, de gros-porteurs. Techniquement, selon vos connaissances en aérologie et en aéronautique, est-il techniquement possible à un aéronef civil, en fonction de l'altitude de croisière des avions civils, de percuter une centrale nucléaire, plus précisément une piscine, sans que vous ayez eu le temps de déclencher le dispositif que vous nous avez décrit ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier :

...ompris le dispositif destiné à intercepter un avion civil potentiellement menaçant transportant 200 à 300 personnes par un ou deux Mirage 2 000 prêts à faire feu. Nous sommes confrontés à une responsabilité morale. Vous êtes militaire, on vous demande d'agir, vous agissez. Mais à quel moment sera-t-on assuré que cet avion est menaçant ? Imaginons que le terroriste à son bord ait pour objectif une centrale nucléaire, voire une piscine. Pouvez-vous nous préciser comment cela se passe ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, président :

Comment pourriez-vous qualifier la vulnérabilité aérienne de nos centrales nucléaires, compte tenu des menaces ambiantes et des dispositifs de réponse dont vous disposez ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, président :

Vous parliez camouflage, il semble que les Allemands ont mis en place un système de brouillard susceptible d'être diffusé rapidement pour masquer potentiellement une centrale nucléaire Avez-vous déjà eu été avisé de ce type de dispositif ? Pensez-vous qu'il serait d'une réelle efficacité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPerrine Goulet :

Préconiseriez-vous un élargissement longitudinal ou vertical des zones d'exclusion autour des centrales pour améliorer la sécurité ? Nous avons également beaucoup parlé des centrales nucléaires. J'aimerais que vous confirmiez que les autres sites nucléaires, tels que les piscines de stockage de La Hague, sont également couverts par le même processus. Pour finir, je suppose qu'en France les cibles potentielles sont plus ou moins classées par ordre d'importance. Comment sont classifiés nos sites n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe, président :

...on « Ma zone contrôlée », accompagné de M. Yvon Laurent. « Ma zone contrôlée » est un collectif de salariés et militants, sous-traitants de l'industrie nucléaire française, créé en 2006 à la suite de plusieurs incidents survenus sur le site du Tricastin. Après avoir entendu des responsables d'organismes étatiques et d'entreprises multinationales, des ministres et des directeurs d'administration centrale, la commission d'enquête a souhaité entendre des salariés qui accomplissent au quotidien leur travail dans ce milieu très spécifique qu'est l'industrie du nucléaire où la radioactivité est fréquemment côtoyée. En particulier, compte tenu de la place notable prise par la sous-traitance dans ce secteur, il nous a semblé très utile d'entendre des personnes qui sont employées par des entreprises sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, rapporteure :

Nous nous sommes rendus au Japon, nous avons visité Fukushima. Au moment de la catastrophe, des sous-traitants étaient présents sur le site. Quand le directeur a demandé aux sous-traitants de venir soutenir les salariés de la centrale, certaines entreprises lui ont rétorqué que cela ne figurait pas au contrat, que rien ne stipulait que leurs salariés devaient travailler dans de telles conditions et qu'en conséquence elles se retiraient. Qu'est-il prévu en France ? Est-il prévu que vous soyez présents en cas de crise ? N'oublions pas que vous représentez 80 % des personnes présentes sur les sites.