Interventions sur "commande"

171 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin, président :

...président-directeur général de l'enseigne du même nom. Nous recevrons bientôt les dirigeants de Carrefour et d'Intermarché. Nous accueillons maintenant M. Frédéric Duval, directeur général d'Amazon France, et M. Stanislas Bosch-Chomont, directeur des affaires publiques. Qui ne connaît pas Amazon ? Selon Kantar Worldpanel, 66 % des Français de 18 ans et plus ont effectué en 2017 en moyenne seize commandes d'un bien physique sur Internet, d'un montant moyen de 56 euros, ce qui représente un chiffre d'affaires de près de 30 milliards d'euros, en croissance de 11 %. Elle estime à 19 millions le nombre de personnes qui ont passé commande sur Amazon en 2017, et j'en fais partie. Les jeunes de moins de 35 ans, les habitants des villes de moins de 20 000 habitants et les femmes contribuent le plus au d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix, président :

... coréen STX, pour lequel la construction navale n'est qu'une partie des activités, a racheté Aker Yards. Courant 2016, le groupe STX s'est déclaré en quasi-faillite, plus précisément pour ses activités autres que ses activités navales françaises, et a mis en vente sa branche française. Depuis lors, la question de l'actionnariat de STX France est posée. L'entreprise se porte bien : son carnet de commandes est rempli, elle emploie directement plus de 2 600 personnes et elle continue d'embaucher. Elle est au coeur d'un écosystème qui allie savoir-faire traditionnels et hautes technologies, en fédérant autour de ses réalisations de très nombreux sous-traitants. Son chiffre d'affaires est principalement lié à la conception et à la réalisation de paquebots de grand luxe, mais elle vise aussi une posit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, rapporteur :

...sur cet accord. Mais quelles auraient pu être, selon vous, les autres options ? Je comprends les craintes exprimées, je cherche simplement à voir si d'autres solutions satisfaisantes étaient possibles ? J'ai entendu parler de nationalisation définitive ; pourquoi pas ? Mais un tel choix vous paraît-il de nature à constituer une garantie de compétitivité, de performance économique et de carnets de commandes pleins dans les années à venir ? La nationalisation définitive garantit-elle à l'avenir l'activité ? On entend dire de beaucoup de secteurs de l'économie qu'ils relèvent d'une activité stratégique : d'après vous, sur quels éléments se fonde le caractère stratégique de votre entreprise ? Inversement, quelles entreprises, à votre avis, ne le seraient pas ? À entendre les gens, finalement est stra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Kasbarian, rapporteur :

Je remercie tous les intervenants de nous apporter un précieux éclairage technique sur le sujet. Je remercie également M. Desgeorge d'avoir rappelé que la question de la stratégie d'Alstom ne date pas d'hier comme dans d'autres secteurs industriels : ce sont des décisions prises il y a une vingtaine d'années qui ont conduit à la situation actuelle. À chaque annonce de commandes publiques ou autres, on entend des cocoricos, on veut nous faire croire que l'avenir est sauf et le problème de la performance économique, de la concurrence mondiale et de la compétitivité de l'entreprise réglé ; malheureusement, il n'en est rien. Ma première question a trait à la concurrence. Il va de soi qu'une entreprise industrielle n'est pas seule sur le marché mondial. Alstom a un chiffre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...és en Europe, mais aussi les États et l'Union européenne, étant donné les enjeux climatiques, écologiques, en matière de transports ? J'ai également pris note du plan B mais, au-delà de la nationalisation, vous semble-t-il possible d'imaginer la création, dans un esprit de coopération, d'un « Airbus du rail » associant le secteur privé et la puissance publique ? Ma deuxième question porte sur la commande publique. La filière ferroviaire est stratégique parce qu'elle vit pour l'essentiel de la commande publique des collectivités et des États. Le consortium Alstom-Bombardier s'est engagé, pour le Grand Paris, à produire les rames en France. Mais comment être sûr que ces engagements seront tenus ? J'entends les craintes de délocalisation de la production à Katowice, et pour des études en Inde. L'eng...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran :

Je souhaitais revenir sur la notion d'entreprise stratégique, en y associant celle d'intérêts fondamentaux de l'État, protégée par l'article L. 410-1 du code pénal. Pourriez-vous nous aider à cerner ces notions, évoquées par vous ainsi que certains de mes collègues ? Très précisément, quels éléments font selon vous d'Alstom une entreprise stratégique ? L'argument de la commande publique ne me paraît pas totalement satisfaisant. D'autres éléments ont été évoqués : on a parlé de brevets, de la remise en cause potentielle de l'intégralité d'une filière, de potentiel scientifique et économique. Quels points font d'Alstom une entreprise stratégique ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot :

Vous évoquiez les commandes de trains d'équilibre du territoire (TET), qui auraient un retard de trois mois. Pourriez-vous préciser de quelles commandes il s'agit, sachant que l'État a donné des garanties sur les nouvelles commandes à venir, en lien avec les régions concernées, Normandie et Hauts-de-France ? La commande de quinze rames de TGV Euroduplex pour les faire rouler sur une ligne intercités entre Bordeaux et Mars...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

... son alliance avec la Deutsche Bahn ou l'application de directives européennes ? Votre entreprise est stratégique, notamment parce qu'il faut privilégier le rail à la route dans le domaine du transport de marchandises. Avez-vous estimé le nombre de locomotives nécessaires à ce transfert si la puissance publique avançait dans cette direction ? Quelle en serait la traduction en termes de nombre de commandes pour Alstom ? Vous nous avez expliqué qu'une bonne partie des 6 milliards d'euros de bénéfices réalisés au cours des dix dernières années et des 4 milliards issus de la vente de la filière énergie – que l'on ne peut que regretter – est partie dans les poches des actionnaires. Cela ne révèle-t-il pas un problème de direction et de gestion, qui pourrait légitimer une nationalisation afin de garan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

...tres analyses et solutions. On a tendance à accuser l'État de tous les maux. Quand une entreprise est au bord de la liquidation, on lui reproche d'avoir failli ; quand il anticipe une situation de potentielle faillite à long terme, on lui reproche de s'y prendre trop tôt pour intervenir ! Avec Alstom, nous sommes exactement dans ce cas. En ce moment, le groupe se porte plutôt bien : le carnet de commandes assure l'activité pendant cinq ans ; le géant chinois CRRC n'est pas encore présent sur le marché européen. Mais une fois qu'il aura les coudées suffisamment franches pour venir en Europe, il nous piquera des parts de marché. Il faut donc anticiper : Alstom doit être assez compétitif et innovant pour gagner des marchés même quand le géant chinois sera là. Monsieur Amoroz, vous pensez que ce géa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

Vous savez très bien qu'une entreprise commence toujours par augmenter l'intérim avant de recruter des gens en CDI, en fonction de son carnet de commandes. L'usine est en phase de reprise ; elle commence par embaucher des intérimaires, et elle les mettra en CDI en interne, une fois qu'ils auront les compétences attendues.