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...toyens, nous n'avons pas été assez prudents dans nos comportements du quotidien, dans nos familles, auprès de nos amis, dans le travail et notre vie sociale, qui avaient repris car nous pensions pouvoir vivre avec le virus, à ses côtés. Nous savons aussi que nous pouvons mourir avec lui. Ainsi en arrivons-nous à une mesure qui est la seule qui puisse casser les chaînes de contamination, celle du confinement, décidé par le Président de la République à compter de ce soir et qui courra jusqu'au 1er décembre. Le confinement sera généralisé, et non territorialisé, mais ne sera pas de même intensité que celui du printemps dernier. La vie économique et la vie scolaire doivent continuer, nous en comprenons les raisons. Mais avec un virus qui semble de plus forte intensité et un confinement moins contraigna...
.... Il nous oblige également à reconnaître que la gestion d'une telle crise n'est pas une mince affaire, car il s'agit d'un virus que l'on connaît encore assez peu. Toutefois, étant donné vos échecs dans la gestion de la crise, nous avons le devoir de souligner vos errements successifs et de réaffirmer l'opposition du groupe Libertés et territoires à la méthode utilisée. Vous nous aviez dit que le confinement serait la dernière des options. Le Conseil scientifique l'a dit. Et, pourtant, nous y sommes. À quoi rime, aujourd'hui, ce débat faussé ? Après un simulacre de concertation, le Président de la République, fidèle à sa pratique verticale du pouvoir, a annoncé le confinement. Ces mesures sont-elles en discussion ? Non ! Il y a deux semaines, j'avais, comme d'autres, demandé que le Parlement soit as...
Nous voici donc à l'aube d'un nouveau confinement. Il est aisé de comprendre votre choix de donner la priorité au travail sur toute autre activité car, même si les entreprises privées et publiques restent les principaux foyers de transmission du virus, il importe que l'économie ne s'effondre pas. Certains métiers ne peuvent se faire qu'en présentiel ; pour eux, les protocoles sanitaires doivent être appliqués et renforcés, en lien avec les part...
...nter. Personne ne vous reprochera la pandémie, monsieur le Premier ministre, ce serait absurde. Mais voici la deuxième vague de l'épidémie – le Président de la République, vous l'aurez peut-être noté, a déjà annoncé la troisième – , et tout le monde peut constater que vous êtes pris de court, « surpris », a dit le Président, qui fanfaronnait pourtant en juillet : « Tout est prêt. » Le plan de déconfinement a été un échec. Personne ne s'en réjouit. Vous n'avez pas préparé ce qui devait l'être. Dès lors, l'épidémie est hors de contrôle et, permettez-moi de le dire, il me semble que le Président aussi. D'où sort le plan qu'il a présenté hier soir et que vous avez repris dans votre discours aujourd'hui ? Qui est l'auteur de ce plan ? Pas l'Assemblée nationale, pas une de ses commissions ; ni non plus l...
...on pas militaire. C'est au Gouvernement de gouverner, ce n'est pas à un conseil aux délibérations secrètes. C'est au Gouvernement de planifier les actions, après avoir consulté ses conseils scientifiques et médicaux. Au lieu de quoi un homme décide de tout, tout seul, entouré d'un conseil de défense hors-sol. Hélas, hélas, hélas ! Aucune leçon ou presque n'a été tirée des mésaventures du premier confinement. Nous nous battons encore une fois pour empêcher la saturation des lits de réanimation, car le problème vient, encore une fois, de la destruction de l'hôpital public, qui se poursuit. Vous nous présentez un plan à prendre ou à laisser, sans le moindre amendement possible, même d'une ligne. Vous nous demandez un vote de confiance. Eh bien, nous n'avons pas confiance ! Et nous avons même de moins ...
Ne laissez pas sans revenu les précaires, dont la masse des étudiants et des artistes qui contribuent à la beauté de la vie. Mettez à contribution les profiteurs de crise, ceux qui se sont fabuleusement enrichis pendant le premier confinement. Deux jours de leurs superprofits en cette période suffiraient à dégager 3 milliards d'euros, permettant au moins à chacun de manger dignement chaque jour. Dans quel pays allons-nous vivre ? Je suis sûr que vous êtes tous étreints de la même angoisse, de la même inquiétude que moi, quelles que soient par ailleurs nos convictions. Dans quel pays allons-nous vivre ? Sans joie, sans gaieté, sans co...
En mars dernier, quand le Président de la République annonçait à notre pays son confinement pour de longues semaines, nous ne l'avons pas contesté, jugeant qu'après tout, d'autres pays étaient pris de surprise, et que, sans doute, si l'on voulait se donner le temps et les moyens de réarmer notre système de santé, abîmé par vingt ans de politique libérale, il n'y avait pas d'autre choix. Nos concitoyens, sidérés, ont alors pris conscience plus fortement que jamais que notre système de s...
Or vous avez gouverné à la godille. D'ailleurs, votre confinement n'en est pas un. Vous maintenez à leurs postes les petites mains qui font tourner les machines en première ligne. Votre confinement, c'est un couvre-feu devenu couvre soleil, et, pour les outre-mer, un flou artistique anxiogène.
...n l'État qui prend soin, en l'État fort qui mobilise ses forces vives. C'est pour cela que nous assumons notre rôle avec responsabilité. L'utilité nationale ne se décrète pas, le contrat social n'est fort que lorsqu'il remplit les conditions démocratiques et sociales qui permettent de protéger les plus fragiles d'entre nous. Au bout du compte, cette situation, c'est votre échec. Vous proposez le confinement pour nos aînés, les malades les fragiles, les chômeurs et tous ceux qui sont assignés au quotidien à la maison ; pour les autres, c'est couvre-feu étendu : auto, métro, boulot, maison. L'enjeu de ce matin n'est pas le vote : avec votre majorité, vous avez déjà pris la décision. Il est de notre responsabilité de protéger l'hôpital. On ne joue pas avec la vie, ni avec les soignants, ni avec les Fr...
... abandonner de la défense de notre République. Non, ces terroristes ne mettront pas notre démocratie à terre, ils ne briseront rien de ce en quoi nous croyons ! Je salue, dans ce contexte terrible, le débat démocratique que nous avons aujourd'hui. Le Premier ministre a exposé les éléments essentiels de cette nouvelle étape – cette nouvelle épreuve – dans la lutte contre le virus. De ce plan de déconfinement, nous pouvons débattre et discuter démocratiquement.
Si nous avons tant besoin d'unité et de responsabilité, c'est que, avec ces décisions que nous devons prendre aujourd'hui, en accordant notre confiance au Premier ministre, se joue la capacité de notre système de santé à faire face. Dans cette lutte, chaque jour, voire chaque heure comptera. Accepter ce nouveau plan de confinement, c'est faire le choix de ne pas laisser nos soignants – que nous avons tant applaudis et que nous applaudirons encore – seuls face au virus. Hommage à eux et à leur courage !
Prendre des demi-mesures, c'est prendre la moitié de ses responsabilités et ce n'est pas le choix que fera notre majorité. Le Président de la République a fait celui du confinement. Nous le soutiendrons, car ce n'est pas le même confinement qu'au printemps que nous a présenté aujourd'hui le Premier ministre. Nous avons tiré de cette première expérience les conséquences économiques, sociales, éducatives, sanitaires et psychologiques. Mes collègues auront l'occasion d'évoquer ces choix, visant notamment à conserver notre économie debout. À cet égard, monsieur le ministre de ...
Même si, comme eux, nous sommes inquiets et parfois en colère, il est de notre devoir de faire de la santé des Français notre priorité. Quand on est un responsable politique, on n'appelle pas à la désobéissance civile, surtout lorsque l'on sait qu'un reconfinement, comme la rechute d'une maladie, sera forcément beaucoup moins bien accepté par les Français que le premier confinement. Voilà pourquoi aussi, en responsabilité et compte tenu de la gravité de la situation sanitaire, nous disons aux Français que nous n'avons plus d'autre choix que celui d'un reconfinement. Mais il faut aussi être clairs : c'est bien par manque d'anticipation que nous sommes face...
L'histoire de ce confinement et de ce reconfinement, c'est l'histoire d'un été pour rien, d'un été d'insouciance, où aucune leçon n'a malheureusement été tirée. Pourtant, de tels retours d'expérience sont essentiels…
...sent, et ils mettent en doute votre stratégie sanitaire et votre gestion de la crise. Il ne s'agit pas ici de chercher la polémique, mais de trouver des réponses plus efficaces. D'ailleurs, nos critiques se concentreront sur la stratégie sanitaire choisie par le Gouvernement, et non sur des divergences politiques qui ne seraient pas à la hauteur de la situation. Je vous le dis avec gravité, le déconfinement a été raté, et c'est pour cela que nous sommes contraints à un reconfinement.
Dès le 24 avril, en effet, nous vous avions proposé de mettre en place un déconfinement sous protection, avec un port du masque généralisé et obligatoire, un dépistage systématique dans nos EHPAD, des tests réguliers pour nos enseignants et la mise en quarantaine des étrangers arrivant sur le territoire national.
… et vous avez attendu le 20 juillet, soit quasiment trois mois, pour reprendre notre proposition. Trois mois perdus qui nous coûtent cher aujourd'hui ! Notre plan de déconfinement, bien plus protecteur que le vôtre, avait justement un seul objectif : éviter le reconfinement. Malheureusement, certaines de nos propositions sont restées sans lendemain.
Malheureusement, vous avez préféré les laisser lettre morte. Force est de constater que nous n'avons pas mis tout en oeuvre pour réussir le déconfinement.