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...nts, à nos artisans, à nos indépendants, à nos restaurateurs, à nos hôteliers, à nos cafetiers, dépités, voire anéantis par ces nouvelles fermetures et angoissés pour leur avenir – ces commerçants qui subissent une année 2020 apocalyptique et qui voient dans le même temps des plates-formes de e-commerce réaliser des ventes record. Les PME et les commerçants sont l'angle mort de votre politique de confinement.
...de souffrance. Pensons à tous les acteurs du monde de l'événementiel, de la culture et du sport, totalement asphyxiés par cette crise sanitaire et dévastés à l'idée de ne pouvoir vivre leur passion. Pensons tout simplement à tous ces Français des villes et des campagnes, du Nord et du Sud, qui doivent réduire leur vie à un métro-boulot-dodo si peu épanouissant. N'oublions jamais que, derrière le confinement, il y a des vies humaines, comme arrêtées par l'angoisse et la peur du lendemain. Derrière le confinement, il y a aussi le chômage de masse, l'isolement social et la peur du déclassement. Alors, entendez ce cri des Français qui vous disent : « Ne mettez pas le pays à terre ! Ne nous abandonnez pas ! » Dans ce confinement, il va falloir faire bloc pour ne pas brader notre éthique sous couvert de ...
...mes enracinés dans nos territoires, notre groupe sera aussi la hotline de ces derniers pour faire remonter à la représentation nationale toutes les incohérences que nous constaterons dans l'application de ces mesures au quotidien. Faire bloc, oui, mais il faut aussi anticiper l'avenir – « anticiper », ce mot qui fait cruellement défaut au Gouvernement depuis le début de la crise sanitaire ! Un déconfinement, cela se prépare dès aujourd'hui, et si vous voulez éviter un troisième confinement après les fêtes de Noël, il nous faut agir vite et fort. Vous ne pouvez pas préparer ce deuxième déconfinement de manière aussi chaotique que le premier. Le prochain déconfinement ne doit pas être une nouvelle déconfiture. Ne cédez pas à la fatalité ou à l'impuissance. Dès à présent, il nous faut des tests antigén...
… – je confine, je déconfine, je reconfine, je déconfine à nouveau – sans tirer les leçons du passé. Il y a urgence à mettre sur pied un plan pour un déconfinement sous protection clair et cohérent. Il y a urgence aussi, monsieur le ministre de la santé, à anticiper la mise sur le marché d'un vaccin. Charles Michel, président du Conseil européen, assure que trois ou quatre vaccins seront progressivement disponibles à partir de la fin de l'année. La France a-t-elle fait le nécessaire pour négocier des stocks le moment venu ? Chers collègues, mesdames et mes...
Non, nous n'avons plus confiance dans un gouvernement qui devait être celui du déconfinement et qui, à la fin, nous emmène droit au reconfinement. Non, nous n'avons plus confiance dans un gouvernement à la stratégie fluctuante, aux tâtonnements permanents et aux résultats insuffisants, y compris par comparaison avec d'autres pays européens – nous pensons bien entendu à l'Allemagne.
... forts et des résultats tangibles pour sortir la France d'une triple crise, sanitaire, économique et sociale. Comme le disait avec justesse André Malraux, un monde sans espoir est irrespirable. Mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, la France doit très vite retrouver le chemin de l'espérance, de la liberté, de la croissance et de la cohésion sociale. Il nous faut tourner le dos à ces confinements successifs et battre une fois pour toutes cette maladie qui nous asphyxie collectivement. Cette promesse de jours meilleurs, vous ne la tiendrez pas seuls. Si par manque d'humilité, votre gouvernement continue de rejeter les propositions de son opposition, vous vous éloignerez de la réussite. Depuis des mois, la droite formule des propositions. Il est grand temps de l'écouter pour qu'ensemble, ...
Ce confinement, ces nouvelles restrictions vont de nouveau paralyser notre pays et son économie, et mettre une fois de plus le personnel soignant à contribution alors que depuis des mois, ces femmes et ces hommes sont sur le pont, engagés, volontaires – je tiens ici à leur rendre un hommage particulier. Vous nous avez dit, monsieur le Premier ministre, qu'augmenter le nombre de lits de réanimation ne suffirait...
Là encore, le Premier ministre doit être précis. Le choc économique de ce nouveau confinement est et sera dévastateur. Nous attendons – les Français attendent – des mesures fortes. Il ne devra plus être question de report de charges mais d'annulations. Le prolongement annoncé de six mois du prêt garanti par l'État est insuffisant ; il faudra au moins le prolonger d'une année supplémentaire. Bien entendu, il est indispensable de maintenir le mécanisme de chômage partiel qui, soulignons-le...
...irement aux PME et aux ETI. Le gain pour les PME est estimé à plus de 13 000 euros par an. Je mentionnais les salles de cinéma et de spectacle : nous savons que le monde de la culture est celui qui est le plus durement et le plus durablement touché par la crise. Les auteurs, les artistes, les créateurs nous aident pourtant à la surmonter : jamais nous n'avons eu un tel appétit culturel. Dès le déconfinement, les Français avaient plébiscité leurs libraires de centre-ville. Le Président de la République a clairement dit que les mesures de fermeture des commerces seraient revues toutes les deux semaines. La situation des libraires et des disquaires devrait être examinée en priorité. Nous ne pouvons ni ne devons laisser le champ libre aux plateformes internationales face à l'intelligence et à la qualité...
...– vaste programme, aurait dit le général de Gaulle, surtout en cette période. Les opéras, les musées, les théâtres, les salles de cinéma et de spectacle avaient adapté leur jauge, déployé des protocoles sanitaires figurant parmi les plus exigeants, adapté leurs horaires, inventé de nouvelles formes artistiques, retrouvé et renouvelé leur public. Ces efforts inouïs ne seront pas vains. Ce nouveau confinement est un crève-coeur. Un crève-coeur pour les publics mais surtout pour les milliers de femmes et d'hommes pour qui tout s'arrête à nouveau avec une brutalité inouïe. Des milliers d'artistes, d'auteurs, de créateurs sont menacés dans leur condition de vie même, pour les plus précaires. Nous serons là pour eux, pour qu'ils continuent d'exercer leurs métiers. Au printemps, le monde de la culture a d...
Communication brouillonne, voire insincère et contradictoire au sein même du Gouvernement. Souvenons-nous des déclarations d'Agnès Buzyn le 17 mars, le jour même du premier confinement : « On aurait dû tout arrêter » ; « c'était une mascarade » ; « je savais, je pleurais » ; « j'ai prévenu le Premier ministre Édouard Philippe dès le 30 janvier ».
À l'époque, les tests étaient réservés à l'hôpital. Ils n'ont été certifiés et commercialisés qu'à partir du 18 mars, au début du premier confinement.
... à tous les laboratoires et à tous les patients au début, puis désorganisant et usant les laboratoires, testant à tout va. J'ai vu et vécu l'échec de stop covid, le débordement des équipes chargées du contact et du traçage face à l'explosion de cas et les défaillances dans l'isolement des cas positifs, les étrangers entrant sur le territoire sans être testés et le bazar aux aéroports. Certes, le confinement pourrait briser l'épidémie, comme lors de la première vague, mais comme la vague, l'épidémie se brise sur ce qu'elle brise : tout ce qui est atteint est détruit. L'adage de Montherlant vaut aussi pour le confinement. L'unité nationale n'est pas l'absence de critiques, monsieur le Premier ministre : il faut savoir pourquoi et comment on en est arrivé là…
… à ces carences de masques, de tests, de respirateurs, de lits de réanimation, de personnels. Le reconfinement est par définition une solution ultime et donc un échec : c'est l'échec de votre gestion de la crise et parce que vous étiez, monsieur le Premier ministre, « M. déconfinement », cet échec est aussi le vôtre. Le pays devait être prêt pour la deuxième vague nous avait-on dit le 14 juillet dans une interview très officielle, deuxième vague d'ailleurs annoncée par le professeur Delfraissy, président...
Nous adressons tout d'abord notre soutien aux victimes, à leurs familles, aux Niçois ainsi qu'aux forces de l'ordre et de secours qui font une nouvelle fois face à l'horreur. Le contexte sanitaire est tel que le Président de la République a décidé, après consultation d'un certain nombre d'acteurs, des mesures de confinement strictes, mesures qu'il faut saluer car nécessaires. Vous êtes venu devant nous ce matin, monsieur le Premier ministre, les présenter pour que nous en débattions. La représentation nationale, élue par le peuple français, serait donc réduite à n'être consultée qu'a posteriori, par pur formalisme ? À participer à un débat en application de l'article 50-1 qui n'a de débat que le nom ? « Nous vivon...
...ciaires exploser. La solidarité nationale ne peut laisser personne sur le bas-côté. Je pense aux jeunes que l'on rend souvent coupables de la diffusion du covid, et dont certains, qui ont perdu leur petit boulot, n'ont plus que 2 euros par semaine pour manger. Enfermés dans leur chambre d'étudiant de 9 mètres carrés, avec pour seul compagnon leur ordinateur, ils subissent les effets psychiques du confinement, qui pour eux est synonyme d'isolement. En France, en 2020, la jeunesse est bien un facteur de précarité, et il n'est pas seul. La précarité touche en effet particulièrement les femmes, qui ont été en première ligne tout au long de la crise sanitaire, et qui sont malheureusement les premières victimes du confinement. Car le confinement n'est pas synonyme de sécurité ni de mise à l'abri pour les...
Cinq projets de loi relatifs à l'état d'urgence sanitaire ont été soumis au Parlement. À chaque fois, les ministres concernés ont pu prendre bonne note de toutes nos observations. Une mission d'information sur la crise sanitaire a été créée, puis transformée en commission d'enquête. L'instauration du confinement a donné lieu à un débat en application de l'article 50-1 de la Constitution et a été approuvée par le Parlement – enfin, par la majorité. Une mission d'information sur le dispositif juridique de l'état d'urgence sanitaire lui-même a également été créée, afin de tirer toutes les conséquences de son usage pour les générations à venir. Les questions au Gouvernement ont été maintenues, vingt-sept séa...
...ndémie. Nombre d'entre eux seront atteints par la deuxième vague qu'il nous faut affronter. Ils rencontrent des problèmes de santé plus importants, notamment en matière de diabète et de maladies cardiovasculaires, ce qui leur fait courir davantage de risques en cas d'exposition à la covid-19. Ils sont souvent logés dans des conditions difficiles : l'exiguïté des habitations rend problématiques le confinement ou l'isolement d'une personne contaminée. À Marseille, monsieur le Premier ministre, dans une cité HLM, qui veut s'isoler des autres membres de sa famille en est réduit à dormir dans la baignoire ou sur le balcon ! En outre, la covid-19 fait ressortir une réalité : l'espérance de vie des Français les plus modestes est inférieure à celle des Français les plus aisés. Un cadre de 35 ans peut espére...
En ces temps où elle est menacée de toute part, nous devons tout faire pour maintenir le lien des enfants avec notre République. Par ailleurs, dans cette crise sans précédent, nos enfants n'ont que trop souffert du premier confinement, qui leur a coûté des semaines de cours. Ce que peuvent supporter des enfants dont les parents connaissent les codes, ou sont disponibles, n'est pas supportable pour ceux qui ne bénéficient pas de cet accompagnement, c'est-à-dire, encore une fois, pour les moins favorisés.
Messieurs les présidents, nous souhaitons tirer avec vous les premiers enseignements de la gestion territoriale de la crise sanitaire et des évolutions qui ont suivi le confinement. Qu'est-ce qui a, selon vous, fonctionné et qu'est-ce qui devrait être amélioré pour mieux affronter les semaines à venir ? Je vous rappelle que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous i...