1069 interventions trouvées.
Nous aurions bien voulu, madame la ministre déléguée, avoir un véritable débat sur le sujet – ne serait-ce qu'au nom des citoyens qui nous alertent sur leur impossibilité à vivre un deuxième confinement. Avons-nous, à un moment, réalisé un diagnostic serein de la situation sanitaire, économique et sociale ? Avons-nous évalué intelligemment les répercussions sur notre société de ce que nous imposons aujourd'hui aux Français ? Au vu de l'imprécision des mesures prises, de l'improvisation permanente dont vous faites preuve, et surtout de vos décisions iniques, complètement incompréhensibles pour n...
À partir du moment où le confinement n'est pas d'application stricte, il n'y a pas de raison que les petits commerces qui, eux, appliquent de manière stricte les consignes sanitaires, ne puissent pas rester ouverts.
Si nous sommes formellement en désaccord s'agissant de la place et du rôle du Parlement, ou encore sur nombre des modalités du confinement, il n'empêche – et nous n'avons cessé de le dire depuis début mai ! – que nous pouvons nous retrouver sur certains points.
... doit les défendre devant la représentation nationale ! Il ne s'agit pas seulement d'en faire le recensement, mais de les soumettre à la réflexion, de les triturer, de les décortiquer. L'amendement vise donc à rétablir la date du 31 janvier et à tirer les conséquences de l'application de la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19. On ne peut pas accepter un nouveau confinement sorti du chapeau : il faut tirer les enseignements de ce qu'il s'est passé depuis six mois.
… tout doit être mis en oeuvre pour combattre le virus. Je ne souhaite donc pas que le régime juridique de l'état d'urgence soit altéré ou dégradé. La prolongation de trois mois de l'état d'urgence sanitaire est nécessaire, adaptée et proportionnée à la situation, et la limitation du confinement au 8 décembre beaucoup trop précipitée. Pour ces raisons, je souhaite que l'Assemblée nationale soutienne en nouvelle lecture le texte qu'elle avait elle-même adopté en première lecture et que la commission des lois a rétabli hier. Avis défavorable.
si du moins l'hémicycle retrouve un tout petit peu de sérénité, pour vous interroger humblement, une fois encore, monsieur le ministre de la santé. Vous avez avancé toute une série d'arguments pour justifier par la gravité de la situation sanitaire des décisions qui vont de la réserve du vote – tout à fait regrettable – à cette nouvelle prolongation de l'état d'urgence et au confinement.
Mais si ! C'est l'option retenue par le Sénat : vous feriez cesser le confinement le 8 décembre.
...ntal chargée de la protection de l'enfance et de la jeunesse jusqu'en septembre 2020 ; Mme Jeanne Clavel, directrice de la protection de l'enfance et de la famille au sein du département de la Gironde. Vous connaissez bien les questions que nous allons aborder ce matin : quel est l'impact de la crise sanitaire sur la protection de l'enfance ? Comment ont fonctionné – notamment pendant le premier confinement – les cellules de recueil d'informations préoccupantes ? Leur contenu a-t-il changé ? Comment ont fonctionné les établissements d'hébergement et les services d'action éducative pendant la crise ? Avez-vous poursuivi les accueils d'urgence ? Mobilisé les assistants familiaux ? Vous avez dû faire face à des diminutions d'effectifs, notamment du fait de difficultés de garde d'enfants pour les person...
...regard sur les conséquences de la crise sanitaire que nous traversons sur des enfants et des jeunes particulièrement vulnérables, ceux qui relève de l'aide sociale à l'enfance. Nous voudrions notamment vous entendre sur l'impact de l'épidémie sur le fonctionnement des établissements d'hébergement et les services d'action éducative. Avez-vous dû faire face à des diminutions d'effectifs pendant le confinement, alors que les besoins des enfants placés augmentaient compte tenu de la fermeture des écoles ? L'accueil en urgence des mineurs a-t-il pu être maintenu ? Selon quels critères le retour à domicile de certains des enfants placés a-t-il été choisi ? La teneur des violences, éventuellement, a-t-elle changé, selon vous ? Quelles bonnes pratiques avez-vous vu émerger ? Il est question d'enfance et de ...
...opos de l'impact de l'épidémie sur la prise en charge des mineurs non accompagnés, sur leur mise à l'abri et sur leur situation générale, qui est très diverse en fonction des départements. Nous voudrions savoir si la crise sanitaire s'est traduite par une baisse du nombre de mineurs isolés arrivant en France et de quelle façon vous avez organisé leur mise à l'abri dans le contexte particulier du confinement. Je rappelle que cette mise à l'abri a été érigée en priorité par M. Adrien Taquet le 21 mars dernier afin d'assurer la protection des jeunes. Des associations comme Médecins Sans Frontières et l'Unicef ont mis en lumière le non-respect de ces principes dans certains départements avec des refus d'accueil provisoire d'urgence ou l'absence d'exécution d'ordonnances de placement provisoire qui a ab...
Merci pour votre témoignage. Je donne la parole à Seydina Boiro. Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez vécu cette période de confinement, quel regard vous portez sur la prise en charge des MNA et la façon dont ils sont mis à l'abri ? De quelle manière traversez-vous la crise, comment ces mineurs la traversent-ils et en termes de logement, de nourriture, de survie psychologique, etc. ?
Nous allons maintenant entendre les associations présentes. Comment ce confinement s'est-il passé, selon vous, concernant le suivi des MNA et surtout, comment appréhendez-vous la nouvelle période de confinement qui s'ouvre ? Des enseignements ont-ils pu être tirés de la phase du printemps pour éviter que les mêmes difficultés ne ressurgissent ?
...précision : nous sommes enregistrés, et c'est très bien, puisque nous voulons que le plus grand nombre puisse suivre ces auditions. Je vous invite, dans cette optique, à traduire tous les sigles que vous employez ! Ce sera une façon d'aider les participants à mieux comprendre ces débats passionnants – et nous pourrons y revenir. Je pense notamment à cette cohésion que vous aviez su créer avant le confinement, et qui vous a tant servi : nous voulons des recettes, parce qu'il faut généraliser ce dispositif à l'ensemble de la nation, à qui il manque précisément de la cohésion autour de l'enfant. Merci de traduire tous les sigles utilisés, et merci pour les paroles positives et constructives.
...ans vice-présidente du conseil départemental en charge de la protection de l'enfance et de la jeunesse, jusqu'en septembre 2020, et suis membre du Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE). Aujourd'hui, je suis députée, depuis fin septembre, et présidente de l'ODPE (Observatoire départemental de la protection de l'enfance) pour le Val de Marne. Concernant la situation vécue durant le confinement, nos territoires ont par nature des approches différentes. Le Val de Marne, qui compte 1,3 million d'habitants, enregistre 6 000 informations préoccupantes, et totalise 5 000 enfants placés, dont 2 500 en AEMO. Je précise que le département dispose de deux pôles pour l'accueil des jeunes : un pôle Enfance et un pôle Adolescence. Ils s'appuient sur cinq foyers publics. Au moment du confinement, j...
...ans l'intérêt des enfants qu'ils ont en charge. Je veux aussi souligner la nécessité en effet, comme vous l'avez dit, d'écouter les enfants, de leur donner la parole sur cette période et sur cette pandémie, parce qu'ils ont entendu beaucoup de choses et je pense que nous avons besoin de les entendre et de les aider à comprendre la période qu'ils vivent, d'autant que nous entrons à nouveau dans un confinement d'au moins un mois. Même si l'école est maintenue, ce dont je me félicite comme vous, ils vont avoir des discussions avec leurs amis, dans lesquelles la question de la pandémie restera extrêmement présente. Nous allons entrer de nouveau en confinement à partir de demain. Vous avez souligné plusieurs points qui m'interrogent, par exemple l'arrêt du secteur médico-social. Vous avez cité l'exemple ...
Nous devons travailler à des solutions à leur proposer, notamment avec ce nouveau confinement qui arrive. Ces familles sont extrêmement isolées du reste du dispositif. Je vais donner immédiatement la parole à Madame Marie-George Buffet, qui a une série de questions à vous poser. Nous écouterons ensuite les autres députés présents.
Je vous alerte juste parce que notre temps est relativement restreint et vous êtes très nombreux. Nous sommes sur trois temps - Comment avez-vous vécu la crise sanitaire ? Quelles préconisations en avez-vous retiré ? Comment aborde-t-on le nouveau confinement ?
... et du secteur médico-social. Je salue votre mobilisation, mais surtout vos prises d'initiatives donnant à voir la capacité des élus et des personnels des collectivités territoriales, pour faire face à une situation de crise. Je suis très intéressée par les problématiques que vous avez avancées, à propos par exemple de la suspension des visites. Faut-il poursuivre dans cette voie avec le nouveau confinement ? Bien sûr, la réaction première d'une personne qui n'est pas plongée dans le domaine de la protection de l'enfance pourrait être d'y voir une erreur grave, mais à plusieurs reprises, vous avez dit que cela avait parfois soulagé des enfants, que cela avait pu être pour eux une pause. Vous évoquez aussi la question des addictions, de la prostitution, des sorties autorisées, et j'ai finalement le ...
...isites, si elles sont nécessaires, soient prises, et que les services agissent ensuite en coordination avec les juges pour enfants. Notre organisation, telle qu'elle est conçue, relie chaque enfant à un juge, et il nous faut contacter chaque juge afin de connaître sa décision ; sur le plan administratif, cela rend les choses plus complexes. En tout état de cause, je pense que dans les périodes de confinement, cette solution de la suspension des visites offre de l'apaisement. Néanmoins, cela pose une question de fond, qu'il nous faudra traiter ultérieurement : il y a un vrai sujet à traiter pour des enfants dont certains sont soumis à des moments très toxiques quand ils se rendent en famille le week-end. Pour différentes raisons, certains sont en vraie difficulté quand ils reviennent de visite. Cela s...
... sont souvent des jeunes qui ont des mesures d'AEMO, des placements, suivis de retour en famille, etc. Souvent, les énormes difficultés qui apparaissent à douze ou quatorze ans sont le fruit de longues années de problématiques lourdes ; ceci implique de faire attention aux décisions de justice qui peuvent être prises au plus jeune âge, toujours dans l'intérêt de l'enfant. Nous avons vu qu'avec le confinement, certains enfants étaient apaisés quand ils ne retournaient pas chez eux le week-end. Si l'intérêt de l'enfant prime, il faut que la protection de l'enfance puisse expliquer ce type de situations à la justice. Une réponse consistant en trois mois d'AEMO n'est pas forcément pertinente, sachant qu'une visite mensuelle ne va pas résoudre les problèmes d'un jeune qui ne va pas bien. Nous avons pour n...