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Je ne vous en fais pas grief, monsieur le coordonnateur, car ce sont les responsables politiques qui sont en cause, mais les annonces relatives au confinement et au déconfinement ont parfois été perçues comme incohérentes et difficiles à comprendre. Peut-être les buts visés n'ont-ils pas toujours été explicités. De ces événements, le groupe Gauche démocrate et républicaine tire la conclusion que, pour la suite en tout cas, le déconfinement doit se construire par la délibération ; quelles sont donc vos hypothèses pour les prochaines étapes et comment en...
Le groupe La République en marche souligne l'importance du choix d'un déconfinement différencié selon les territoires. Les critiques sont paradoxales : certains estiment que la définition d'un cadre sanitaire précis pour la réouverture des écoles est un carcan mais quand on laisse place à l'initiative locale, on accuse le plan de déconfinement d'être flou. Je suis heureux que les acteurs locaux, qui le demandent depuis longtemps, aient une marge de manœuvre pour adapter le cadre...
Le déconfinement de l'économie doit s'organiser en instaurant des règles communes de protection tout en les simplifiant pour éviter que la manière de désinfecter une rampe d'escalier fasse l'objet d'un fascicule de 60 pages, comme cela s'est vu ; en autorisant, bientôt je l'espère, la réouverture des commerces encore fermés ; en ordonnant le redémarrage puissant des transports publics. Pour le reste, il faut libé...
Vous évoquez la possibilité d'un reconfinement en urgence et dites que cette éventualité doit être anticipée. Cela se comprend d'autant mieux que certains exemples, en Europe même, témoignent de cette possibilité. Chacun doit donc prendre la mesure du risque et se persuader de la nécessité des précautions que vous avez rappelées. Mais des critères objectifs ont-ils été établis qui conduiraient à signaler la nécessité du reconfinement ? Sur qu...
Selon quels critères un reconfinement en urgence serait-il décidé et quel serait-il ? Nous avons tous conscience de la difficulté d'une telle décision. Nous savons combien la privation de liberté d'entreprendre et de circuler pèse sur nos concitoyens, sur notre économie et sur la dette de notre pays. Le groupe UDI et indépendants souhaite donc que l'on parle de ces questions sans tabou, afin de mesurer le poids de ces décisions et de...
Un tel centralisme dans la stratégie de confinement et de déconfinement est incompréhensible. Gilles Simeoni, le président de l'exécutif corse, souhaitait tester les touristes qui se rendront dans l'île cet été ; on lui explique que ce n'est pas possible. Vincent Descoeur, député du Cantal, se demande pourquoi son département, où il n'y a plus de coronavirus, est traité comme la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et s'il en sera ainsi pour la réouv...
Je vous remercie d'avoir accepté la mission d'équilibriste consistant à relancer la machine tout en préservant la santé des Français. Le confinement a réussi d'un point de vue sanitaire mais il a un impact considérable sur l'économie et surtout le social. Vous avez évoqué les transports et les écoles ; les entreprises sont le troisième acteur essentiel à la réussite du déconfinement et elles traversent une période périlleuse ; suivez-vous la manière dont le déconfinement s'y déroule ? Député des Français d'Amérique du Nord, j'aimerais des dét...
Je suis heureux de m'adresser à un élu local qui a fondé le déconfinement sur le territoire et sur le couple préfet-maire. Je soutien cette décision sans réserve, tout comme j'approuve les critères définis dans le plan de déconfinement. Manque cependant l'obligation du port du masque dans les espaces publics, que souhaitait l'Académie nationale de médecine et qu'ont imposée Hong Kong et la Corée du Sud, obtenant les résultats que l'on sait. Manque aussi un zeste d'opti...
Un déconfinement réussi est un déconfinement bien compris. Or, bien que le virus ait très inégalement circulé sur notre sol – l'écart, selon l'Institut Pasteur, est de 1 à 8 – et bien que l'on parle de territorialisation, le traitement, pour l'essentiel, est identique pour toutes les régions. Je comprendrais mieux que l'on ne puisse pas rouvrir les restaurants situés dans des zones très urbanisées telles que l'Îl...
Dans la gestion de cette crise, les armées ont été engagées – dans le cadre de l'opération Résilience voulue par le Président de la République – et touchées, de manière emblématique, par la contamination du groupe aéronaval du Charles-de-Gaulle. Comment les compétences des armées et celles des industriels de la défense seront-elles mises au service de la stratégie de déconfinement ? Quelle place est faite, dans les priorités de rentrée scolaire, aux enfants de militaires, particulièrement ceux qui sont engagés en opérations ?
...r condamnés à être exposés à la contamination ! Parmi les soixante-quinze personnes arrivées depuis un mois au centre du Mesnil-Amelot, seules trente-cinq venaient de prison. Les autres ont donc été contrôlées dans la rue et arrêtées parce qu'elles n'avaient pas de titre de séjour, contrairement aux propos de M. Christophe Castaner assurant que ces interpellations n'avaient plus cours pendant le confinement. Les gens issus des pays de l'espace Schengen ont déjà été expulsés, si bien que les centres sont majoritairement peuplés de personnes originaires de pays n'appartenant pas à l'espace Schengen, qui ne pourront pas être expulsées avant longtemps puisque les liaisons aériennes avec ces pays ne seront pas prochainement rétablies. Les retenir dans ces centres revient inévitablement à créer des foyer...
...le leur situation devrait être régularisée. Dans le contexte actuel, cette régularisation est encore plus nécessaire. On entend souvent objecter qu'elle créerait un appel d'air, mais avec la fermeture des frontières, cet argument devient évidemment caduc. Par ailleurs, les travailleurs sans papiers ont formé une large part de ce que nous avons appelé les travailleurs de deuxième ligne pendant le confinement. Ils ont continué à faire fonctionner l'économie, en prenant des risques sanitaires évidemment plus importants que les autres salariés car, n'ayant pas de papiers, ils ne bénéficient pas des mêmes protections sanitaires. La régularisation de ces travailleurs se justifie donc par des raisons sanitaires et humanitaires, mais également sociales. En effet, elle leur permettrait de combattre pour leu...
... plus qu'hier ! Il est vrai que nous la réclamons depuis longtemps, parce qu'elle répond à une exigence de justice sociale : ces personnes travaillent, paient des impôts et participent à l'activité économique, dont la relance constitue, me semblait-il, la priorité de la majorité. Les travailleurs sans papiers ont grandement participé à la continuité des secteurs économiques essentiels pendant le confinement, ont assuré l'approvisionnement de la population et ont été, davantage que beaucoup d'autres, exposés au risque de contamination du virus, voire contaminés. Le Portugal a procédé à une telle régularisation. La France doit faire de même, pour une autre raison encore : l'absence de papiers conduit à déployer des stratégies d'évitement. Ces personnes, si elles ressentent des symptômes de la maladie...
Avis défavorable. Il est difficile d'obtenir un avis unanime du comité scientifique. Même si ce fut le cas à l'occasion du dernier avis qu'il a rendu, au sujet de la prorogation de l'état d'urgence sanitaire et du déconfinement progressif, je doute que cela soit toujours possible. Par ailleurs, c'est à nous qu'il incombe d'apprécier l'avis du comité scientifique et de prendre une décision. Son avis ne saurait donc être déterminant.
Un mot, monsieur le ministre – Mme la rapporteure n'ayant pas été très diserte sur son rejet de l'amendement. Hier, j'en ai défendu un à visée identique. Dans le cadre du déconfinement, chacun sait que certaines décisions seront prises au cas par cas par les préfets et les élus locaux, s'agissant des bars et des restaurants par exemple. Il serait bon que l'avis du comité scientifique soit diffusé en temps réel. Le décalage que nous observons n'a pas de raison d'être. Depuis le 23 mars, date de l'instauration de l'état d'urgence sanitaire, et bien que la loi prévoie une informa...
Cet amendement, que je défends pour plusieurs de nos collègues confinés et dont je prends connaissance à l'instant, vise à réunir une conférence citoyenne, en vue de recueillir son avis sur le déconfinement.
La réponse de Mme la rapporteure, en effet, n'en était pas une. Sur le fond, l'enjeu, depuis le début de la crise mais plus encore aujourd'hui, est bien d'impliquer aussi largement et aussi démocratiquement que possible les citoyens et les citoyennes. C'est bien la mobilisation de la grande majorité de la population, à l'image de celle des soignants et des soignantes, qui a assuré la réussite du confinement, qui a permis de faire face à la crise. La démocratie sanitaire doit pouvoir s'exprimer, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à maintenant : toutes ses instances ont été piétinées, et le Gouvernement a adopté une stratégie très verticale – avec le fantasme de la guerre et du chef de guerre qui décide de manière arbitraire. Depuis plusieurs semaines, des avis, y compris du comité scientifique, insist...
La situation sanitaire nous oblige à gérer au mieux l'inconnu et l'imprévisible. Elle force à l'humilité, autant qu'elle nécessite une action rapide, forte et efficace. La loi du 23 mars 2020 a permis d'accorder au Premier ministre les moyens d'action nécessaires, à la hauteur de la circonstance exceptionnelle que constitue le confinement de nos concitoyens. Ces mesures ont fait la preuve de leur efficacité : elles ont sauvé des milliers de vies. Elles doivent maintenant être adaptées au processus progressif de déconfinement voulu par le Président de la République, qui doit commencer dès lundi prochain. C'est l'objet de l'article 2 du présent projet de loi : confirmer ces moyens d'action, et conserver la souplesse indispensable p...
...'autres aspects de la vie sociale qui sont tout aussi essentiels. Heureusement cela ne s'est pas confirmé, mais j'ai été très étonné que vous ne fassiez pas assez confiance aux citoyens pour les laisser profiter des rivages tout en respectant les distances. À Paris, comme en Île-de-France, vous constaterez, comme moi, que les promeneurs observent les règles de distanciation. Vous autorisez le déconfinement pour que les gens reprennent le travail, en dépit des incertitudes sur les risques de contamination, mais vous le limitez pour d'autres aspects de la vie sociale parce que vous ne leur faites pas confiance. Je suis très dubitatif sur les mesures de ce type. Si on déconfine, il faut tout déconfiner, en demandant à la population de respecter les distances sociales – et il me semble qu'elle le fait,...
Je m'inscris dans le droit fil des propos de Mme Vichnievsky sur l'article 2 et l'évolution de ses dispositions. En toute responsabilité, nous devons prolonger l'état d'urgence sanitaire. Or les dispositions de l'article L. 3131-15 du code de la santé publique permettent au Gouvernement de recourir, si nécessaire, à ce que l'on appelle le « stop and go » : il peut organiser aujourd'hui un déconfinement progressif et peut-être demain, malheureusement, si l'épidémie reprend, repasser au confinement. Dans ce cadre, nous devons résoudre le problème de l'accès à la nature. Je ne fais pas seulement référence aux plages et aux forêts, qui ont donné lieu à un débat au Sénat et à une réponse du Gouvernement hier. Je pense à la possibilité, en cas de confinement strict, de reconnaître à chacun le droit d...