Interventions sur "consommateur"

794 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

L'information du consommateur, c'est toujours le hic… Ce qui me paraît important, c'est que le pâtissier qui revend des pâtisseries industrielles sache ce qu'elles contiennent et que, de son côté, l'industriel respecte scrupuleusement ses diagrammes de production, afin que les teneurs soient conformes à ce qu'il indique à ses clients – étant précisé que des vérifications sont effectuées par les organismes de contrôle au nivea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Sans aller jusqu'à indiquer la composition de chaque produit, il faudrait au moins préciser, comme c'est déjà le cas pour le pain, si les pâtisseries vendues sont d'origine industrielle ou fabriquées sur place. Comme chacun le sait, la pression des consommateurs est le moyen de plus efficace de modifier les comportements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

C'est pourtant une information essentielle, car le consommateur qui sait qu'un produit est d'origine industrielle sera davantage enclin à se renseigner sur sa composition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

Pour en revenir à la pâtisserie, que nous avons évoquée tout à l'heure, on pourrait envisager d'instaurer une obligation d'information du consommateur quant à l'origine, artisanale ou industrielle, des produits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Il y a quelques années, il existait un lien entre le producteur et le consommateur, entre lesquels la grande distribution est venue s'interposer. Si on indique qu'un produit est « fabriqué sur place », cela signifie tout de même qu'en tant que consommateur, j'ai en face de moi la personne qui a participé à l'élaboration du produit que j'achète, à laquelle je vais pouvoir poser des questions. À mon sens, une telle mention aurait donc son utilité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je suis tout à fait d'accord sur la nécessité de rétablir un lien de cette nature entre le producteur et le consommateur. À ce sujet, les projets alimentaires territoriaux (PAT), que nous proposons de soutenir et d'accompagner – à titre personnel, j'aurais souhaité aller plus loin dans ce domaine que ne l'a décidé Mme la rapporteure –, permettent de renforcer le lien et la proximité entre les producteurs locaux et les acteurs locaux de l'alimentation, notamment ceux de la restauration collective. Si l'échelle local...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Bessot Ballot :

Certaines études montrent que, même si une alimentation de qualité peut coûter un peu cher lors du passage en caisse, le consommateur y gagne à la fin de l'année dans la mesure où l'on mange moins : la satiété arrive plus rapidement lorsque l'on mange des produits plus riches en fibres et en nutriments. Certes, c'est une habitude à prendre : l'effet n'est pas immédiatement visible. Mais il est établi que cela ne coûte pas plus cher de se nourrir correctement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

...rottes, par exemple, exigent beaucoup plus de temps car il faut désherber à la main ; elles seront donc un peu plus chères. Mais globalement, le panier en bio n'est pas plus cher que celui des légumes conventionnels. En plus, quand je vois des familles en difficulté, je leur donne des légumes qui ne sont pas vendables : on peut faire plein de choses pour être plus solidaire. Il faut expliquer aux consommateurs que les magasins de producteur ne sont pas une mode : ce sont des lieux où la relation humaine n'est pas la même qu'au supermarché. Et au final, on s'y retrouve.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

Comme Richard Ramos le soulignait, il faut mettre en avant la relation de proximité avec le producteur. Plus elle se développera, plus les consommateurs se désintéresseront des magasins de la grande distribution qui, en France, ont un poids plus élevé que partout ailleurs dans le monde. Nous sommes les « champions » dans ce domaine, et il n'y a pas à en tirer de cocoricos, car ce développement s'est fait au détriment de tout le reste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

Nous allons rajouter à nos propositions l'interdiction des huiles minérales dans les emballages. Pour ce qui est de la pâtisserie, nous préconiserons d'instaurer une obligation d'information du consommateur : fabrication artisanale sur place ou origine industrielle, afin que le consommateur ait au moins connaissance de la façon de travailler du commerçant. C'est déjà le cas pour le pain : l'appellation « boulanger » est déjà très restrictive et ne peut être utilisée dans des lieux qui ne sont que des centrales de cuisson.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

..., contre un peu plus de 1 000 litres pour 1 kilo de soja. Ce type de bétail exige en moyenne 28 fois plus de terres et 11 fois plus d'eau d'irrigation que d'autres produits d'élevage. Il est difficile de ne pas voir le lien entre les pressions de l'industrie de la viande et cet article, qui vise à affaiblir le marché végétarien. Le législateur doit prendre en compte l'évolution des pratiques. Le consommateur hésitant entre un steak de viande et un steak de soja sait bien que l'un contient des protéines carnées et l'autre, des protéines végétales. D'une certaine manière, le texte méprise le consommateur, afin de promouvoir les appétits des industriels de la branche. Ces nouveaux produits diversifient le marché et font peur aux lobbys. Il est normal que les éleveurs défendent leurs intérêts mais, en R...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Avis défavorable. Ce n'est pas parce qu'une bêtise est répétée plusieurs fois qu'elle devient une vérité ! Cet article vise à interdire certaines pratiques commerciales trompeuses pour le consommateur. À toutes fins utiles, rappelons que la Cour de justice de l'Union européenne, dans son arrêt du 14 juin 2017 concernant l'utilisation de termes comme « lait de soja » ou « fromage végan », a précisé qu'un produit laitier, étant dérivé exclusivement du lait, doit en contenir les constituants. Il s'agit donc bien là d'interdire l'appellation « steak » à des produits qui contiendraient une part de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Les consommateurs ne sont pas des imbéciles. Ils ne confondront jamais un steak de soja et un steak de viande. Et n'oubliez pas non plus d'interdire le caviar d'aubergines !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Cet amendement devrait faire plaisir au rapporteur et au ministre puisqu'il vise une parfaite information des consommateurs. Selon un sondage d'Opinionway datant de l'été 2018, 74 % des personnes interrogées affirment être attentives à la qualité de leur alimentation. Les citoyens demandent massivement un meilleur étiquetage afin de pouvoir faire leur choix en toute connaissance de cause. Nos collègues de la majorité parlent souvent des « consommacteurs » capables d'infléchir les productions dans le sens de meilleu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Il importe de rétablir l'article 11 septies A qui a été supprimé par le Sénat et qui concerne l'étiquetage environnemental pour les denrées alimentaires. Les consommateurs doivent être informés sur la présence d'OGM dans l'alimentation des animaux, le mode d'élevage, le bien-être animal – de l'élevage jusqu'à l'abattage – , l'origine géographique – les lieux d'élevage et d'abattage – , et le recours à des produits phytosanitaires. Les Français cherchent de plus en plus à connaître l'origine des aliments qui composent leur repas, leurs qualités nutritionnelles ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Cet amendement concerne ce que l'on appelle l'affichage environnemental. Il propose que l'État garantisse la mise en place d'un tel affichage sur les produits alimentaires à titre expérimental avant une généralisation qui interviendrait en 2022. Une disposition de la loi dite Grenelle 2 prévoyait déjà cette mesure. Il s'agit de permettre aux consommateurs d'accéder aux informations sur les modes de production, en particulier sur leurs conséquences sur l'environnement : qu'est-ce que l'équivalent carbone ? Quel est l'impact sur les ressources naturelles et le cycle de vie ? La demande sociale en la matière, déjà très forte, est appelée à croître. Ensuite, l'ADEME – Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – mène un travail très in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...outes les molécules. Il n'y a pas seulement le glyphosate – je citerai tout à l'heure des molécules de substitution dont l'effet toxique sur la santé et l'environnement pourrait à court terme être plus important que celui du glyphosate. Toute molécule interdite en France doit être signalée dans les produits importés afin de ne pas concurrencer nos producteurs de manière déloyale et d'informer les consommateurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...n 2023. Mais les producteurs demandent aussi à produire à armes égales, dans une concurrence équilibrée avec les producteurs d'autres pays qui ne sont pas aussi avancés que nous sur les questions de santé publique et environnementale. L'affichage environnemental permet précisément de répondre aux légitimes préoccupations de nos producteurs. Aidons-les en déployant l'information en direction des consommateurs afin de pouvoir ensuite valoriser auprès de ces derniers les produits français qui, eux, obéiront aux nouvelles règles en matière d'usage des produits phytosanitaires ou de limitation de tous les pesticides. En définitive, nous obtiendrons ainsi des produits plus favorables à la santé des citoyens et de la planète.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

...délégué à l'agroalimentaire et élu d'une circonscription où l'agriculture est très importante. On ne peut pas le soupçonner de vouloir nuire aux agriculteurs, bien au contraire. Cette mesure, je le répète, c'est l'avenir, non seulement parce que les Français seront informés, mais aussi parce que c'est un argument commercial important pour les agriculteurs. Plus la nourriture sera bonne, plus les consommateurs sauront que l'animal n'a pas souffert, qu'il n'y a ni OGM ni traitements phytosanitaires, plus ils trouveront ces produits attrayants. C'est pourquoi il est important de rétablir cet article.