Interventions sur "consommateur"

794 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

Comme je ne suis pas une spécialiste, j'aimerais savoir quel service est rendu et quelles peuvent être la perception du consommateur et son évaluation du service. Les 3, 6 ou 8 fois net deviennent la règle, imposée, j'allais dire, à l'industriel, avec une prise de risque qui est renvoyée vers le producteur ou l'industriel. Il y a un service rendu, d'accord, mais comment le consommateur l'évalue-t-il ? Tout cela va vers le prix à l'achat, finalement. On est dans du « discount » pour certains produits, mais pas pour tous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

... d'une alimentation sûre, saine et durable, ce qu'elle est – les produits agricoles français qui sont mis à la disposition des industriels et qui deviennent des denrées alimentaires vendues par les commerçants, notamment dans la grande distribution, sont sains, sûrs et durables. Depuis un certain nombre d'années, il y a une déconnexion totale entre les coûts de production et les prix payés par le consommateur. Le prix du lait et du porc a pu fluctuer à la hausse ou à la baisse sans répercussions pour le consommateur. En cas de hausse des coûts de production, il arrive que le prix augmente pour le consommateur, mais il n'y a pas de corrélation en cas de baisse de ces coûts. Puisque vous accompagnez les industriels, avez-vous noté une évolution de leur part quant à la prise en compte des coûts de produc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

..., producteurs de fruit… ? Les états généraux de l'alimentation ont tout de même eu ce bienfait : ils ont favorisé la prise de conscience collective, dans notre pays, qu'un produit de qualité nécessite un travail et qu'il a donc un prix. Ainsi, la volonté d'inverser la construction du prix, annoncée dans la fameuse déclaration de Rungis de novembre 2017, pourrait se diffuser du producteur jusqu'au consommateur. Or, le maillon intermédiaire, c'est l'industriel, qui achète les produits agricoles et en fait des denrées alimentaires mises en vente par des épiciers, devenus grands puisqu'il s'agit du secteur de la grande distribution. Aussi, ne faudrait-il pas enfoncer le clou en poursuivant la stratégie organisée autour du paradigme issu des états généraux de l'alimentation, pour rééquilibrer les relations...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

Même si le consommateur est sensible à la qualité, sa première demande, me semble-t-il, concerne le prix – on parle beaucoup de juste prix, mais on ne sait pas le définir. Or, il existe une opposition entre, d'une part, ce juste prix – incluant, la qualité, le bio et l'identité du produit – et, d'autre part, le système que vous nous avez d'être décrit, en particulier le box. Dès lors, l'une des solutions – c'est en tout...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Nous recevons en ce moment, concernant ce secteur, ce qui ressemble à des signaux de fragilité. Je lisais encore ce matin dans Ouest-France un article expliquant ce qu'il se passe chez Auchan. S'agit-il, selon vous, de signaux conjoncturels, ou d'une évolution plus structurelle, liée aux comportements des consommateurs, d'une part, mais aussi à l'arrivée d'autres acteurs, notamment ceux du commerce en ligne ? Et s'agit-il d'un phénomène spécifiquement français, ou de quelque chose que l'on retrouve à l'échelle du continent européen ? Nous serions également intéressés par le regard que vous portez sur le regroupement des grandes enseignes en France et en Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

J'entends ce que vous dites sur la fragilisation des volumes de chiffre d'affaires. J'ai deux questions. D'abord, est-ce que la motivation du consommateur d'aujourd'hui pour aller dans la grande distribution, ce sont les promotions ? Ou est-ce qu'il cherche plutôt l'« expérience client » ? Dans les années 1960, on allait faire les courses en famille, et même moi qui ne suis pas vieux, je me rappelle que, quand j'étais enfant, on me déposait au rayon librairie où je lisais des BD. C'était pour moi une expérience exceptionnelle. Donc, quand vous nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Vous avez expliqué les évolutions, les comportements du consommateur, mais si l'on en revient aux relations commerciales entre la grande distribution et ses interlocuteurs, les industriels, les coopératives, comment analysez-vous les regroupements dans le secteur de la grande distribution et leur impact sur le pouvoir d'achat, au niveau national et européen ? Je voudrais aussi que vous nous donniez votre point de vue, votre éclairage sur le rôle des marques de dis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

...bution a-t-il un type de produits sur lequel il fait peu de marge et un autre sur lequel il en fait davantage ? Et parmi ces produits, y a-t-il en particulier des produits alimentaires ? Je reviens ensuite à la question du rapporteur : quand on voit, par exemple, que le prix du lait bio descend au niveau du lait traditionnel, on finit par ne plus rien comprendre. Quand je dis « on », je parle du consommateur, qui est complètement désorienté, complètement déboussolé. Cinquante ans de fréquentation de la grande distribution lui ont fait perdre ses repères lorsqu'il veut acheter un produit de qualité et qu'il voit qu'il n'y a plus de différence de prix entre les différents produits est mis en rayon.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

J'ai une dernière question. Pendant un demi-siècle, le secteur de la distribution a « vendu » des prix bas au consommateur, et c'est ainsi que, dans les années 1960 et 1970, on a attiré le consommateur dans les grands magasins. Je suis député depuis trois législatures et nous avons la chance d'avoir dans notre commission un ancien ministre de l'agriculture qui s'est attaché à faire prendre conscience à l'ensemble des protagonistes, du consommateur jusqu'au commerçant, jusqu'au distributeur, du fait que le prix est un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

...tème intégré, dans le cadre d'un contrat tripartite ou bipartite, coiffé par un organisateur, souvent un industriel. Pourquoi cela marche-t-il bien ? Parce que c'est humain. On ne cesse de nous répéter que les agriculteurs n'ont pas de prix garantis, mais ce n'est tout de même pas la seule profession à se trouver dans cette situation. C'est vrai, il y a la loi de l'offre et de la demande, et les consommateurs, dit-on, ne sont pas prêts à payer les prix demandés. Mais ce n'est pas au législateur de rétablir des rapports humains. Vous qui êtes de la région Pays-de-la-Loire, vous savez que nous avons quelques beaux exemples de productions dans lesquelles tout le monde s'est mis autour de la table afin que chacun s'y retrouve, y compris les producteurs. Ne croyez-vous pas que les chambres d'agriculture ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin, présidente :

... votre analyse de ce problème ? Que font les chambres pour que ces indicateurs soient publiés ? Enfin, je réitère la question du rapporteur : que ce soit en direct ou via des coopératives, quel impact le SRP a-t-il pu avoir sur le prix fait aux producteurs ? Certains d'entre eux nous ont expliqué qu'on leur avait demandé de baisser leurs prix pour rester dans les prix psychologiques proposés aux consommateurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

D'emblée, vous nous avez dit que les prix n'étaient pas à la hauteur des coûts de production. L'objectif de la loi EGAlim était bien de renverser la détermination des prix afin qu'ils soient fixés à partir des coûts de production, et non du prix de vente au consommateur. Si la loi ne s'applique pas pleinement, n'est-ce pas parce que la détermination des coûts de production n'est pas encore claire ? Quels sont les freins à la prise en compte de la réalité des coûts de production dans leur diversité et leur complexité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

...filières qui existent et qui marchent. Je viens d'un département où le comité interprofessionnel de gestion du Comté (CGC) permet ainsi aux agriculteurs d'être rémunérés à 600 euros la tonne de lait. Quelle influence avez-vous pour encourager ce genre d'organisation en filières ? Je pense que cela va dans l'intérêt de tout le monde, puisque la grande distribution est aujourd'hui contestée par le consommateur, qui veut savoir ce qu'il mange et connaître les conséquences sociales et environnementales de ses décisions. On voit se développer de plus en plus les circuits courts, qui permettent de maintenir un maillage de fermes familiales dans les territoires ruraux. Quel est le rôle de la FNSEA pour encourager ce système de commercialisation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Je ne poserai que deux questions, très courtes. Premièrement, vous nous avez dit, dans votre propos liminaire que vous aviez constaté, lorsqu'il y avait montée en gamme, que certains bradaient les prix. J'aimerais savoir comment cela peut s'expliquer, alors que le consommateur final est encore prêt à payer un produit qui est différencié par sa qualité, quel que soit son label. Où va alors la marge, dans ce cas-là ? Je vais également poser de nouveau la question du rapporteur à laquelle vous n'avez pas répondu tout à l'heure. Elle portait sur les bonnes pratiques des distributeurs. Le rapporteur reprenait le texte de l'un de vos communiqués de presse, expliquant que ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière, présidente :

...res modèles, concluent, elles, que les EnR ne peuvent économiquement évincer les centrales pilotables. Cela peut nous rendre perplexes quant aux choix politiques. En l'occurrence, le choix politique d'ignorer cette considération ne peut intervenir qu'en continuant à subventionner les EnR, même lorsque leur prix de revient moyen aura diminué. Ces subventions entraîneront un surcoût certain pour le consommateur. Ce constat entraîne plusieurs interrogations. Les premières concernent l'apport de la science économique. Quelle est la robustesse de modélisations, dont l'un des paramètres relatifs au comportement du consommateur, par exemple, s'est fracassé sur la révolte fiscale ? L'universitaire doit-il se borner à prendre acte des choix publics, ou bien son rôle consiste-t-il à s'interroger sur leur ratio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

...bonne équation. La France n'est-elle pas piégée par son principe de tarifs réglementés ? Je ne dis pas qu'il faut augmenter le prix de l'électricité de 15 %. Mais nous envoyons à la population le message selon lequel le tarif de notre électricité est le plus bas tout en sachant que nous manquerons d'argent pour assurer le renouvellement et le démantèlement des centrales nucléaires – argent que le consommateur, donc le contribuable, devra payer à un moment ou un autre. Quelle est votre opinion sur ce point ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaire O'Petit :

Dans une perspective d'autoconsommation croissante et dans la mesure où, vous l'avez rappelé, l'électricité ne se stocke pas, du moins pour le moment, les autoconsommateurs qui se transforment en producteurs en fonction des éléments climatiques ne risquent-ils pas de déséquilibrer les réseaux ? Pensez-vous que les compteurs Linky en cours de déploiement peuvent réellement contribuer à l'équilibre du réseau global de distribution, dans cette perspective d'autoconsommation croissante ? Vous avez également parlé du coût très élevé des véhicules électriques. Il faudra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

...au préalable les objectifs qu'ils doivent poursuivre ». En cela, l'Autorité de la concurrence se déclare opposée à l'entrée en vigueur prochaine de l'augmentation calculée par la CRE. Le même communiqué de presse précise la philosophie de l'Autorité de la concurrence en affirmant qu'« augmenter les TRV et les utiliser pour pallier les limites de l'ARENH » fait « supporter la charge financière aux consommateurs plutôt qu'aux fournisseurs et semblerait donc contraire à la volonté du Parlement ». Selon l'Autorité de la concurrence, il est nécessaire, avant de procéder à l'augmentation que prône la CRE, d'engager une réflexion approfondie sur l'évolution du marché de l'électricité et d'en tirer des conséquences. Nous souhaiterions savoir si vous considérez, par exemple, que les énergies renouvelables (En...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

Nous allons essayer de défricher un peu le terrain. Vous avez répondu très prudemment, et je vais maintenant vous poser des questions très précises. L'Association nationale de défense des consommateurs et usagers dit que « pour maintenir la concurrence, on augmente les prix. Cela va à l'encontre de ce que l'on a présenté comme les bénéfices de la concurrence quand on a ouvert le marché. [...]. En fait, il s'agit d'augmenter le prix de l'électricité de telle sorte que le plus mauvais des fournisseurs privés puisse encore exister face à EDF. Ce n'est pas cela, la concurrence ». Êtes-vous d'accor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert, président :

D'abord, un élément de diagnostic par rapport à ce que vous avez dit. On ne fait pas la concurrence pour la concurrence, mais pour atteindre un objectif, dont je rappelle qu'il s'agissait d'avoir des prix plus bas pour le consommateur et des acteurs capables de concurrencer le nucléaire, ou en tout cas l'acteur nucléaire, avec des modes de production alternatifs. À la fin, on a une hausse des tarifs, et le premier objectif n'est donc pas tenu. Vous nous avez également dit que le deuxième objectif n'était pas atteint. Si je reprends votre triangle d'incompatibilité, vous nous dites en fait que l'on ne peut pas avoir des tarifs...