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...ur cette affaire. Je dois même dire, madame la garde des sceaux, que j'ai apprécié la neutralité et la réserve dont vous avez su faire preuve dans une situation qui, j'en conviens, est loin d'être facile pour le Gouvernement. Toutefois, je ne peux accepter que vous nous accusiez d'utiliser cette affaire – laquelle prend des proportions hors du commun – en vue de bloquer l'examen du projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace – excusez du peu ! – , compte tenu des circonstances que nous vivons, caractérisées notamment par la mise en garde à vue du plus proche collaborateur du Président de la République, …
Manifestement, on a du mal à faire passer certains messages. Vous avez pu noter que nous étions désormais dans une crise de régime telle que nous ne pouvons plus sereinement aborder les débats sur la révision constitutionnelle
...ne s'est pas conformée à l'article 40 du code de procédure pénale, alors qu'elle aurait dû le faire, quelle sera la bonne l'instance pour la juger ? Si vous pouvez nous apporter une réponse à cette question, à mes yeux, importante, alors, vous ôterez une part du doute qui nous agite. Je le répète sincèrement : nous devrions interrompre nos travaux et n'aborder en aucun cas ce point de la révision constitutionnelle.
... trois jours de révélations. En tant que parlementaires, on ne peut pas se brancher sur BFM pour obtenir des informations sur des faits qui mettent en cause le fonctionnement de la République. Je réitère donc cette exigence en souhaitant qu'elle soit satisfaite dans la journée. Et qu'on ne nous oppose pas l'insuffisance du nombre de députés ! Celle-ci ne vous empêche pas de poursuivre la révision constitutionnelle, qui porte pourtant atteinte à l'avenir même du Parlement.
...urs, pas mis en cause personnellement dans cette affaire, de faire toute la transparence dans ce qui ressemble, je le répète, à une crise institutionnelle. Si nous examinions un projet de loi ordinaire, peut-être la reprise de la discussion du texte ne présenterait-elle pas autant difficulté. Mais notre débat vise à clarifier les pouvoirs du Parlement et à veiller à la préservation des garanties constitutionnelles et de l'équilibre des pouvoirs. Vous mesurez bien à quel point la confusion des pouvoirs à laquelle nous assistons et l'incapacité de l'exécutif à rendre des comptes au pouvoir législatif entachent considérablement le projet de loi constitutionnelle, que nous combattrons par ailleurs avec énergie, quel que soit le moment où son examen reprendra.
Par ailleurs, vous nous invitez à continuer de discuter, comme si de rien n'était, d'un projet de loi constitutionnelle portant notamment sur la séparation des pouvoirs et l'accroissement des pouvoirs de l'Assemblée nationale. Vous voyez bien le paradoxe !
si vous n'aviez pas déposé 550 amendements portant article additionnel avant l'article 1er et 350 amendements portant article additionnel après l'article 2, si vous n'aviez pas fait les 115 rappels au règlement que M. le président vient d'évoquer et si vous n'aviez pas bloqué, depuis plus de deux semaines, une réforme constitutionnelle dans le seul but de paralyser notre Parlement.
Nous rencontrons aujourd'hui une difficulté dans l'organisation de nos débats. Le sujet de la réforme constitutionnelle est très intéressant, et nous devons avancer dessus. Malheureusement, il se trouve pollué par une affaire sans précédent depuis le début du quinquennat. Je vois que la majorité est gênée, puisque 10 % seulement des députés du groupe La République en marche sont présents. Les autres ont préféré rester au lit ce matin. Je ne comprends pas pourquoi le ministre de l'intérieur ne prend pas une heure p...
Nous pourrions alors travailler tout le week-end pour faire avancer la réforme institutionnelle et constitutionnelle. Faites preuve d'un peu de compréhension, sans quoi nous ne pourrons pas travailler !
Cela fait deux semaines que l'on débat de ce texte, alors que l'affaire dont nous parlons a commencé hier ! Cela fait deux semaines que vous êtes bloqués sur ce texte, parce que vous êtes hostiles au projet de loi constitutionnelle, …
Soyez assurés que nous serons les premiers à faire votre promotion. Je comprends, chers collègues de la majorité, votre empressement à reprendre la discussion de la révision constitutionnelle – elle sera adoptée, ne vous inquiétez pas ! Comme cela a été démontré, il en résultera que les groupes d'opposition seront moins nombreux numériquement et moins représentés dans cet hémicycle. Nous ne sommes bien évidemment pas en train de faire du cirque, mais de vous montrer à quoi servent concrètement les députés de l'opposition quand ceux de la majorité préfèrent la technique de l'autruche.
...ue vous avez été rattrapés par l'actualité et que vous n'avez pas eu la possibilité de faire autrement. Cette commission d'enquête a été réclamée par toutes les oppositions, et vous avez été bien obligés de vous y résoudre. Jamais vous n'auriez souhaité que cette commission d'enquête puisse voir le jour ! N'essayez pas de nous faire travailler sur un projet de loi aussi important que la révision constitutionnelle au moment même où le régime est en crise et où les ministres se défilent – le Premier ministre, Gérard Collomb, Christophe Castaner… Ces gens-là sont passés dans des trous de souris et vous laissent finalement, mes chers collègues, seuls sur le bateau, avec Mme la garde des sceaux. Il y a eu des manquements graves de l'exécutif. Ces dernières heures, le porte-parole de l'Élysée et le ministre de...
Nous sommes les représentants de la nation et nous avons la responsabilité de faire le jour sur ces événements, car nous voulons, nous aussi, la vérité. Nous avons cependant une autre responsabilité : reprendre le travail et débattre de cette réforme constitutionnelle.
Monsieur le président, je n'ai pas l'impression qu'il faille reprendre le travail, car ce que nous sommes en train de faire fait partie du job. Contrôler l'exécutif est en effet l'une de nos missions constitutionnelles.
vous seriez, comme l'a justement dit le président Ferrand, enclins à représenter la seule vertu, mais parce que vous souhaitez voir échouer cette réforme constitutionnelle que vous craignez.
Nous ne pouvons pas continuer à discuter de ce projet de loi constitutionnelle dans ces conditions, alors que l'un des principaux ministres du Gouvernement est mis en cause, ainsi que le Président de la République lui-même.
En effet, la rapporteure du projet de loi constitutionnel étant également co-rapporteure de la commission d'enquête, on voit qu'il n'est pas possible – « en même temps » pour le coup ! – de conduire les investigations de la commission d'enquête, de procéder à l'audition du Premier ministre et aux travaux de la révision constitutionnelle.
Je rappelle que c'est en son nom que vous avez déposé ce projet de loi constitutionnelle et que vous le défendez. Toute la lumière doit être faite sur cette affaire avant que nous puissions reprendre nos travaux sereinement. Pour conclure, si vous avez peur que M. Collomb s'exprime devant nous parce qu'il en sait trop, parce qu'il serait obligé de taire des choses à la représentation nationale, alors faites venir le Premier ministre !
Je vous rappelle que l'ordre du jour de notre séance appelle la discussion du projet de loi constitutionnelle. Si nous sommes ainsi réunis, si la garde des sceaux est parmi nous, c'est que nous devons travailler sur ce texte.