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Vous préférez vous murer dans le silence, ce qui nous empêche de travailler sereinement sur la révision constitutionnelle.
Le texte que nous examinons, mes chers collègues, n'est pas un simple texte de loi : il s'agit de notre loi fondamentale ! Si nous poursuivons nos débats, votre réforme constitutionnelle restera souillée par cette tache, …
...le mais, croyez bien qu'en ce qui nous concerne, nous ne nous laisserons pas détourner de notre objectif, qui est de mener à bien notre travail ! L'Assemblée nationale est saisie d'un ordre du jour que vous foulez au pied dans le but de faire abondamment et surabondamment mousser l'actualité que j'évoquais. Vous multipliez les injonctions dont vous savez parfaitement qu'elles n'ont aucune chance constitutionnelle d'aboutir. Bref, vous voulez tirer la pelote et la ficelle de l'actualité pour étouffer la capacité de l'Assemblée nationale à débattre, lui faire obstacle, l'empêcher.
De fait, nous sommes dans une situation où nos débats deviennent très politiques. Nous devons, par honnêteté, reconnaître que oui, il nous sied, à cette heure, de faire de l'obstruction contre votre projet de loi constitutionnelle, …
La sérénité de nos travaux sur la révision constitutionnelle est en jeu. Je vais expliquer à mes collègues de la majorité pourquoi elle n'est pas au rendez-vous. C'est aujourd'hui une question de crédibilité. Dans quelques heures, nous discuterons, par exemple, de la responsabilité pénale des ministres, de la déontologie des cabinets ministériels. Un amendement que personne n'attendait vient troubler nos débats : l'amendement Alexandre Benalla. Ce monsieu...
Et vous voulez, dans ces conditions, que nous continuions à débattre sereinement de la réforme de nos institutions ? Mais, monsieur le président, l'Assemblée doit arrêter immédiatement d'examiner le projet de loi constitutionnelle, et le Premier ministre doit venir s'expliquer devant la représentation nationale.
Monsieur le rapporteur général, madame la ministre, notre collègue Guillaume Larrivé vous a signalé, il y a un moment, qu'il y aura concomitance entre l'examen du projet de loi constitutionnelle dans cet hémicycle et la tenue de la commission d'enquête. Comment allons-nous faire ? La majorité porte une lourde responsabilité dans cette affaire. Je le dis comme je le pense : en période de crise, ce qui fait la grandeur d'une démocratie, c'est de pouvoir trouver un consensus et de s'élever au-delà de son pré carré politique. Or vous n'avez pas su le faire. Comme vous, je me sens victime d...
Nous sommes aujourd'hui face à une véritable crise politique, et nous ne pouvons pas continuer à débattre du projet de loi constitutionnelle dans ces conditions. Nous allons être amenés à discuter d'un certain nombre d'amendements relatifs à la responsabilité des ministres. Or, soit le ministre de l'intérieur n'était pas au courant de cette affaire, ce qui est quand même un peu inquiétant, soit il était au courant, et il n'a pas saisi le Parquet, alors qu'il connaissait le comportement du conseiller d'Emmanuel Macron. Nous ne pouvons ...
Nous sommes ici pour suivre un ordre du jour, à savoir le projet de loi constitutionnelle.
Monsieur le président, vous vous êtes étonné, tout à l'heure, du nombre de rappels au règlement. Mais la majorité devrait se demander pourquoi il y a autant de rappels au règlement. M. Sacha Houlié a une réponse : nous voudrions faire obstacle à la révision constitutionnelle.
Croyez-moi, les gens ne sont pas en train de regretter que la loi constitutionnelle ne soit pas débattue : ils sont en train de se dire qu'il y a une affaire d'État et que, manifestement, Emmanuel Macron est, au minimum, concerné par cette affaire. Sortez en circonscription !
Il est donc nécessaire de régler ce problème et de mettre la commission d'enquête au travail avant de reprendre nos travaux de façon sereine. Monsieur le président, le groupe Nouvelle Gauche n'acceptera pas de poursuivre l'examen du projet de loi constitutionnelle tant que nous n'aurons pas obtenu de réponse à la question qui a été posée concernant la venue du ministre
C'est l'objet de la réforme constitutionnelle qui est à l'ordre du jour de notre assemblée. Il me semble que l'usage de la tribune à des fins médiatiques entretient un antiparlementarisme
Je veux parler de la révision constitutionnelle qui, par principe, a été acceptée par le peuple : …
Nous le savons, plusieurs éléments de cette réforme constitutionnelle vous gênent profondément : vous adoptez donc aujourd'hui des postures, et les masques tombent à chacune de vos interventions.
Dans le cadre de la réforme constitutionnelle, vous nous accusez sans cesse de tenter d'affaiblir le Parlement ; mais affaiblir le Parlement, c'est justement nous empêcher de reprendre nos travaux et saboter le bon déroulement de la séance… ,
Il s'agit là de manoeuvres pour ne pas avancer en matière de réforme constitutionnelle et de réduction du nombre de parlementaires, ce dont vous ne voulez pas.
Si on était en train de discuter d'une loi à caractère économique ou social, on ne ferait pas face au même problème. Mais la loi dont nous discutons, comme M. Pupponi vient de le rappeler, est une loi constitutionnelle, intitulée « pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace ». Or l'affaire qui a été dévoilée par Le Monde ne révèle pas seulement les errements d'une personne, d'un voyou qui se serait malencontreusement trouvé dans les allées du pouvoir ; elle révèle un dysfonctionnement de l'État.
Si vous voulez que les travaux reprennent, vous seuls en avez la clé : il a fallu aux oppositions des heures d'opiniâtreté pour obtenir la création de la commission d'enquête ; en faudra-t-il autant pour obtenir que le Premier ministre vienne répondre de ces dysfonctionnements majeurs de l'État au moment où nous parlons de la loi constitutionnelle ? C'est vous qui avez la clé, à vous de nous répondre et d'accélérer les débats dans cet hémicycle !
J'ai entendu des mots assez choquants : certains ont parlé de sabotage, d'obstruction… Je fais donc ce rappel au règlement par solidarité. Très franchement, vu la gravité des faits, vous devez comprendre que pour nous, cela n'a pas de sens de continuer l'examen de ce projet de loi constitutionnelle. C'est aussi simple que cela. Ce projet de loi constitutionnelle est très important, puisqu'il tend à modifier la Constitution, un texte presque sacré pour nous. Il touche au coeur du fonctionnement de nos institutions : les pouvoirs du Parlement, les règles de responsabilité, la transparence. Et alors que l'actualité nous apporte des nouvelles extrêmement graves, qui menacent l'équilibre de nos...