Interventions sur "corps"

135 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

...ster sur le fait qu'il était nécessaire de prévoir diverses consultations pour mesurer la gravité de la décision : « Tout en évitant d'instituer une procédure qui puisse la détourner d'y avoir recours, le projet prévoit donc diverses consultations qui doivent la conduire à mesurer toute la gravité de la décision qu'elle se propose de prendre. […] Cette tâche de dissuasion et de conseil revient au corps médical de façon privilégiée […]. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'adoption de ces amendements tel qu'ils ont été rédigés aurait ainsi pour effet de ne conserver que la clause de conscience générale, laquelle ne concerne que les médecins et les sages-femmes. Or ces praticiens ne sont pas les seuls à être confrontés à l'IVG : c'est également le cas des infirmiers, des auxiliaires médicaux et d'autres membres du corps médical et paramédical qui, eux aussi, doivent bénéficier d'une clause de conscience. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles la clause de conscience spécifique à l'IVG doit être maintenue. Rappelons d'abord que la clause de conscience générale, qui préexistait à la loi Veil de 1975, n'a pas semblé suffisante au législateur de l'époque, qui a cru bon d'en introduire une spécifique à cette oc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

...le travail de Marie-Noëlle Battistel et de Cécile Muschotti dans le rapport adopté par la délégation aux droits des femmes, qui fera date sur le sujet. Les mesures salutaires que, je l'espère, nous nous apprêtons à adopter sont le fruit du travail transpartisan de la délégation aux droits des femmes. Ces mesures concrètes permettront aux femmes de notre pays de disposer encore un peu plus de leur corps : allongement du délai, extension des compétences des sages-femmes,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...e l'appréhension d'une cellule familiale élargie ou recomposée, mais que la coexistence au sein du code de deux notions qui ne renvoient pas aux mêmes liens avec le défunt nuit à la compréhension du droit en vigueur. Il est surprenant que l'accord du « plus proche parent » soit nécessaire pour solliciter une exhumation, tandis que l'autorisation de crémation, mesure qui affecte la préservation du corps, nécessite pour sa part uniquement l'initiative de la « personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles ». Cette dernière notion est floue et la jurisprudence a dû la clarifier par la suite. La Défenseure des droits explique que ces deux notions témoignent de l'évolution inachevée de la réglementation funéraire face aux recompositions de la cellule familiale. La notion de « plus proche pare...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Ce sont ceux qui visent à autoriser les prestations de transport ou de dépôt de corps quels que soient le jour ou l'heure. Ces amendements, eux aussi proposés par la Confédération des pompes funèbres et de la marbrerie, ont été rejetés par la commission des lois. Des assouplissements importants, et qui me paraissent répondre aux besoins des familles, ont déjà été prévus dans le texte. Ainsi, l'alinéa 20 assouplit les interdictions pesant sur les opérateurs funéraires, afin de rég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSereine Mauborgne :

...stauration de ce dispositif. Nous devons simplifier le droit funéraire qui est très compliqué. Cela fait quatre ans que nous nous battons dans cet hémicycle pour que les constats de décès puissent être réalisés par d'autres personnes que des médecins. En effet, les opérateurs funéraires passent parfois des heures à rassembler l'ensemble des documents nécessaires pour pouvoir simplement placer un corps dans une chambre froide. Nous devons tous prendre conscience du fait que, même si ce sont les opérateurs funéraires qui ont demandé cette disposition, un certain nombre d'administrations centrales sont à leur écoute et suivent ces sujets. En tout cas, il conviendra de simplifier largement toutes ces procédures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

C'est un amendement de mon collègue Stéphane Mazars. La liberté d'organiser ses funérailles est garantie par la loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles et relève des libertés individuelles comme l'a rappelé la Cour de cassation. Toutefois, cette liberté est souvent mise à mal concernant le transport du corps des personnes décédées, que le décès ait lieu sur le territoire national ou à l'étranger. L'amendement reprend les dispositions d'une proposition de loi cosignée par plusieurs parlementaires dans un esprit transpartisan. D'une part, il vise à accorder une dérogation au transport de cercueils en zinc par saisine du juge du tribunal judiciaire. D'autre part, il tend à donner au maire, qui dispose ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il vise à supprimer, pour des raisons sanitaires, la dérogation au délai maximal de droit commun de quarante-huit heures à l'issue duquel sont achevées les opérations de transport d'un corps sans cercueil. En effet, passé ce délai, la décomposition du corps ne garantit plus, dans la majorité des cas, un transport en simple housse mortuaire dans des conditions optimales. M. Frédéric Petit a également déposé un sous-amendement identique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Zannier :

Cet amendement de Nicole Trisse concerne les dépositoires – ces lieux de dépôt temporaire des corps des défunts avant leur inhumation. Très présents en Moselle, ce sont souvent des bâtiments communaux : ils permettent aux proches de se recueillir avant le transfert du corps. À la suite d'un décret de 2011, la plupart des petites communes rurales ne peuvent pas les conserver, en raison des conditions draconiennes requises pour être autorisées à les maintenir. Cet amendement invite le Gouverneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Ce sujet suscite parfois des réactions épidermiques. Le procédé d'humusation consiste à transformer les parties organiques du corps en humus, à favoriser la dégradation des corps de façon naturelle, pour – au-delà même de notre vie – respecter notre environnement et notre planète. Il ne s'agit pas d'une idée farfelue, même si j'entends quelques rires sur les bancs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...igation en la matière. J'attache une grande importance à ce sujet, qui peut surprendre, lorsque l'on en entend parler pour la première fois. Le coût environnemental de l'inhumation et de la crémation est extrêmement important : notre assemblée s'honorerait en permettant à ceux qui le souhaitent d'expérimenter ces techniques, étant entendu que l'on s'inscrit dans un total respect de la dignité du corps et des défunts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Loiseau :

Je soutiens également cet amendement. J'insiste sur son caractère expérimental : pourquoi refuser de tester cette technique, que l'on retrouve dans d'autres pays, notamment au Vietnam, où – j'ai pu le constater – elle est très développée ? En outre, elle est écologiquement très porteuse et permet de respecter le défunt, avec une première phase de décomposition du corps, puis une deuxième tombe plus tard.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Les députés du groupe Les Républicains ne voteront pas cet amendement. Nous sommes très attachés au respect du corps. Sur un tel sujet, il est nécessaire d'approfondir la réflexion éthique. La sémantique est très importante. Une telle décision touche à la conscience de chacun ; on ne peut donc pas la prendre simplement par voie d'amendement, sans étude d'impact ni concertation avec toutes les parties concernées. L'emploi de certains mots peut heurter, même si on comprend la réflexion dont ils sont issus. Il fau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

...et elle est en discussion au Royaume-Uni. Ce procédé a un très faible impact écologique, bien inférieur à celui de la crémation par le feu. Elle émet en effet trois fois moins de gaz à effet de serre, consomme dix fois moins d'énergie, dégage 160 fois moins de dioxyde de carbone et permet de neutraliser les agents infectieux mais également les solutions chimiques utilisées pour l'embaumement des corps. À la fin du processus, le bain obtenu est une solution aqueuse complètement stérile, dépourvue de tout agent infectieux, dénuée de tout polluant et sans danger pour l'environnement. Seuls restent les os devenus souples et friables, alors réduits en fines particules et déposés dans une urne funéraire. C'est enfin un procédé moins coûteux que la crémation. Chers collègues, je vous invite donc à v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...ne serez pas surpris que je soutienne également le dispositif qui vient d'être exposé par notre collègue Stéphane Claireaux, d'autant que les élus du territoire concernés sont vraiment prêts. Il s'agit de répondre à une demande locale mais aussi à une exigence environnementale. J'ai bien entendu vos arguments, chers collègues, sur la nécessité de prendre le temps de bien réfléchir à la dignité du corps. Je rappelle néanmoins que l'impact écologique des cimetières est déjà un problème – certains sont même en zone inondable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

Mme Johanna Brousse, que nous avons auditionnée et qui était substitute du procureur et primo-intervenante judiciaire dans cette affaire, s'est rendue sur les lieux du crime. Elle nous a raconté avec une immense émotion qu'elle était la première à aller vers le corps. Elle était enceinte à ce moment. Les images qu'elle a vues étaient terribles. Nous avons rapidement compris qu'elle était de confession juive. Je cite ses propos : «  le soir même, je le sais, la question de savoir si c'est un crime antisémite s'est tout de suite posée.  ». Je poserai la question au procureur. Cependant, vous dites que le premier ministre, dont nous connaissons la détermi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

...e me mettais dans le jardin pour voir la façade de l'immeuble, je me trouvais à découvert. » Vous êtes cependant appelée pour voir ce qui se passe, surtout en sachant que l'assassin n'était pas armé. « J'ai avisé mon chef de bord dans le hall pour qu'il me fasse venir du monde dans le jardin. » Puis : « j'ai demandé à cet homme s'il pouvait me dire quoi faire ». Vous parlez d'un corps qui semblait disloqué avec un linge plein de sang qui recouvrait son visage . « J'ai fait le rapprochement avec un bruit sourd que j'avais entendu. Je me suis dit qu'il fallait faire les premiers gestes de secours, le problème, c'était que le corps était à découvert. Elle était dans un angle de l'immeuble et pas sous le parapet d'un balcon. Je ne me suis pas sentie capable de tirer et de la me...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...z quitté vos collègues qui sécurisaient de l'extérieur la porte de l'appartement des Diarra où était supposée se dérouler une séquestration, pour descendre et récupérer les équipements lourds dans les coffres des véhicules. Cependant, nous comprenons mal le moment où vous vous êtes réellement munie de ces équipements lourds. En effet, un peu plus loin, nous apprenons que lorsque vous apercevez le corps atrocement disloqué de Mme Halimi, tombé dans la cour-jardin, vous n'en êtes toujours pas munie. À quel moment les équipements lourds sont-ils récupérés ? Quand les revêtez-vous ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib, président :

...ent et disent ce qu'ils voient, minute par minute. Vous êtes arrivés si vite sur les lieux, que la situation est difficile à comprendre. Vous pensez, à titre personnel, que cela n'aurait rien changé et que la victime était morte. Dans le dossier, ce n'est pas aussi évident que vous avez pu l'imaginer. Elle était peut-être en état de mort clinique. On ne peut pas avoir un sentiment en regardant un corps pour dire que la personne est morte ou non.